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Les étudiants exigent la démocratisation de l'université algérienne

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  • Les étudiants exigent la démocratisation de l'université algérienne

    Les étudiants des différentes universités algériennes ont réussi hier à tenir leur sit-in devant la Présidence. Plus d’une centaine d’étudiants venus de différentes régions du pays : Annaba, Constantine, Jijel, Skikda, Batna, Sétif, Boumerdès, Oran, Blida, Mostaganem, Tlemcen ainsi que les étudiants de l’USTHB et ceux de l’ENSSEA ont répondu à l’appel de leurs camarades pour remettre une lettre au président de la République.


    Les étudiants étaient présents dès la matinée aux alentours de la placette d’El Mouradia. Conscients de la difficulté de la tenue de ce sit-in dans un endroit aussi sensible, en l’occurrence la Présidence, les étudiants se sont rencontrés discrètement en petits groupes jusqu’à 11h, heure fixée pour la tenue de cette action. Les agents de police, présents sur place, ne se sont montrés à aucun moment violents avec les étudiants.A 11h30, une délégation de 6 étudiants présidée par un étudiant de l’USTHB a été reçue par le directeur des requêtes et des relations avec les citoyens au niveau de la Présidence.

    «Ils ont refusé d’accuser réception dans la mesure où on n’est pas un organisme agréé», a déclaré Yahia, délégué de Boumerdès à ses camarades. Dans cette lettre, les étudiants ont fait part de «la nonchalance et le manque de lucidité de certains responsables du secteur quant à la prise en charge efficiente des problèmes posés et des préoccupations de toute la communauté universitaire». Ils exigent à ce que les responsables défaillants soient identifiés et écartés. Les étudiants ont demandé la démocratisation de l’université algérienne. Ainsi, considérant que les nouvelles formations adoptées par l’université algérienne ne sont pas conformes aux standards universels et ne sont pas en adéquation avec les besoins de l’industrie algérienne ni même avec les priorités nationales de recherche, ils exigent l’évaluation de toutes les réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en associant la communauté universitaire.

    Les revendications soulevées lors des premiers rassemblements devant la tutelle ne sont pas omises. Bien au contraire, les étudiants des trois cycles ont exigé la prise en charge immédiate et effective des revendications sociopédagogiques adressées à la tutelle. Contraints de se regrouper devant la boutique du fleuriste de la placette d’El Mouradia, les étudiants hissaient des banderoles mentionnant le nom de leur université et leurs revendications. «Nous ne sommes pas venus vous voir. Nous vous demandons de respecter vos engagements. Si vous n’êtes pas compétents, partez !», lit-on sur un étendard tenu par les étudiants.

    En attendant la sortie des délégués reçus à la Présidence, leurs camarades fredonnaient des chants patriotiques tels que Kassamane et Min djibalina. Ils scandaient également des slogans hostiles à Harraoubia. Le sit-in s’est terminé sans grabuge. Les étudiants se sont dispersés dans le calme.


    El Watan
    -
    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
    -

  • #2
    Ils ont interpellé Bouteflika sur la crise universitaire.


    Les étudiants à la Présidence

    Les étudiants, qui espéraient être reçus par un responsable au siège d’El-Mouradia, n’ont eu droit finalement qu’au dépôt d’une lettre ouverte au président de la République au niveau de la direction des requêtes et des relations avec les citoyens, instance relevant de la Présidence.

