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L'Europe s'interroge sur le futur de son énergie nucléaire

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  • L'Europe s'interroge sur le futur de son énergie nucléaire

    Bruxelles, Bureau européen - Les ministres européens de l'environnement, réunis à Bruxelles lundi 14 mars, ont évoqué en priorité les conséquences de l'accident nucléaire survenu au Japon.

    Leur réunion sera suivie, mardi, d'une rencontre, convoquée par la Commission européenne, avec les autorités nationales de sûreté nucléaire et les industriels du secteur. Au cours de la réunion de lundi, l'Autriche a demandé par la voix de son ministre de l'environnement, Nikolaus Berlakovitch, que toutes les centrales européennes soient soumises à des tests de résistance (stress tests). Ceci, selon le ministre, afin que la "sécurité maximale" soit assurée pour la population autrichienne et ses voisins. Vienne a rejeté l'option nucléaire il y a plus de 30 ans.

    Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé, lundi midi, que la proposition autrichienne n'était "pas encore très élaborée à ce stade". La France plaiderait, en tout cas, pour un niveau de sécurité "le plus homogène possible" au niveau européen, a indiqué la ministre. Mme Kosciusko-Morizet a dépeint ce qui se déroule au Japon comme "un accident nucléaire très grave". "Un risque de grande catastrophe ne peut être écarté", précise-t-elle.

    Elle souligne toutefois que l'Europe ne dispose pas encore de toutes les informations nécessaires pour se livrer à une évaluation précise. Quand ce sera le cas, les autorités françaises procèderont à un "retour d'expérience", mais "on n'en est pas à ce stade", a insisté la ministre, tout en précisant que le premier ministre François Fillon lui avait demandé de procéder à une telle analyse.

    Dans l'intervalle, il est trop tôt, selon elle, pour relancer un débat sur le nucléaire ou pour évoquer, comme l'a fait l'eurodéputé vert Daniel Cohn-Bendit, un referendum sur cette question. "Tous les débats pourront avoir lieu mais il y a une indécence à se recentrer, en ce moment, sur le débat national", a-t-elle ajouté.

    LA FRANCE PRISE À CONTRE-PIED

    Après la probable décision de l'Allemagne de ne finalement pas prolonger la durée de vie de ses centrales, ou celle de la Suisse de suspendre ses projets de renouvellement, le débat est vif dans d'autres Etats. C'est ce qu'a confirmé la réunion européenne de lundi.

    L'Italie, qui a abandonné le nucléaire en 1987, envisageait d'y revenir mais s'interroge désormais. Le débat sur la prolongation de la durée de vies des centrales est vif en Belgique. La Pologne annonce "une discussion" sur ses projets. "Je comprends ces questionnements mais nous ne disposons pas de tous les éléments d'information. Il ne faut pas, au niveau européen, que nous tombions dans l'emballement. Il y a des questions légitimes, mais qui peuvent attendre quelques jours", a souligné la ministre française.

    Paris redoute en réalité une remise en question de sa démarche : au fil des dernières années, la France s'est livrée à une campagne pour l'inscription du nucléaire comme "source d'énergie faiblement carbonée" dans la stratégie européenne de lutte contre le réchauffement. Ces efforts pourraient être réduits à néant par un mouvement de panique consécutif à l'accident des réacteurs de la centrale de Fukushima.

    Source: Le Monde

  • #2
    C'est sûr que les accidents survenus au Japon vont refroidir les ardeurs de beaucoup de monde.

    Toutefois, les centrales européennes et américaines ne sont pas du même style qu'au Japon où là la vapeur qui est produite pour générer de l'énergie électrique est radioactive !!!!

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