Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le pouvoir accepte de discuter mais maintient la pression au Bahreïn

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le pouvoir accepte de discuter mais maintient la pression au Bahreïn

    Des forces des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) doivent arriver au Bahreïn, en butte à une contestation de plus en plus violente, pour participer au maintien de l'ordre, a indiqué lundi un quotidien de Manama proche du pouvoir. Cette information, non confirmée de source officielle, a été mise en ligne par le quotidien Alyam, réputé proche de la famille royale des Al-Khalifa. Dès dimanche soir, le même quotidien avait fait état "d'informations selon lesquelles les pays du CCG (dont l'Arabie saoudite est le chef de file) ont l'intention d'envoyer des forces de maintien de l'ordre" au Bahreïn.

    Le CCG, groupement des monarchies arabes du Golfe, dont fait partie le royaume du Bahreïn, a exprimé plus d'une fois sa solidarité avec les autorités bahreïnies, qui font face à une contestation animée essentiellement par des activistes chiites. Des manifestants ont bloqué, dimanche, le secteur du district financier de Manama avant d'être dispersés par la police. Mais en soirée, d'autres manifestants ont coupé des routes menant à ce quartier d'affaires.

    La monarchie du Bahreïn a accédé, dimanche soir, à des demandes de l'opposition pour favoriser un dialogue national. Le prince héritier Salman Ben Hamad Al-Khalifa a accepté, dimanche soir, que le dialogue avec l'opposition porte "sur un Parlement aux pleins pouvoirs" et sur "un gouvernement qui représente la volonté du peuple". Le prince héritier a été chargé par le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa d'engager le dialogue avec les opposants, mais le mouvement chiite Wefaq y a posé des conditions, dont la démission du gouvernement. L'opposition réclame que le gouvernement reconnaisse "le droit du peuple à élire un Parlement à pleins pouvoirs législatifs" et son droit d'"avoir un gouvernement élu".

    Les Etats-Unis ont "fermement" condamné les violences et exhorté "le gouvernement du Bahreïn à mener un dialogue pacifique et constructif avec l'opposition plutôt qu'à recourir à la force", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. Washington entretient des relations étroites avec le royaume du Bahreïn, qui accueille la Ve Flotte américaine. Le souverain a souhaité voir "toutes les parties s'asseoir rapidement autour de la table du dialogue national, avec des intentions sincères, pour arriver à un consensus" sur les moyens de sortir le royaume de sa crise, a rapporté l'agence officielle BNA. La contestation a démarré le 14 février et avait fait à ses débuts sept morts parmi les manifestants.

    Le Monde AFP
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    La bande des voleurs du Golfe, c'est elle même qui a aidé la majorité chiite de l'Irak contre la minorité sunnite de Saddam.
    Mounafikine (Hypocrites), wallah, un jour ils vont le payer très cher ces despotes.

    Commentaire

    Chargement...
    X