    L’appel lancé par la Coordination nationale estudiantine a eu un écho favorable auprès des étudiants de plusieurs universités du pays dont celles de l’USTHB, de Dély-Ibrahim, de Blida, d’Oran, de Constantine, de Annaba, de Guelma, de Mostaganem, de Jijel et de Skikda. En effet, un peu plus d’une centaine d’étudiants ont tenté de tenir un sit-in de protestation devant le siège de la Présidence. Convaincus de l’impossibilité de parvenir jusqu’à l’entrée d’El-Mouradia, les étudiants ont préféré rallier le point de rendez-vous par petit groupe pour éviter les entraves qui les attendraient sur leur itinéraire. Évidemment, les alentours de la Présidence ont été sécurisés dès les premières heures de la matinée. Les agents de sécurité en civil ont devancé les étudiants qui arrivaient par groupe de trois ou quatre. Des petits rassemblements se formaient aux alentours de la place du Golfe au fil des heures. Vers 11h, les étudiants éparpillés commençaient à sortir de leurs cachettes pour se rassembler et s’ébranler vers la Présidence quadrillée par un dispositif de sécurité. Un des agents tente de raisonner les étudiants qui insistaient pour se rapprocher du siège et y déposer leur requête. “Vous avez tous suivi ce qui s’est passé en Égypte et ce qui se passe en Libye actuellement. Trop de sang a coulé. Vous désignez un représentant qui ira déposer votre requête et c’est tout”.
    Les étudiants refusent de l’entendre de cette oreille-là et le chahutent : “Non ! Chaque université a son propre représentant. Ils seront six ou sept”, expliquent-ils. L’agent insiste : “Reculer jusqu’au fleuriste et dégager la route et les passages piétons.” Un des étudiants de Boumerdès lui réplique : “Monsieur, on est venu pour un sit-in devant la Présidence et non devant le fleuriste.”

    Finalement, c’est devant le fleuriste du Golfe que les étudiants seront contraints de tenir leur rassemblement. Chaque université exhibera sa banderole et les pancartes résumant la situation de crise multiforme au sein de l’université sous les éternels slogans estudiantins notamment “Ministère sans décision”, “Harraoubia dégage” ou encore “Rendez-nous notre dignité” et le chant de l’hymne national.

    Il faut signaler à ce propos que l’une des pancartes exhibées par les grévistes a soulevé la colère de certains étudiants et étudiantes en soulignant que “celle-ci n’a pas lieu d’être car nous ne faisons pas de la politique, nous sommes là pour des revendications sociopédagogiques tout simplement”. On pouvait lire sur la pancarte contestée : “Nous ne sommes pas venus vous voir, nous demandons de respecter vos engagements ; si vous n’êtes pas compétents partez !”

    Au moment où les étudiants tenaient donc leur sit-in sur le trottoir et devant le fleuriste en scandant à tue-tête les habituels slogans, six délégués ont été invités au siège d’El-Mouradia pour y déposer la lettre ouverte destinée au président de la République. Les grévistes ont délégué un représentant pour chaque région : Boumerdès pour le Centre, Constantine pour l’Est, Oran pour l’Ouest et l’ex-Institut des statistiques sous la direction d’un représentant de l’USTHB. C’est vers 11h30 que la délégation des six étudiants a été “escortée” vers la Présidence. L’attente sera longue et fera croire que la délégation a été reçue par un responsable. Ce n’était malheureusement pas le cas puisque plus d’une heure après, les membres de la délégation rejoindront la foule d’étudiants qui s’impatientaient de savoir qui les a reçus. “Personne ne nous a reçus. Tout ce temps passé à la Présidence, c’était pour les procédures administratives uniquement”, lance le délégué du Centre. Et d’ajouter : “Nous avons été orientés vers la direction des requêtes et des relations avec les citoyens.”
    Ce qui a provoqué l’ire de ses camarades. Pour les calmer, le délégué les informe que “l’essentiel c’est que nous avons déposé notre requête”. Mais comme les étudiants ne sont pas structurés, il ne leur a pas été délivré d’accusé de réception. Déçus, les étudiants finiront par s’y remettre très vite en affirmant que “l’objectif de notre action était de déposer la requête à la Présidence ; c’est fait”. Quant à la suite du mouvement, à quelques jours des vacances, les délégués nous diront : “Nous ne pouvons décider à nous seuls. Des assemblées générales auront lieu pour définir notre position. Mais une chose est sûre, nous ne pensons pas aux vacances et nous ne baisserons pas les bras. Nous voulons du concret et d’autres actions seront décidées ultérieurement”. En outre, dans la lettre ouverte destinée au président de la République, les étudiants font part “de leur préoccupation quant à la situation alarmante qui gangrène l’université dans un climat de tension”. Reconnaissant que “l’État a mis les moyens financiers pour l’émergence d’une université performante et d’excellence, cependant la gestion est hasardeuse où l’improvisation et le bricolage ont été privilégiés à la concertation et la réflexion”. Ceci, notent les étudiants, a eu des conséquences fâcheuses dont la dégradation de la qualité de la formation et du cadre sociopédagogique et les perpétuelles contestations. Et d’ajouter : “En raison de l’incompétence des uns et de l’irresponsabilité et de l’égoïsme des autres, l’avenir de l’université est incertain et continue d’alimenter notre désarroi”.

