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L’Algérie deuxième importateur d’armes en Afrique

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  • L’Algérie deuxième importateur d’armes en Afrique

    Selon le rapport annuel de l’Institut international de recherche pour la paix (Sipri) sur le commerce des armements durant la période 2005-2009, l’Algérie est le deuxième importateur d’armes en Afrique avec 3,548 milliards de dollars dépensés en 2007 pour l’achat d’armes, un chiffre en constante augmentation ces dernières années.

    L’institut Sipri, basé à Stockholm (Suède), note que l’Algérie «s’est engagée dans un important processus de modernisation de ses équipements militaires qui s’est traduit par l’achat de 180 tanks, de 28 avions, de 2 sous-marins et d’un nombre significatif de systèmes de défense aérienne».

    La Russie reste le principal fournisseur d’armes pour le pays, selon les chiffres données par ce rapport publié lundi 15 mars. La politique algérienne d’armement révèle aussi une grande importance donnée aux moyens de surveillance maritime pour lutter contre les filières d’émigration clandestine. Sipri s’inquiète cependant de cette course à l’armement qui intervient alors que l’Algérie, comme beaucoup d’autres pays en Afrique, ne participe pas à l’établissement du Registre des armes conventionnelles tenu par les Nations Unies (Unroca). Initié en 1991, Unroca vise à surveiller l’accumulation d’armes dans le monde pour prévenir les risques de déstabilisation. Cette course aux armements a opposé ces cinq dernières années des pays pourtant pauvres où l’argent consacré à l’achat d’armes, avions de combat en tête, aurait pu être utilisé à meilleur escient, constate aussi Sipri.

    «Les commandes et les livraisons de ces armes potentiellement déstabilisantes ont conduit à une course aux armements dans des régions où règne la tension: Proche-Orient, Afrique du nord, Amérique du sud, Asie du sud et Asie du sud-est», note également le Sipri. Selon le responsable de l’enquête, Paul Holtom, au cours des cinq années passées, «les Etats riches en ressources naturelles ont acheté des quantités considérables d’avions de combat à prix élevé. Les pays voisins ont réagi à ces acquisitions en passant commandes à leur tour». «On peut s’interroger sur le bien fondé d’une telle allocation de ces sommes dans des régions à hauts niveaux de pauvreté», commente-t-il.

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