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Genève : un parti anti-frontaliers vainqueur d'élections

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  • Genève : un parti anti-frontaliers vainqueur d'élections

    Le Mouvement citoyen genevois (MCG), parti populiste local qui rend les travailleurs frontaliers venus de France responsables du taux de chômage, a été le grand vainqueur des élections au parlement de Genève.

    Le Mouvement citoyen genevois (MCG), parti populiste local dont le principal argument électoral est la dénonciation des travailleurs frontaliers venus de France, a été dimanche 12 octobre le grand vainqueur des élections au Grand Conseil, le parlement du Canton de Genève.

    Le MCG, avec son slogan "Genève et les Genevois d'abord", assure qu'il y a un lien direct entre la présence des travailleurs français frontaliers et le taux de chômage à Genève, le plus élevé de Suisse (7% en septembre contre 3,9% au niveau national). Pour le président du MCG Eric Stauffer, Genève risque de devenir un "déversoir pour les 2,9 millions de chômeurs français".

    Représentation doublée


    Les électeurs confrontés à la crise économique ont été manifestement sensibles à cet argumentaire puisqu'ils ont permis au MCG de presque doubler sa représentation au Grand Conseil, qui passe de 9 à 17 sièges.
    Le MCG se trouve ainsi propulsé deuxième force politique du canton derrière le Parti libéral (droite), qui passe à 20 sièges (-3).
    Le parti populiste de droite UDC, familier des diatribes xénophobes, a bien tenté de disputer le terrain au MCG en faisant de la surenchère anti-frontaliers mais subit un revers en passant de 11 à 9 sièges.
    Durant la campagne, l'UDC a publié un encart publicitaire dénonçant la "racaille" et les "criminels étrangers" qui, selon le parti populiste, envahiraient Genève si une nouvelle liaison ferroviaire transfrontalière était établie avec la ville française frontalière d'Annemasse.

    Les Français responsables du chômage ?

    Cette rhétorique a provoqué l'indignation de la gauche genevoise et du maire d'Annemasse Christian Dupessey qui a annoncé son intention de porter plainte contre l'UDC.
    Hormis le MCG et les Verts (17 sièges, +1), tous les autres partis perdent du terrain: les deux partis de centre droit Parti démocrate chrétien (12 sièges) et Parti radical (12 sièges) perdent chacun un siège.
    A gauche, les socialistes (15 sièges) perdent deux sièges et sont désormais devancés par les écologistes.
    La participation à l'élection s'est élevée à 40,26%, soit un chiffre proche de celui enregistré en 2005.

    (Nouvelobs.com)

  • #2
    Augmentation du nombre de frontaliers en Suisse de 30% en 5 ans


    Les frontaliers en Suisse étaient près de 232 000 à la fin de l’année 2010, selon l’Office fédéral de la Statistique.

    Entre les années 2005 et 2010, le nombre de travailleurs frontaliers en Suisse a augmenté d’un peu plus de 30%. Pour comparaison, le nombre de travailleurs en Suisse (les actifs) a augmenté pendant la même période d’un peu moins de 8%.

    D’un point de vue de la répartition hommes – femmes, on remarque une augmentation un peu plus importante du nombre de femmes frontalières, par rapport aux hommes (32% pour les femmes, un peu plus de 29% pour les hommes). Au total, un peu moins de 36% des travailleurs frontaliers sont des femmes.

    Où les frontaliers travaillent-ils en Suisse ?
    Un tiers des frontaliers travaillent dans l’Arc lémanique (cantons de Genève, Neuchâtel et Vaud notamment), un peu plus d’un quart dans la région de la Suisse du nord-ouest (cantons de Bâle notamment), et un peu plus de 20% dans le canton du Tessin.

    Le nombre de travailleurs frontaliers à Zurich a par ailleurs augmenté presque 2 fois plus que la moyenne lors des 5 dernières années (près de 9% contre 4,6% au niveau national).

    Près d’un travailleur sur 10 est frontalier dans la région lémanique
    Dans certaines régions, les frontaliers représentent une part importante du nombre total de travailleurs. Par exemple, 9% des travailleurs de la région lémanique sont des travailleurs frontaliers. Dans le canton du Tessin, ils représentent plus de 21% des travailleurs, alors que dans d’autres régions, ils représentent entre 0,2 et 3,2% des travailleurs).

    Plus de 50% des travailleurs frontaliers viennent de France

    Plus de 52% des frontaliers qui travaillent en Suisse vivent en France. Un peu plus de 22% vivent en Italie, et 21% en travaillent Suisse et vivent en Allemagne.

    Des frontaliers principalement présents dans le secteur des services

    Presque 60% des frontaliers travaillent dans le secteur des services, et un peu plus de 40% dans le secteur de l’industrie.

    Dans le secteur tertiaire, les branches qui recrutent le plus de frontaliers sont :

    - le commerce (26,8% des frontaliers du secteur),

    - la Santé et l’action sociale (14,3%)

    - les activités scientifiques, techniques et spécialisées (13,7%)

    Dans le secteur secondaire (industrie), les branches qui emploient le plus de frontaliers sont :

    - l’industrie manufacturière (presque 75% des frontaliers du secteur)

    - la construction (23,4%)




    Des frontaliers qui occupent majoritairement des métiers peu qualifiés


    Si on observe la répartition des travailleurs frontaliers selon leur fonction, on remarque une part importante d’ouvriers et d’employés non qualifiés : alors qu’un peu plus de 17% des travailleurs frontaliers sont dans cette catégorie, en Suisse ces métiers ne sont occupés que par un peu moins de 6% des personnes actives.