    Les étudiants s’interrogent jusqu’à quand devons nous tolérer la fuite de l’élite universitaire et des nouveaux diplômés ? du phénomène de la hogra ? du clientélisme ?... Pour les étudiants, “votre clairvoyance et votre pouvoir de décision conjugués à notre farouche détermination finiront par venir à bout de toutes les forces d’inertie à l’origine de ce marasme généralisé”. Mais pour cela, il faudrait démocratiser l’université, prendre en charge immédiatement et effectivement les revendications, doter l'université de moyens pédagogiques et l’impliquer dans l’essor de l’économie nationale.

    NEÏLA B., Liberté
    -
    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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    • #3
      j'ai cherché le cv de notre misitre je ne l'ai pas encore trouvé...l'algerie a honte d'afficher le cursus de leurs fonctionnaire....
      ce que nous demandons parmis les priorités c'est d'afficher sur les sites net de chaque organisme d'état université, ecole, administration, etc
      le profil de chaque cadre...comme ça d'une part on estime bien le cadre car souvent de grand cadre sont méconnue et sont en prioie a la raillerie et d'autre part beaucoup d'incopetatnts et d'injectées occuppent des places qui ne leurs correspond pas. ils sont là pour couvrir un interet occulte. et leurs propre interet et pour se dédouaner ils collent leurs incompetan,ces sur le gouvernement...le gouvernemnt doit agir dans la trasparence c'est mieux pour tout le monde.....

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      • #4
        @NewYork,

        j'ai cherché le cv de notre misitre je ne l'ai pas encore trouvé...l'algerie a honte d'afficher le cursus de leurs fonctionnaire....
        Ce n'est pas étonnant. C'est une pratique ancienne du pouvoir despotique. Ces gens ont beaucoup de choses à cacher.

        Ne t'es-tu pas demandé quel est le secret de la longévité du ministre de l'éducation nationale ?

        Pour les C.V, voici les liens :

        MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE : http://www.premier-ministre.gov.dz/i...id=292&Itemid=

        MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE: : http://www.premier-ministre.gov.dz/i...id=281&Itemid=

        P.

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        • #5
          J'ai regardé hier une emission sur canal algerie avec des representant des etudiants et 03 recteurs , bejaia, boumerdes et eni , mais point de representant du ministere saboteur hourraibia , donc le debat etait faussé d'avance , mais bon , vaut mieux que rien , a noter seulement que c'est toujours les meme qui construisent et toujours les meme qui detruisent .
          Ce qui a retenu mon attention :
          - Les representant des etudiants ne savent meme pas ce qu'ils veulent , ils sont brouillon ,melangent tout , se permettent de porter des jugements sur ce qui les depassent de loin , tétus
          et totalement irresponsable et j'm'enfoutiste , a l'image de celui de tlemcen , qui de la requete d'abrogation du decret de la honte totalement justifiée , veut mordicus l'abrogation de la loi 06/08 .pas moins . et croyez moi , meme si cela etait fait , il demandera l'abrogation de la ...constitution . desesperant .
          Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

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          • #6
            Les étudiant vont ainsi pouvoir voter pour choisir leur profs, les dates d’examens, et puis les barèmes aussi, tant qu'à faire... On marche sur la tête dans ce pays...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              j'ai cherché le cv de notre misitre je ne l'ai pas encore trouvé...l'algerie a honte d'afficher le cursus de leurs fonctionnaire....
              sur le site du gouvernement....

              il a commencé par BAC E mention excellent à khaznadar.

              a ce niveau je peux certifier que jeune il a été brillant.

              le reste sur le site
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                La dernière revendication, selon des amis, c'est l'emploi garantit à la sortie des études... Faut qu'ils se calment les gosses là...
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #9
                  Bon arrêtez donc votre politique de la chaise vide !

