Genève, 15/03/11- L'Algérie devrait faire preuve de décence et d'humilité et s'inspirer des avancées démocratiques de son voisin au lieu de l'attaquer, a déclaré, mardi, l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale.
L'Algérie est mal placée pour donner des leçons au Maroc en matière des droits de l'homme. Un pays qui peine à solder son passé douloureux et à respecter les droits humains de son propre peuple, devrait faire preuve de décence et d'humilité en s'inspirant des avancées démocratiques de son voisin au lieu de le critiquer, a indiqué M. Hilale.
Le diplomate marocain répondait à la délégation algérienne, qui a ressassé ses habituelles allégations sur la situation des droits de l'homme au Maroc, lors de la 16ème Session du Conseil des Droits de l'Homme (CDH) de l'ONU.
L'ambassadeur marocain a ajouté que cette délégation confirme ainsi, l'aveuglement de la diplomatie algérienne par l'affaire du Sahara marocain, alors que le monde arabe vit un moment de gravité.
Et M. Hilale d'expliquer : alors que le Maroc est félicité par le Secrétaire Général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, ainsi que par les grandes capitales du monde, pour les chantiers majeurs de régionalisation et de réforme constitutionnelle globale et profonde, initiés par SM le Roi, dans son discours de la semaine dernière, l'Algérie est, en revanche, clouée au pilori dans les rapports annuels et spéciaux de toutes les ONG, des mécanismes onusiens des droits de l'homme ainsi que dans la presse internationale.
Ces rapports, a-t-il ajouté, critiquent tous et à l'unanimité les violations systématiques des droits de l'homme commises en Algérie et l'appellent à assumer ses obligations nationales et internationales, en matière de respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Malheureusement, force est de constater que la démocratie n'est pas à encore l'ordre du jour de l'Algérie, a-t-il déploré.
Alors que l'ensemble de la région du Maghreb s'est inscrit dans une dynamique historique en faveur de la démocratie, la consolidation de l'Etat de droit et le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, a signalé le diplomate marocain, l'Algérie peine à regarder en face son passé, à prendre des décisions courageuses pour son présent et à façonner démocratiquement son avenir.
Il a précisé que depuis les années 90, le Maroc a montré la voie pour un Maghreb démocratique, respectueux des droits de l'homme et intégré économiquement. Bien plus, le Maroc veut avancer avec l'Algérie et non pas contre l'Algérie. Or, avec son obsession maladive du Sahara marocain, l'Algérie semble en déphasage total avec l'ambition maghrébine du Maroc et des autres pays du grand Maghreb, et affreusement déconnectée des mutations profondes en cours dans notre région, a encore déploré M. Hilale.
Au lieu de harceler le Conseil des droits de l'homme avec ses philippiques anti-marocaines et ses élucubrations principielles sur l'autodétermination, l'ambassadeur algérien aurait été mieux inspiré de répondre aux rapports accablants des ONG et des mécanismes onusiens sur les droits de l'homme et de défendre le déficit démocratique dans son pays, a-t-il lancé.
A ce propos, M. Hilale a invité le diplomate algérien à répondre aux Rapports de HRW de 2011, d'Amnesty International de 2011, de la FIDH 2010, du Département d'Etat américain de 2009 et de la FIDH et de l'OMCT en 2010 sur son pays et qui ont, a-t-il précisé, fait savoir que l'Algérie a continué de connaître des violations généralisées des Droits de l'homme et confirmé que les autorités de ce pays ont harcelé des défenseurs des droits humains, des avocats et des journalistes, dont certains ont fait l'objet de poursuites pour avoir critiqué des responsables gouvernementaux et dévoilé la "Mal-vie" des Algériens.
Ces rapports ont également révélé que "la torture continue dans les centres de détention" algériens et confirment l'état de fébrilité et de grande précarité de la situation des droits de l'homme en Algérie.