    A l’inverse, 7,3% des frontaliers occupent un poste qualifié ou à responsabilité (dirigeants et cadres supérieurs). Dans la population active suisse, ils sont 7,1% à occuper de tels postes.

    Les frontaliers font régulièrement l'objet d'attaques, notamment à Genève où le nombre important des travailleurs frontaliers, rapporté à la population active, pose parfois des problèmes.


    Source : Communiqué de presse de l’OFS du 7 mars 2011 – Les frontaliers et frontalières en Suisse (pdf) et Travailler-en-Suisse.ch

    News – 9 mars 2011

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    • #3
      Le Mouvement citoyen genevois (MCG), parti populiste local qui rend les travailleurs frontaliers venus de France responsables du taux de chômage, a été le grand vainqueur des élections au parlement de Genève.
      l'arroseur arrosé
      "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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      • #4
        Le parti populiste de droite UDC, familier des diatribes xénophobes, a bien tenté de disputer le terrain au MCG en faisant de la surenchère anti-frontaliers mais subit un revers en passant de 11 à 9 sièges.
        L'extrême-droite battue par ... l'extrême-extrême-droite...
        Trop fort les Suisses
        "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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        • #5
          ça me débecte !

          Je me rappel un bel été de 2004, dans une de ces belles viennoiserie du Canton de Genève, près du lac, là je m'assied en belle compagnie. J'appelle le garçon serveur. Un monsieur de la quarantaine. Il m'apporte deux liégeois. Je commence à bavarder avec ma copine et sans faire attention je donne un pourboire à ce fameux garçon, il m'a peut-être trouvé sympa, c'était la première fois que je le voyais là, il se mit à me parler en arabe ! Je fut surpris ! Je sourie et je lui demande comment ça se fait qu'il sait parler l'arabe ? Il me dit "parceque je suis d'Alger!"...

          Enfin une petite anecdote...

          Je l'ai revu une fois, là c'est lui qui m'avait demandé d'où j'étais ? Je lui ai dit que j'étais de Batna...

          Il m'a dit, car tu ressembles à un would bladi...

          Je lui ai dit que moi j'étais bluffé, son apparence physique ne me prédisposais en rien à y voir un Algérois... mais plutôt un suisse !

          C'est pour dire que vraiment ces conneries de racisme, c'est vraiment les pires des conneries !

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          • #6
            Ce qu'il faut retenir, que ça n'arrive pas qu'aux autres, dès que les offres de job se raréfient, on stigmatise l'étranger de voleur de poste de travail.
            Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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            • #7
              Ah ça, ils vont pas aimer les français.
              Concernant la Suisse, elle est un peu (avec l'Autriche) en tête des pays ayant une forte progression des mouvements d'extrême droite.

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              • #8
                Que ferez vous si des citoyens des pays voisins de L'algerie viennent là ou vous habitez casser le marché du travail en acceptant des salaires dérisoires et vous retrouvez sur le banc de touche ?....
                Les algériens voient souvent les chinois d'un mauvais œil......est-ce que l'algérien est aussi xénophobe ?

                Des frontaliers qui occupent majoritairement des métiers peu qualifiés
                En Europe tout les métiers sont qualifiés...avec certificats et brevets....

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                • #9
                  Keybord, tu sais très bien qu'on a besoin de ses frontaliers, sans eux ces emplois ne seraient pas pourvus et ça représenterai une perte sèche pour les différents Cantons de la Confédération...

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                  • #10
                    Keybord, tu sais très bien qu'on a besoin de ses frontaliers, sans eux ces emplois ne seraient pas pourvus et ça représenterai une perte sèche pour les différents Cantons de la Confédération...
                    Les écoles professionnelles forment des milliers d'apprentis et ils ne trouvent pas de place de travail car un ouvrier suisse coûte chère en salaires les patrons préfèrent engagé des frontaliers qui chaque soir rentre en France avec un salaire confortable...le même travail est mieux payé en suisse qu'en France...ça peut aller au double.....

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                    • #11
                      Oui c'est sûr que le salaire en Suisse est plus attractif qu'en France, mais par contre je crois pas qu'on ai assez de nos étudiants pour tous les postes, tiens en ce moment on parle beaucoup du Japon, je veux même pas te parler de la colonie Suisse dans ce pays, donc nos jeunes cherchent aussi ailleurs et pas qu'à rester dans la Confédération... Ces salariés venus des frontières voisines on en a besoin, et tu sais mieux que moi que ceux qui paient les pots cassés c'est surtout des travailleurs extra union européenne, les turcs, les africains, les ressortissants des Balkans etc...

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                      • #12
                        En Europe tout les métiers sont qualifiés...avec certificats et brevets....
                        Où les frontaliers travaillent-ils en Suisse ?
                        Un tiers des frontaliers travaillent dans l’Arc lémanique (cantons de Genève, Neuchâtel et Vaud notamment), un peu plus d’un quart dans la région de la Suisse du nord-ouest (cantons de Bâle notamment), et un peu plus de 20% dans le canton du Tessin.
                        Je travaille dans une métropole horlogène dans la même entreprise depuis 22 ans, 90% des employés n'ont pas de certificats ou de brevets!

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