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La marine française perd en mer un sonar ultra-sophistiqué

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  • La marine française perd en mer un sonar ultra-sophistiqué

    Incroyable mais vrai. Après les déboires du Clémenceau la marine française prend encore l'eau avec la perte d'un sonar hight tech estimé selon le Canard Enchaîné à 50 Millions d'euros et trois millions selon MAM ce bijou de technologie ultra sophistiqué a disparu en mer et repose quelque part au fin fond de l'Atlantique.

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    Le ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, a confirmé, mercredi 19 avril, la perte en mer d'un sonar ultra-sophistiqué, dans la nuit du 24 au 25 mars dernier, dans le golfe de Gascogne. Répondant aux affirmations lancées le même jour par le Canard enchaîné, Mme Alliot-Marie a déclaré que la facture s'élevait à trois millions d'euros et non cinquante, comme l'écrit le journal. "L'ensemble du programme vaut plus de 50 millions mais la partie qui est tombée vaut, à l'origine, trois millions d'euros", a déclaré la ministre, précisant qu'elle aurait, mercredi soir, les résultats d'une enquête de commandement ouverte "pour savoir quelle est l'origine, technique ou humaine, des problèmes".

    Selon l'hebdomadaire satirique, le commandant de la frégate De Grasse – un navire spécialisé dans la lutte anti-sous-marine – a tenu à mettre le sonar à l'eau en dépit des mauvaises conditions météorologiques. Ses seconds, raconte le journal, auraient tenté de l'en dissuader. "Il y a eu au retour, à la remontée, qui s'est faite dans des conditions de grosse mer (...), un problème technique de sortie du câble", a expliqué la ministre de la défense.

    "UN DÉBAT"


    La cellulle de communication de l'état-major de la marine (Sirpa-mer) s'est voulue rassurante : "L'objet perdu ne comportait aucun secret industriel", et à cette profondeur, "il a probablement été détruit par la haute pression". Le Sirpa-mer a admis qu'il y a eu un "débat" entre le commandement et ses seconds avant le largage du sonar. "C'est simplement une partie du système d'écoute, une antenne d'émission, qui a été perdue" a-t-elle précisé.

    Le sonar perdu, partie externe d'un système global de détection, se trouvait sur le bâtiment depuis près de dix ans. Il repose à présent à 3 000 mètres de fond. D'un poids de 10 tonnes, petite perle de technologie, il était capable de repérer un sous-marin à 150 km. L'appareil sera remplacé par le deuxième et dernier sonar du même type, qui équipe en ce moment la frégate Tourville en attendant de rééquiper le De Grasse.

    Par le monde
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