L'ambassadeur marocain a conclu que s'il y a des situations qui requièrent vraiment l'attention du Conseil de droits de l'homme, c'est bien celles de l'Algérie en général, et des camps de Tindouf en particulier. N'en déplaise au défenseur algérien intéressé et sélectif des principes des droits de l'homme, ces deux territoires demeurent malheureusement fermés aux ONG internationales, aux délégations officielles et à la presse internationale, au grand désespoir des authentiques défenseurs des droits de l'Homme dans le monde, a-t-il fait observer
MAP
L'Algérie est mal placée pour donner des leçons au Maroc en matière des droits de l'homme. Un pays qui peine à solder son passé douloureux et à respecter les droits humains de son propre peuple, devrait faire preuve de décence et d'humilité en s'inspirant des avancées démocratiques de son voisin au lieu de le critiquer, a indiqué M. Hilale.
Le diplomate marocain répondait à la délégation algérienne, qui a ressassé ses habituelles allégations sur la situation des droits de l'homme au Maroc, lors de la 16ème Session du Conseil des Droits de l'Homme (CDH) de l'ONU.
L'ambassadeur marocain a ajouté que cette délégation confirme ainsi, l'aveuglement de la diplomatie algérienne par l'affaire du Sahara marocain, alors que le monde arabe vit un moment de gravité.
Et M. Hilale d'expliquer : alors que le Maroc est félicité par le Secrétaire Général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, ainsi que par les grandes capitales du monde, pour les chantiers majeurs de régionalisation et de réforme constitutionnelle globale et profonde, initiés par SM le Roi, dans son discours de la semaine dernière, l'Algérie est, en revanche, clouée au pilori dans les rapports annuels et spéciaux de toutes les ONG, des mécanismes onusiens des droits de l'homme ainsi que dans la presse internationale.
Ces rapports, a-t-il ajouté, critiquent tous et à l'unanimité les violations systématiques des droits de l'homme commises en Algérie et l'appellent à assumer ses obligations nationales et internationales, en matière de respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Malheureusement, force est de constater que la démocratie n'est pas à encore l'ordre du jour de l'Algérie, a-t-il déploré.
Alors que l'ensemble de la région du Maghreb s'est inscrit dans une dynamique historique en faveur de la démocratie, la consolidation de l'Etat de droit et le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, a signalé le diplomate marocain, l'Algérie peine à regarder en face son passé, à prendre des décisions courageuses pour son présent et à façonner démocratiquement son avenir.
Il a précisé que depuis les années 90, le Maroc a montré la voie pour un Maghreb démocratique, respectueux des droits de l'homme et intégré économiquement. Bien plus, le Maroc veut avancer avec l'Algérie et non pas contre l'Algérie. Or, avec son obsession maladive du Sahara marocain, l'Algérie semble en déphasage total avec l'ambition maghrébine du Maroc et des autres pays du grand Maghreb, et affreusement déconnectée des mutations profondes en cours dans notre région, a encore déploré M. Hilale.
Au lieu de harceler le Conseil des droits de l'homme avec ses philippiques anti-marocaines et ses élucubrations principielles sur l'autodétermination, l'ambassadeur algérien aurait été mieux inspiré de répondre aux rapports accablants des ONG et des mécanismes onusiens sur les droits de l'homme et de défendre le déficit démocratique dans son pays, a-t-il lancé.
A ce propos, M. Hilale a invité le diplomate algérien à répondre aux Rapports de HRW de 2011, d'Amnesty International de 2011, de la FIDH 2010, du Département d'Etat américain de 2009 et de la FIDH et de l'OMCT en 2010 sur son pays et qui ont, a-t-il précisé, fait savoir que l'Algérie a continué de connaître des violations généralisées des Droits de l'homme et confirmé que les autorités de ce pays ont harcelé des défenseurs des droits humains, des avocats et des journalistes, dont certains ont fait l'objet de poursuites pour avoir critiqué des responsables gouvernementaux et dévoilé la "Mal-vie" des Algériens.
Ces rapports ont également révélé que "la torture continue dans les centres de détention" algériens et confirment l'état de fébrilité et de grande précarité de la situation des droits de l'homme en Algérie.
L'ambassadeur marocain a conclu que s'il y a des situations qui requièrent vraiment l'attention du Conseil de droits de l'homme, c'est bien celles de l'Algérie en général, et des camps de Tindouf en particulier. N'en déplaise au défenseur algérien intéressé et sélectif des principes des droits de l'homme, ces deux territoires demeurent malheureusement fermés aux ONG internationales, aux délégations officielles et à la presse internationale, au grand désespoir des authentiques défenseurs des droits de l'Homme dans le monde, a-t-il fait observer
MAP
Commentaire