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Karl Rove l'éminence grise et le cerveau de G.Bush s'en va et est remplacé par Joël Kaplan qui était jusqu'alors directeur du budget à la Maison Blanche
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Alors que George Bush est au plus bas dans les sondages, la réorganisation de son équipe présidentielle bat son plein. Pour faire face aux critiques, y compris au sein de sa majorité, le président américain a modifié en quelques jours le paysage politique de la Maison Blanche. Karl Rove, secrétaire général adjoint de la Maison Blanche et l'un des conseillers politiques les plus écoutés de George W. Bush, abandonne ses fonctions pour se consacrer à présent "à l'aspect stratégique des choses", à l'approche des élections parlementaires de novembre, a indiqué, mercredi 19 avril, la Maison Blanche. Il sera remplacé par Joël Kaplan, actuellement directeur du budget à la Maison Blanche. "Cela va enlever un poids à Karl", a déclaré un responsable de la Maison blanche.
Enfant prodige de la politique américaine, Karl Rove est pourtant passé par six universités sans décrocher le moindre diplôme. En 1973, à 22 ans, il mène sa première campagne victorieuse – et la seule qu'il ait jamais faite en son nom – pour devenir président des étudiants républicains. A l'époque, George Bush père, qui dirige alors le comité national du Parti républicain, le soutient. En 1980, lorsque l'ancien président américain se présente aux primaires républicaines pour la candidature à l'élection présidentielle, Karl Rove est le premier collaborateur recruté par M. Bush. En 1993, George Bush fils fait appel à lui, à son tour, pour l'aider à enlever, l'année suivante, le siège de gouverneur du Texas. Leur collaboration et leur amitié se consolident au fil des années et des victoires. Karl Rove deviendra le gourou politique de Georges W. Bush, guidant la carrière du président américain d'une main de maître.
A peine installé à la Maison Blanche en 2001, M. Rove commence à travailler à la campagne de 2004. Des décisions comme la hausse des taxes sur les importations d'acier et la loi sur les subventions agricoles portent sa marque. Il fut aussi l'un des principaux stratèges de la "guerre contre le terrorisme" menée par le président américain. M. Rove sera mis en cause, en 2003, dans l'affaire Valérie Plame, l'agent de la CIA dont le nom fut révélé au public par une fuite dans la presse. Soupçonné d'être à l'origine de cette fuite, il a reçu le soutien de George W. Bush
DÉMISSION DU PORTE-PAROLE
Le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan, a également annoncé sa démission mercredi. "Ce sera dur de remplacer Scott. Mais il a néanmoins pris sa décision et je l'accepte", a déclaré George Bush, avant d'ajouter en direction de l'intéressé : "Un jour ou l'autre, nous serons tous les deux au Texas dans des rocking-chairs et nous nous raconterons le bon vieux temps." M. Bush a également rendu hommage à l'action de M. McClellan, qui a travaillé "avec élégance et intégrité".
"Cela a été un privilège et un honneur extraordinaires de vous servir pendant plus de sept ans, notamment au cours des deux années et neuf mois passés comme porte-parole", a déclaré M. McClellan dans les jardins de la Maison Blanche aux côtés du président. "La Maison Blanche traverse une phase de transition, un changement peut être utile", a ajouté M. McClellan. Le nom de son successeur n'a pas été annoncé, mais il a évoqué une période de transition de deux à trois semaines.
Scott McClellan avait été nommé à ce poste en juin 2003, peu après l'attaque américaine en Irak. Il s'est attaché à défendre devant les journalistes américains les choix politiques du président Bush, notamment en matière de renseignement et de lutte antiterroriste.
Le départ de M. McClellan est le troisième changement dans l'entourage proche de M. Bush au cours des derniers jours, après les nominations d'un nouveau chef de cabinet et d'un nouveau directeur aux affaires budgétaires, Rob Portman.
Par Le Monde
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Alors que George Bush est au plus bas dans les sondages, la réorganisation de son équipe présidentielle bat son plein. Pour faire face aux critiques, y compris au sein de sa majorité, le président américain a modifié en quelques jours le paysage politique de la Maison Blanche. Karl Rove, secrétaire général adjoint de la Maison Blanche et l'un des conseillers politiques les plus écoutés de George W. Bush, abandonne ses fonctions pour se consacrer à présent "à l'aspect stratégique des choses", à l'approche des élections parlementaires de novembre, a indiqué, mercredi 19 avril, la Maison Blanche. Il sera remplacé par Joël Kaplan, actuellement directeur du budget à la Maison Blanche. "Cela va enlever un poids à Karl", a déclaré un responsable de la Maison blanche.
Enfant prodige de la politique américaine, Karl Rove est pourtant passé par six universités sans décrocher le moindre diplôme. En 1973, à 22 ans, il mène sa première campagne victorieuse – et la seule qu'il ait jamais faite en son nom – pour devenir président des étudiants républicains. A l'époque, George Bush père, qui dirige alors le comité national du Parti républicain, le soutient. En 1980, lorsque l'ancien président américain se présente aux primaires républicaines pour la candidature à l'élection présidentielle, Karl Rove est le premier collaborateur recruté par M. Bush. En 1993, George Bush fils fait appel à lui, à son tour, pour l'aider à enlever, l'année suivante, le siège de gouverneur du Texas. Leur collaboration et leur amitié se consolident au fil des années et des victoires. Karl Rove deviendra le gourou politique de Georges W. Bush, guidant la carrière du président américain d'une main de maître.
A peine installé à la Maison Blanche en 2001, M. Rove commence à travailler à la campagne de 2004. Des décisions comme la hausse des taxes sur les importations d'acier et la loi sur les subventions agricoles portent sa marque. Il fut aussi l'un des principaux stratèges de la "guerre contre le terrorisme" menée par le président américain. M. Rove sera mis en cause, en 2003, dans l'affaire Valérie Plame, l'agent de la CIA dont le nom fut révélé au public par une fuite dans la presse. Soupçonné d'être à l'origine de cette fuite, il a reçu le soutien de George W. Bush
DÉMISSION DU PORTE-PAROLE
Le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan, a également annoncé sa démission mercredi. "Ce sera dur de remplacer Scott. Mais il a néanmoins pris sa décision et je l'accepte", a déclaré George Bush, avant d'ajouter en direction de l'intéressé : "Un jour ou l'autre, nous serons tous les deux au Texas dans des rocking-chairs et nous nous raconterons le bon vieux temps." M. Bush a également rendu hommage à l'action de M. McClellan, qui a travaillé "avec élégance et intégrité".
"Cela a été un privilège et un honneur extraordinaires de vous servir pendant plus de sept ans, notamment au cours des deux années et neuf mois passés comme porte-parole", a déclaré M. McClellan dans les jardins de la Maison Blanche aux côtés du président. "La Maison Blanche traverse une phase de transition, un changement peut être utile", a ajouté M. McClellan. Le nom de son successeur n'a pas été annoncé, mais il a évoqué une période de transition de deux à trois semaines.
Scott McClellan avait été nommé à ce poste en juin 2003, peu après l'attaque américaine en Irak. Il s'est attaché à défendre devant les journalistes américains les choix politiques du président Bush, notamment en matière de renseignement et de lutte antiterroriste.
Le départ de M. McClellan est le troisième changement dans l'entourage proche de M. Bush au cours des derniers jours, après les nominations d'un nouveau chef de cabinet et d'un nouveau directeur aux affaires budgétaires, Rob Portman.
Par Le Monde