C'est encore à l'etat d'ébauche mais l'ébauche prend de plus en plus forme il serait question de créer une police du tourisme qui serait chargé de protéger les touristes en ville ainsi que les lieux touristiques.
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Une police pour le tourisme urbain. Une police dont la mission principale est de protéger des sites touristiques et les touristes en ville. Voilà le projet, actuellement en stade de maturation, dévoilé hier à Alger par des responsables qui participaient au séminaire national: «Le tourisme urbain, facteur de promotion de la ville». Un responsable à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), cité par l’APS, a déclaré qu’»une réflexion a déjà été engagée il y a quatre mois pour la création d’une police du tourisme, dont la tâche serait différente du reste du corps de la sûreté», expliquant que «cette police se chargera de la protection des sites touristiques et des touristes en ville, outre les autres missions qui incombent à la police en général». Le même responsable a souligné que «l’idée demeure à l’état de projet qui a été transmis au ministère de l’Intérieur et à tous les partenaires concernés. Ces derniers doivent faire des suggestions pour mûrir ce projet».
Pour donner un coup d’accélérateur à ce projet, les participants au séminaire n’ont pas manqué de consigner ce point sur la liste des recommandations ayant sanctionné la rencontre. Tout au long du séminaire, les intervenants qui se sont relayés ont appelé à la création de cette «police touristique» en milieu urbain, à l’instar de ce qui se fait dans le monde, entre autres mesures et actions pour développer le tourisme de la ville. D’autres propositions figurent sur la liste des recommandations au niveau économique, environnemental, architectural et urbanistique.
Par ailleurs, ils ont estimé important d’encourager et de soutenir les initiatives des jeunes dans les activités touristiques. S’agissant des actions préconisées au plan environnemental, les experts du tourisme et de l’urbanisme ont recommandé la formation aux métiers de l’environnement, ainsi que la sensibilisation et la communication concernant la protection de l’environnement en direction de la population et des touristes.
Par ailleurs, le ministre du Tourisme, M. Noureddine Moussa, a indiqué au cours de cette rencontre que les recettes générées par le secteur du tourisme en Algérie en 2005 ont été de l’ordre de 173 millions de dollars. Lors d’un point de presse animé au terme du séminaire, M. Moussa a indiqué que le produit de toutes les opérations de change, communiqué par l’Office national des statistiques (ONS), est certes «insignifiant», mais «encourageant» pour aller de l’avant dans la promotion du secteur. Le ministre a été franc: «Nous tablons sur 4 millions de touristes par an à l’horizon 2015, pendant que nos voisins tablent sur 10 millions de touristes par an à l’horizon 2010". Le déphasage de l’Algérie par rapport à ses deux voisins dans le domaine du tourisme étant reconnu par le ministre, dès lors sa stratégie pour y remédier repose sur 4 axes: rattraper le retard en infrastructures, notamment à travers la privatisation, mettre à niveau les prestations touristiques, développer une formation de qualité et promouvoir la communication.
Par Le Quotidien d'Oran
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Une police pour le tourisme urbain. Une police dont la mission principale est de protéger des sites touristiques et les touristes en ville. Voilà le projet, actuellement en stade de maturation, dévoilé hier à Alger par des responsables qui participaient au séminaire national: «Le tourisme urbain, facteur de promotion de la ville». Un responsable à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), cité par l’APS, a déclaré qu’»une réflexion a déjà été engagée il y a quatre mois pour la création d’une police du tourisme, dont la tâche serait différente du reste du corps de la sûreté», expliquant que «cette police se chargera de la protection des sites touristiques et des touristes en ville, outre les autres missions qui incombent à la police en général». Le même responsable a souligné que «l’idée demeure à l’état de projet qui a été transmis au ministère de l’Intérieur et à tous les partenaires concernés. Ces derniers doivent faire des suggestions pour mûrir ce projet».
Pour donner un coup d’accélérateur à ce projet, les participants au séminaire n’ont pas manqué de consigner ce point sur la liste des recommandations ayant sanctionné la rencontre. Tout au long du séminaire, les intervenants qui se sont relayés ont appelé à la création de cette «police touristique» en milieu urbain, à l’instar de ce qui se fait dans le monde, entre autres mesures et actions pour développer le tourisme de la ville. D’autres propositions figurent sur la liste des recommandations au niveau économique, environnemental, architectural et urbanistique.
Par ailleurs, ils ont estimé important d’encourager et de soutenir les initiatives des jeunes dans les activités touristiques. S’agissant des actions préconisées au plan environnemental, les experts du tourisme et de l’urbanisme ont recommandé la formation aux métiers de l’environnement, ainsi que la sensibilisation et la communication concernant la protection de l’environnement en direction de la population et des touristes.
Par ailleurs, le ministre du Tourisme, M. Noureddine Moussa, a indiqué au cours de cette rencontre que les recettes générées par le secteur du tourisme en Algérie en 2005 ont été de l’ordre de 173 millions de dollars. Lors d’un point de presse animé au terme du séminaire, M. Moussa a indiqué que le produit de toutes les opérations de change, communiqué par l’Office national des statistiques (ONS), est certes «insignifiant», mais «encourageant» pour aller de l’avant dans la promotion du secteur. Le ministre a été franc: «Nous tablons sur 4 millions de touristes par an à l’horizon 2015, pendant que nos voisins tablent sur 10 millions de touristes par an à l’horizon 2010". Le déphasage de l’Algérie par rapport à ses deux voisins dans le domaine du tourisme étant reconnu par le ministre, dès lors sa stratégie pour y remédier repose sur 4 axes: rattraper le retard en infrastructures, notamment à travers la privatisation, mettre à niveau les prestations touristiques, développer une formation de qualité et promouvoir la communication.
Par Le Quotidien d'Oran
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