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Hommage à Mme Bouziane

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  • Hommage à Mme Bouziane

    Je ne connais pas Mme bouziane mais je trouve cet hommage beau venant du coeur et cet hommage parle d'une femme resplendissante de bonté puisqu'elle s'est occupé de ceux qui en avaient le plus besoin, les enfants malades, même après avoir pris sa retraite. Chaque vie est précieuse et quand une vie se termine, une pensée peut partir l'accompagner.

    Qu'Allah l'accueille dans son vaste paradis.

    ===

    A toi, Habiba, notre sœur

    Un choc émotionnel en lisant notre «Quotidien» du 11 avril 2006. Toi aussi tu es partie dans le plus grand silence. On te savait malade à l’étranger, sans plus. Ô combien sont tristes et regrettables les fins de carrières des professionnels de la santé publique de la ville d’Oran! Ces piliers de la santé qui, lorsque sonne le glas de la retraite, annonçant l’agonie et la mort d’une longue carrière professionnelle, sont sommés de quitter leurs postes sans ménagement aucun!

    Des milliers d’enfants oranais sont en deuil. Tu es partie discrètement. Habiba, tout le monde connaissait ton grand coeur, ta tolérance, ton nationalisme. Les enfants cancéreux que tu aidais, après ta retraite, t’appelaient Mamie Habiba.

    Tu as formé les premières sages-femmes de l’Algérie libre. Tu étais aussi une grande moudjahida, soignant tes frères et soeurs djounouds, n’oubliant pas d’aider les femmes de la campagne, à cette époque.

    Ma très chère amie et soeur de promotion du 20 juin 1950, diplômée de la faculté de médecine et de pharmacie d’Alger, la seule de l’Afrique du Nord, Mme Bouziane Habiba, née Saïd: j’ai appris ta disparition avec beaucoup de chagrin et de tristesse. A l’époque où les jeunes filles algériennes universitaires étaient rares, nous avions fait la fierté de nos villes natales, toi d’Oran et moi de Sidi Bel-Abbès. Depuis, nous sommes restées ensemble à Oran, ayant pris le flambeau de notre aînée et idole, Mme Nekkache Meriem, née Annabi, que Dieu repose son âme et lui accorde Sa Miséricorde. Ensemble aussi, en 1953, nous avions été les premières sages-femmes algériennes à l’hôpital civil d’Oran. Cette porte qui nous a été ouverte, nous la devions à l’appui d’un médecin communiste et chef de service Jean-marie Laribère, avec qui nous avions appris notre vrai métier. Qu’il repose en paix. Nous étions les premières à pratiquer l’accouchement sans douleurs, la méthode de Pavlov, au temps où la maternité était divisée en cinq pavillons, avant que celle-là ne soit construite.

    Ma très chère soeur et amie, reçois ces quelques souvenirs en hommage à ta mémoire. Nous avons exercé un très beau métier où il n’y a que de la joie, car il n’y a pas plus beau que la naissance d’un enfant dans un foyer; une maman soulagée et un papa heureux, un bébé qui crie en venant à la vie. Cette vie que l’on prend avec un cri et que l’on quitte avec le sourire. Repose en paix, pars, un jour je te rejoindrai, inchallah, au paradis.

    Mme Meftah Nadra

    Mme Cherfaoui Née Benamar

    Mme Vve Maître Abed M’hamed,

    Hadja Fatima Zohra.

    Dans le quotidien d'Oran

  • #2
    Que le plus respectueux hommage lui soit rendu !
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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