« Nos infrastructures sont prêtes. Le groupe Cevital projette de commencer la construction de bus et de camions. Nous pouvons être couverts en termes de main d’œuvre. Une main d’œuvre qui existe déjà au niveau de la SNVI. Il y a du savoir-faire. Malheureusement, il n’y a pas de contact entre les concessionnaires et le gouvernement pour échanger des informations qui nous permettent d’avancer », a déclaré, ce lundi 14 mars, Omar Rebrab, DG de Hyundai Algérie, une filiale du groupe Cevital. M. Rebrab s’exprimait en marge de la conférence de presse sur la 14e Foire de l’automobile, prévue à la Safex à Alger du 17 au 27 mars.
« Chacun reste dans son coin sans aller de l’avant. Je vous donne un exemple : aujourd’hui, 90 % des bus se vendent hors droits de douane et hors taxes en Algérie. Si je construis localement des bus, où vais-je les vendre ? Où suis-je couvert en termes de marges ? Je vais simplement perdre de l’argent », a-t-il appuyé.
Selon lui, le concessionnaire gagne mieux en important et en vendant les bus qu’en les fabriquant en Algérie. « Il n’y pas de marge de sécurité en terme d’investissement. Pour régler cette situation, nous avons besoin de parler avec des personnes qui prennent des décisions pour nous protéger. Un privé, qui crée des richesses et qui a des comptes à rendre aux banques, n’a pas le droit à l’erreur. L’Etat n’est pas derrière lui pour lui permettre de faire des pertes », a-t-il ajouté.
Selon Omar Rebrab, qui cite des experts, pour qu’une usine de construction automobile soit rentable, il faudra que 100 000 véhicules soient produits pour un seul modèle annuellement. « Aujourd’hui, le marché national est, pour tous modèles, marques et types confondus, estimé à 300 000 véhicules. Nous sommes très loin donc. La solution commence par inviter les concessionnaires à investir. On peut déjà débuter par la fabrication de la pièce de rechange pour aller graduellement vers l’intégration », a-t-il préconisé.
D’après lui, la pièce de rechange, qui peut être produite par plusieurs fabricants, sera destinée aux besoins nationaux mais également à l’exportation. « En Europe, et à des prix intéressants, il y a une demande sur la pièce de rechange. Les Européens vont jusqu’en Chine, pourquoi ne pas les attirer vers l’Algérie pour qu’ils y investissent avec des partenaires locaux ? », s’est-il interrogé.
Omar Rebrab a estimé qu’il n’existe aucun intérêt à importer de la pièce à 100 % et faire du montage en Algérie. « Il est important de créer des PME. Chaque PME créera une référence de pièce de rechange. Une référence, c’est une entreprise. Et une entreprise, c’est au minimum cinq personnes. Une voiture, c’est des milliers, pour ne pas dire des millions de références. L’intérêt de l’Algérie est dans l’intégration nationale », a-t-il souligné.
TSA - Merouane Mokdad
« Chacun reste dans son coin sans aller de l’avant. Je vous donne un exemple : aujourd’hui, 90 % des bus se vendent hors droits de douane et hors taxes en Algérie. Si je construis localement des bus, où vais-je les vendre ? Où suis-je couvert en termes de marges ? Je vais simplement perdre de l’argent », a-t-il appuyé.
Selon lui, le concessionnaire gagne mieux en important et en vendant les bus qu’en les fabriquant en Algérie. « Il n’y pas de marge de sécurité en terme d’investissement. Pour régler cette situation, nous avons besoin de parler avec des personnes qui prennent des décisions pour nous protéger. Un privé, qui crée des richesses et qui a des comptes à rendre aux banques, n’a pas le droit à l’erreur. L’Etat n’est pas derrière lui pour lui permettre de faire des pertes », a-t-il ajouté.
Selon Omar Rebrab, qui cite des experts, pour qu’une usine de construction automobile soit rentable, il faudra que 100 000 véhicules soient produits pour un seul modèle annuellement. « Aujourd’hui, le marché national est, pour tous modèles, marques et types confondus, estimé à 300 000 véhicules. Nous sommes très loin donc. La solution commence par inviter les concessionnaires à investir. On peut déjà débuter par la fabrication de la pièce de rechange pour aller graduellement vers l’intégration », a-t-il préconisé.
D’après lui, la pièce de rechange, qui peut être produite par plusieurs fabricants, sera destinée aux besoins nationaux mais également à l’exportation. « En Europe, et à des prix intéressants, il y a une demande sur la pièce de rechange. Les Européens vont jusqu’en Chine, pourquoi ne pas les attirer vers l’Algérie pour qu’ils y investissent avec des partenaires locaux ? », s’est-il interrogé.
Omar Rebrab a estimé qu’il n’existe aucun intérêt à importer de la pièce à 100 % et faire du montage en Algérie. « Il est important de créer des PME. Chaque PME créera une référence de pièce de rechange. Une référence, c’est une entreprise. Et une entreprise, c’est au minimum cinq personnes. Une voiture, c’est des milliers, pour ne pas dire des millions de références. L’intérêt de l’Algérie est dans l’intégration nationale », a-t-il souligné.
TSA - Merouane Mokdad
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