                  @ Ott : Ton ton suffisant montre à quel point tu ignore les réalités du terrain ! Il faut choisir tes sources mieux que ça !!


                  Passons !


                  Béjaïa le 23/02/2011

                  Collectif des enseignants

                  Université de Béjaïa

                  Réponse au communiqué du

                  Conseil des Ministres du 22/02/2011



                  Réuni au niveau de la salle 14, bloc 01 (campus d’Aboudaou), ce jour le mercredi 23 février 2011, à 10 heures, et après lecture de l’extrait du communiqué du conseil des ministres en date du 22/02/2011, nous, collectif des enseignants (issu de l’assemblée générale du 20/02/2011),

                  * Considérons que l’abrogation du décret 10-315, du 13 décembre 2010, est une victoire de la mobilisation des étudiants, malgré la répression qu’ils ont subie.
                  * Considérons que cette abrogation n’est qu’une tentative d’apaisement circonstancielle ne constituant nullement une réponse durable aux véritables préoccupations de la communauté universitaire. Le risque de promulgation d’un texte similaire relevant du même esprit de fuite en avant n’est pas écarté.
                  * Dénions à la CNCE (Conférence Nationale des Chefs d’Etablissements) la qualité d’autorité pédagogique et considérons que ses membres ne sont que le prolongement de ceux qui les ont nommés.
                  * Exigeons la mise en place du principe électif dans l’occupation des postes de responsabilité pédagogique : Election des Recteurs (Présidents), Doyens, Chefs de Départements…
                  * Exigeons la reconnaissance des comités pédagogiques élus des étudiants.
                  * Refusons la subordination des parcours de formation universitaires à l’économie dont l’état actuel est discutable.
                  * Demandons la tenue des Etats Généraux du secteur de l’enseignement supérieur, cadre adéquat pour un débat constructif et serein pour procéder à une évaluation objective et scientifique des systèmes LMD et classique, avec les acteurs élus de l’université.

                  La mobilisation doit être maintenue pour une dynamique à même de poser et d’imposer les débats de fond sur les voies, textes et moyens pour l’aboutissement vers une université performante où le principe de la gestion démocratique garantira le respect de la norme pédagogique, scientifique et objective par sa consécration effective. A cet effet, nous réitérons la nécessité et notre volonté d’agir avec toutes les universités d’Algérie pour impulser une dynamique allant dans ce sens.

                  Collectif des enseignants issu de l’A. G.


                  Coordination locale des étudiants de Béjaïa

                  Déclaration / appel n°01



                  Suite au mouvement de protestation des étudiant(e)s de l’université de Béjaïa, nous, forces agissantes ; comités pédagogiques des différents départements, comités de cités et associations estudiantines, réunis le 24/02/2011 à la salle Mohamed HAROUN, nous nous sommes dotés d’un cadre de lutte rassembleur, appelé Coordination Locale des Etudiants de Béjaïa (C.L.E.)pour faire face aux attaques répétés conte l’université publique.

                  Nous C.L.E. de Béjaïa, considérant le décret présidentiel n°10-315, n’étant qu’une suite aux réformes visant à démanteler le caractère public de l’université. En effet, l’instauration de la carte universitaire en 1989, la dissolution de l’office national de la recherche scientifique (ONRS), la précipitation de la mise à mort programmée de l’ancien système sans évaluation et sans concertation des acteurs concernés (étudiant(e)s, enseignant(e)s) ne va que dans la logique de dévalorisation des diplômeset la destruction du secteur public, qui ne sert qu’une classe dirigeante.

