Les pays du Golfe ont envoyé lundi une force militaire spéciale à Bahreïn pour aider les dirigeants du pays, profondément divisé entre minorité sunnite au pouvoir et majorité chiites réclamant des réformes politiques, à mettre un terme à un mois de manifestations.
Un responsable des services de sécurité saoudien a précisé que ces unités ont été dépêchées par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), regroupant Bahreïn, le Koweït, le sultanat d'Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Le responsable saoudien n'a pas fourni d'information sur les effectifs de cette force spéciale, acheminée par air et par la route et qui doit participer à la protection des bâtiments les plus stratégiques.
Selon The Gulf Daily News, quotidien proche du pouvoir à Bahreïn, cette force doit notamment protéger des installations pétrolières et centrales électriques. Lundi, un groupe parlementaire pro-gouvernemental a demandé au roi du Bahreïn d'imposer la loi martiale pour mettre un terme aux troubles.
Ce groupe parlementaire, cité par l'agence de presse officielle BNA, a réclamé une déclaration de loi martiale pour trois mois, arguant que des "mouvements extrémistes" tentaient de déstabiliser le pays et de l'entraîner dans un conflit religieux. Il souhaite un couvre-feu et le déploiement de soldats dans le pays.
La principale coalition d'opposition regroupant sept mouvements chiites a annoncé son intention de demander aux Nations unies une enquête sur la décision du CCG d'envoyer des forces à Bahreïn.
"Nous considérons que toute force ou équipement militaire franchissant les frontières de Bahreïn, par air, mer ou terre, comme une occupation et une conspiration contre la population de Bahreïn", ajoute cette coalition dans un communiqué. Les chiites, qui représentent 70% de la population, dénoncent les discrimination dont ils souffrent sous le régime de la dynastie sunnite au pouvoir depuis plus de deux siècles.
Source: AP
Un responsable des services de sécurité saoudien a précisé que ces unités ont été dépêchées par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), regroupant Bahreïn, le Koweït, le sultanat d'Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Le responsable saoudien n'a pas fourni d'information sur les effectifs de cette force spéciale, acheminée par air et par la route et qui doit participer à la protection des bâtiments les plus stratégiques.
Selon The Gulf Daily News, quotidien proche du pouvoir à Bahreïn, cette force doit notamment protéger des installations pétrolières et centrales électriques. Lundi, un groupe parlementaire pro-gouvernemental a demandé au roi du Bahreïn d'imposer la loi martiale pour mettre un terme aux troubles.
Ce groupe parlementaire, cité par l'agence de presse officielle BNA, a réclamé une déclaration de loi martiale pour trois mois, arguant que des "mouvements extrémistes" tentaient de déstabiliser le pays et de l'entraîner dans un conflit religieux. Il souhaite un couvre-feu et le déploiement de soldats dans le pays.
La principale coalition d'opposition regroupant sept mouvements chiites a annoncé son intention de demander aux Nations unies une enquête sur la décision du CCG d'envoyer des forces à Bahreïn.
"Nous considérons que toute force ou équipement militaire franchissant les frontières de Bahreïn, par air, mer ou terre, comme une occupation et une conspiration contre la population de Bahreïn", ajoute cette coalition dans un communiqué. Les chiites, qui représentent 70% de la population, dénoncent les discrimination dont ils souffrent sous le régime de la dynastie sunnite au pouvoir depuis plus de deux siècles.
Source: AP
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