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Présidentielle: le Niger attend lundi les résultats, les candidats optimistes

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    une nouvelle democratie qui fait son chemain dans notre region.



    Présidentielle: le Niger attend lundi les résultats, les candidats optimistes


    Les Nigériens votent pour un président civil, un "exemple pour l'Afrique"Les Nigériens se dirigent aux bureaux de vote pour élire un président civil Le Niger prend congé de la junte et vote samedi pour un président civilNiger: l'ex-numéro deux de la junte devant un juge pour "complot"Présidentielle au Niger: l'armée s'écarte mais reste incontournable


    Un homme passe devant un panneau invitant à voter pour le candidat de l'opposition Mahamadou Issoufou, à Niamey, le 9 mars 2011


    L'ex-Premier ministre du Niger Seïni Oumarou à Niamey le 11 mars 2011
    Les camps des candidats au second tour de l'élection présidentielle du Niger, qui doit mettre un terme à un an de junte militaire, ont affiché dimanche leur optimisme, avant la publication prévue des résultats globaux, prévue dimanche soir mais finalement repoussée à lundi.

    Le scrutin, qui s'est déroulé sans incident, doit départager l'opposant historique Mahamadou Issoufou, 59 ans, et l'ex-Premier ministre Seïni Oumarou, 60 ans.

    "Tout s'est bien passé pour nous. Nous sommes en train d'additionner les résultats envoyés par nos représentants et nous avons un espoir ferme quant à la victoire", a déclaré à l'AFP, Tamboura Issoufou, un porte-parole de M. Oumarou.

    "Nous sommes toujours très confiants, on est très largement en tête pour les résultats", a de son côté assuré Hassoumi Massaoudou, directeur de campagne d'Issoufou.

    Le président civil succèdera aux putschistes portés au palais présidentiel par un coup d'Etat en février 2010 qui avait renversé le président Mamadou Tandja, après dix ans de pouvoir et une grave crise née de sa volonté de se maintenir au-delà de son second et dernier quinquennat légal.

    Les deux finalistes ont des profils radicalement différents: M. Issoufou a été l'éternel adversaire du chef de l'Etat déchu et détenu depuis un an, alors que M. Oumarou est l'"héritier" autoproclamé de M. Tandja, dont il fut Premier ministre.

    Arrivé en tête (36%) au premier tour, M. Issoufou part favori grâce au soutien de M. Amadou. M. Oumarou (23%) bénéficie pour sa part du ralliement de l'ex-chef de l'Etat Mahamane Ousmane (8%).

    Quelque 6,7 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dans ce pays sahélien, important producteur d'uranium mais pourtant classé parmi les plus pauvres du monde, qui doit également faire face à la menace croissante d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

    Gousmane Abdourahamane, le président de la Commission électorale avait affirmé samedi qu'il allait proclamer les résultats globaux provisoires au "plus tard dimanche soir", ajoutant que le taux de participation tournait autour de "35 à 38%".

    Mais il a finalement indiqué dimanche à la télévision que les résultats globaux provisoires seraient "proclamés lundi", sans plus de précision.

    "Il faut que la Céni proclame les résultats le plus rapidement possible pour éviter que les esprits ne s'échauffent des les deux camps", estime de son côté le journaliste indépendant Amadou Daraye.

    L'opposant Issoufou l'emporte à une écrasante majorité dans la capitale, selon les résultats partiels proclamés dimanche par la Commission électorale.

    M. Issoufou totaliserait plus de 75.000 voix contre 27.000 pour son rival, selon les résultats des cinq communes de la capitale publiés à la télévision par le président de la Commission électorale.

    Niamey est le fief de l'ex-Premier ministre Hama Amadou, arrivé troisième avec 19% au premier tour de l'élection et qui avait décidé de soutenir Issoufou à ce second tour.

    La Céni a fait état d'un taux de participation entre 24 et 35% dans la capitale.

    Le chef de la junte depuis le coup d'Etat militaire de février 2010, le général Salou Djibo, avait symboliquement ouvert le vote à Niamey. "Si nous réussissons ce scrutin si honorable, nous aurons accompli ensemble cette démocratie qui servira d'exemple à l'Afrique", a-t-il indiqué.


    AFP
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