                  La réponse du conseil des ministres ne répond nullement aux attentes légitimes des étudiant(e)s et ne résout aucunement la crise profonde de l’université algérienne, mais aggrave davantage la situation en confinant l’autorité pédagogique aux recteurs, nous réduisant, nous étudiant(e)s à des figurants spectateurs de la déchéance de notre avenir.

                  Des étudiant(e)s en sit-in devant le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), ont été dispersés par la force, bastonnés et passés à tabac, nous dénonçons cette réponse violente de la tutelle, qui n’est quesourde oreille, mépris et répression.

                  Parce que notre avenir est dans notre unité, camarades étudiantes et étudiants, nous interpellons vos consciences afin de barrer la route à toutes manœuvres de la tutelle.



                  Ensemble pour une université de service public, gratuite, critique et de qualité !


                  CLE, Béjaïa, le 27.02.2011.


                  Coordination Locale des Etudiants de l’Université de Béjaïa

                  C.L.E.


                  Plate-forme de revendications

                  * Pour une gestion démocratique de l’université.
                  * Tenue des états-généraux pour l’évaluation des deux systèmes.
                  * Moratoire sur les réformes universitaires.
                  * Le refus de la soumission de l’université au secteur économique (indépendance de l’université).
                  * Reconnaissance du comité pédagogique comme seul représentant légitime des étudiants, et attribution des locaux à usage de bureaux.
                  * Le maintien du système classique et du concours Magister avec plus de postes.
                  * Accès au Master sans conditions.
                  * Amélioration de l’encadrement sur les plans qualitatif et quantitatif.
                  * La prise en charge des stages par l’université.
                  * La construction d’un CHU pour les étudiants en médecine.
                  * La création des écoles doctorales au niveau de chaque département.
                  * Construction d’un centre culturel universitaire au niveau du Campus Aboudaou.
                  * Accès libre et gratuit à l’école d’enseignement intensif de langues (CEIL).



                  VIVE LA LUTTE, CAR SEULE LA LUTTE PAYE



                  Coordination Nationale Autonome des Etudiants

                  C.N.A.E

                  Plate-forme de revendication de l'université algérienne







                  I- Le Volet Pédagogique



                  1- La démocratisation de l'université algérienne (élection des responsables de l'université : Recteurs, Doyens, Chefs de Départements …, Prise de décision avec concertation entre les différentes parties qui composent la communauté université).

                  2- La reconnaissance des comités autonomes comme seul et unique représentant légitime des étudiants.

                  3- La dissolution des organisations satellites.

                  4- L'unification de la carte d'étudiant avec accès libre à toutes les universités ainsi qu'à toutes les résidences universitaires.

                  5- Tenue d'Etats Généraux de l'université pour l'évaluation des deux systèmes.

                  6- Elaboration des textes régissant les deux systèmes aves concertation des acteurs concernés.

                  7- Le maintien des deux systèmes et laisser le choix aux étudiants.

                  8- Réouverture des concours Magistère avec plus de postes.

                  9- Accès au Master I et II sans conditions pour tous les titulaires de diplôme de licence.

                  10- Ouverture de nouvelles filières dans des universités en fonction de la demande.

                  11- Réouverture des départements de traduction et interprétariat au niveau national.

                  12- La valorisation des diplômes universitaires et des instituts et leur reconnaissance par la fonction publique.

                  13- La réhabilitation de l'école CAPA au niveau de toutes les universités conformément à l'ancienne loi avec accès sans conditions.

                  14- L'assurance de postes d'emploi décents pour tous les étudiants diplômés.

                  15- La possibilité pour les titulaires de diplôme de licence d'accéder aux postes de l'enseignement secondaire.

                  16- La généralisation des langues étrangères dans les enseignements moyen, secondaire et universitaire.

                  17- Création des centres de recherche et d'un organe de recherche national et leur dotation d'un budget conséquent.

                  18- Décréter l'enseignement du service public comme constante nationale.



                  II- Le Volet Social



                  1- Une meilleure prise en charge de l'étudiant sur le plan social.

                  2- L'augmentation de la bourse d'études à 15000 DA/ 3 Mois au minimum avec possibilité de révision en fonction de l'évolution des conditions de vie (Echelle mobile des bourses).

                  3- L'amélioration du service de transport universitaire, réduction des prix du transport en commun pour tous les étudiants, l'assurance des déplacements pour les étudiants du Sud.

                  4- Construction d'infrastructures conséquente.

                  5- La dotation de toutes les universités de différents moyens de loisirs et de divertissement.

                  Pour une université publique, performante, moderne et progressiste.
                  Et pour finir

                  Union des Etudiants Algériens de France


                  Communiqué


                  L’université algérienne est secouée par un mouvement de grève et de protestation estudiantin depuis plusieurs semaines. Malgré la légitimité des revendications pédagogiques et sociales des étudiants, la violence et la répression ont été la seule réponse apportée par les pouvoirs publics.

                  La situation de crise et de malaise qui caractérise l’université algérienne depuis plusieurs décennies est l’aboutissement d’une succession de réformes sans fond et de contenant sans contenus. Fragilisant ainsi la communauté universitaire et l’avenir de l’enseignement et de la recherche scientifique dans le pays.

                  L’Union des Etudiants Algériens de France (UEAF), dénonce le mépris et condamne la répression et l’usage de la violence engagés contre les étudiants par les forces de l’ordre ainsi que les organisations satellitaires du pouvoir au sein de l’université.

                  L’UEAF exprime sa solidarité et son soutien à la communauté universitaire et au mouvement estudiantin en lutte en Algérie.

                  L’UEAF soutient les revendications du mouvement estudiantin et appelle à :
                  • La démocratisation de l'université algérienne, par la mise en place des conseils élus démocratiquement, représentant l’ensemble de la communauté universitaire (enseignants, personnels et étudiants)
                  • La reconnaissance des représentants étudiants issus du mouvement
                  • La Tenue d'Etats Généraux de l'université pour l'évaluation de l’ensemble des réformes et la mise en place de l’université de demain
                  • La revalorisation des diplômes de l’enseignement supérieur et le renforcement de la recherche scientifique
                  • Amélioration des conditions d’accueil, de vie et d’étude dans les campus universitaires (Revalorisation des bourses, amélioration des conditions d’hébergement de transports et de restauration, etc.)

                  15/03/2011

                  ../..
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                  Commentaire


                  • #10
                    En effet des gosses qui se permettent de donner un avis sur comment gérer une université, le monde à l'envers.

                    Il n'y a qu'un fonctionnement possible de l'université, la méritocratie, et non la démocratie, ça va pas la tête, les gens sont devenus fous dans ce pays...

                    Quant à l'histoire du boulot garantit à la sortis, ce sont des amis à Alger, à l'USTHB, qui me l'ont confirmé.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Ainsi, considérant que les nouvelles formations adoptées par l’université algérienne ne sont pas conformes aux standards universels et ne sont pas en adéquation avec les besoins de l’industrie algérienne ni même avec les priorités nationales de recherche, ils exigent l’évaluation de toutes les réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en associant la communauté universitaire.
                      L'uni n'as pas besoin d'une démocratisation mais d'une modernisation et de restructuration et surtout d'adaptations de la formation aux normes internationales....

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                      • #12
                        Ott je croit que tu confonds entre les revendications des étudiants du système LMD ,et celles des doctorants, magistères, étudiants du système classique qui sont appuyés par les enseignants et que imprévisible vient de poster.
                        All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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                        • #13
                          @obladioblada

                          La démocratisation est un slogan qui n'est pas adapté à l'université, c'est le moins pire des système pour la gestion de la cité, mais n'a pas sa place dans l'université. La méritocratie est la ligne directrice de comment doit fonctionner une université. Le postulat de base me semble donc erroné... Il y a certaines universités ou l'idée d'une évaluation du cours, et de l'enseignement, fait son chemin, mais butte à la résistance d'un corps enseignant qui a du mal à accepter de se faire juger par ses étudiants comme ça se pratique dans certains établissements élitistes dans le monde, et dans l'ensemble des établissement privés...

                          Ensuite, une réforme est toujours nécessaire, elle est partie intégrante du fonctionnement de l'enseignement supérieur, car c'est le lieux de la transmission des outils de la réflexion. Evidemment que la réflexion sur son propre fonctionnement est nécessaire.
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            Les étudiants exigent la démocratisation de l'université algérienne

                            L'université devrait instaurer le numerus closus. il faut réduire le nombre d'étudiants au profit de la qualité de l'enseignement.

                            L'Université pour tous, ça date de l'époque soviétique. n'est-ce pas?
                            le DRS contrôle toute la Galaxie

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                            • #15
                              ott!!!!! c'est quoi cette groosse mocheté que tu as posté!

                              Les étudiant vont ainsi pouvoir voter pour choisir leur profs, les dates d’examens, et puis les barèmes aussi, tant qu'à faire... On marche sur la tête dans ce pays...

                              tu fais dans la desinformation et le mensonge mtn!!!
                              qui t'a dit que les étudiants demandent à voter pour choisir leurs leurs profs!!!!

                              la democratisation de l'université algerienne, c'est permettre aux édutiant de s'organiser en associations, club en dehors des organisations FLN, RND, MSP!!
                              tu ne sais pas peut etre les etudiants algeriens n'ont aucun cadre associatif réellement representatif! ceci est voulu par la tutelle et le pouvoir en general! reduisant ainsi l'université algerienne à gigantesque animalier sans avis à donner!!

                              la democratisation de l'université c'est aussi choisir les recteurs via un vote democratique de la part du personnel universitaire "corps enseigant"!! qui savent plus que tout autre qui est le plus competent pour la gestion de l'université!!!
                              alors que mtn il est nommé par decret de "fakhamatouhou"!!
                              au meme titre qu'un ministre!! c'est une maniere de bien assoir la dictature partout!

                              avec saadi on pourrait comprendre que c'est l'homme que tu n'aimes pas!
                              je vois malheureusement que tu n'aimes pas les étudiants aussi!!
                              tu t'acharnes contre tout élan démocratique émanant de la vraie société civile!
                              tu te discredites royalement

                              fouad-dz

                              franchement ton message est plein de heine envers les etudiants algeriens ! ils ont été magistraux lors de cette émission TV! on a vu les responsables universitaires destabilisés ne trouvant rien de concret et de credible à donner comme reponse! à part le mensonge!!!

                              les étudiants ont droit de regard sur la gestion de l'université! c'est des universitaires! l'élite du pays!! ce ne sont pas les locataire d'un zoo! ni d'une creches pour les moins de 4ans!!
                              ne t'inquietes pas ils sont jeunes, matures, sages, responsables, intelligents, vifs,libres, motivés , politisés et révolutionnaires!
                              ils ne cherchent pas "elzit wa ssoukar"!! leur nouriture est autre!
                              ils sont formidables! ils veulent nourire et liberer leurs esprits!
                              qu'elle est belle l'image qu'ils donnent de la jeunesse algerienne! vous preferez peut ete celle des "houmistes d'alger"!!!


                              les etudiants veulent la démocratisation de l'université, en réalité il demandent la démocratisation réelle de l'algerie!
                              car liberation de l'université, c'est la liberation des jeunes forces vives de la nation!!

                              ce mouvement estudiantin vous fait peur

                              ta vision de l'université est purement "kadafienne"!!!

                              je suis convaincu que de part notre experience et histoire, le changement democratique en algerie ne se fera pas par une revolte à la tunisienne mais par une réorganisation et une prise de conscience profonde au sein de la société civile...

                              je suis tres optimiste..vive la jeunesse algerienne
                              vive la liberté, vive la démocratie, et vive l'Algérie
                              nous vaincrons

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