Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc: dizaines de blessés lors d'un sit-in

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc: dizaines de blessés lors d'un sit-in

    Des dizaines de personnes ont été blessées mardi matin à Khouribga, au centre du Maroc, après la démantèlement par la police d'un sit-in tenu depuis un mois par les enfants des retraités d'un important office des phosphates, selon un site internet indépendant. "Ce matin la police a donné l'assaut pour disperser un sit-in tenu par les fils des retraités de l'Office chérifien des phosphates (OCP/public) et fait des dizaines de blessés", a rapporté le site goud.ma.

    La dispersion du sit-in a été confirmée par les autorités locales qui ont toutefois indiqué "que seuls six membres des forces de l'ordre ont été blessés". Selon un témoin joint par téléphone, "sept voitures ont été brûlées dans le quartier populaire L'byoute et la direction de l'OCP a pris feu". Un responsable sécuritaire local a déclaré à l'AFP que les participants au sit-in étaient "encadrés par des militants du mouvement islamiste Justice et bienfaisance", interdit mais toléré par les autorités marocaines.

    Des dizaines d'enfants de retraités de l'OCP manifestent depuis un mois pour demander "leur intégration" dans l'office. Le Maroc, troisième producteur mondial de phosphates après les Etats-Unis et la Chine, en détient 75% des ressources exploitables. En 2008, quelque 12 millions de tonnes de phosphates ont été exportées et environ 2,8 millions de tonnes d'acide phosphorique produites, dont 1,7 million de tonnes vendues à l'étranger.

    Le 13 mars à Casablanca, des dizaines de personnes ont été blessées dans la répression par la police d'une manifestation pour des réformes, quelques jours après la promesse de changements démocratiques par le roi Mohammed VI.
    Une source sécuritaire avait indiqué à l'AFP que la plupart des manifestants étaient des islamistes qui s'étaient attroupés sans autorisation préalable

  • #2
    encadrés par des militants du mouvement islamiste Justice et bienfaisance",
    ils doivent faire leur sit-in sans cette présence cela porte préjudice...

    Commentaire


    • #3
      target acquired
      La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

      Commentaire


      • #4
        je vois que les islamistes tourne a la violence apres l'annonce du changement de la constitution, ils savent que les prochains gouverement elus n'aurons plus cette tolerance qu'avait le Roi.

        il y a des manifestations tous le temp au maroc, aujourd'hui hier avant hier... et dans tous les domaines, mais jamais de la violence a part qu'avec les independetistes et maintenant les islamistes.

        le gouvernement doit faire son travaille, on 2005 on a ouvert le debat au maroc et on a decider de remercier les gens qui font rien dans le gouvenrment par des millions et des millions d'euro, les marocains sont fatiguer de payer des salaires a des incompetants, l'OCP c'est une SA qui doit donner des resultats, et pour travailler dans cette societe il y a des concours, et si t'es pas au niveau, va t'eduquer ou cherche un autre metier comme dans toute les societes du maroc.

        fini le temp ou le fils de policier peut faire rentrer sans enfants sans concours, et le fils de celui qui travaille dans un deparement fait travailler son enfants sans concour.

        baraka 3lina.

        Commentaire


        • #5
          auscasa citation
          il y a des manifestations tous le temp au maroc, aujourd'hui hier avant hier...





          Il y a des coups de matraques aussi tous le temps au maroc, aujourd'hui hier avant hier...

          Commentaire


          • #6
            oui galaxy

            manifester ne veut pas dire faire n'importe quoi

            tu défiles, tu dis ce que tu as à dire et tu te casses, sans oublier le "te"
            La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

            Commentaire


            • #7
              non galaxy juste quand les manifestants attaque la police, comme avec les islamiste aujourd'hui et dimanche.

              il y a des manifs aujourd'hui pour les travaillers de l one et il y avait hier manif des transporteurs.... comme toujour dans notre maroc mais c'est rare qu'on voit de telle violence, c'est pour sa je dis que les islamistes ont changer de tactic.

              Commentaire


              • #8
                Des dizaines de personnes ont été blessées mardi matin à Khouribga, au centre du Maroc, après la démantèlement par la police d'un sit-in tenu depuis un mois par les enfants des retraités d'un important office des phosphates


                LAMENTABLE ....que fait la commaunauté internationale pour enjoindre au maroc de respecter les démocrates?

                une commission d'enquete doit etre ouverte et les responsable traduit devant la cour de justice internationale ,pour violations des liberté humaine, on ne peut plus accepter dans le maghreb cette monarchie qui humilie le peuple et assassines les opposants..

                Commentaire


                • #9
                  LAMENTABLE ....que fait la commaunauté internationale pour enjoindre au maroc de respecter les démocrates?

                  une commission d'enquete doit etre ouverte et les responsable traduit devant la cour de justice internationale ,pour violations des liberté humaine, on ne peut plus accepter dans le maghreb cette monarchie qui humilie le peuple et assassines les opposants..
                  C'est sûr que la Suisse du Maghreb est bien placée pour critiquer, 30000 policiers pour 200 manifestants.

                  Commentaire


                  • #10
                    ca continue.....

                    mnt que momo6 a fait son deuxième discours et a promis la liberté ils vont tous sortir

                    on attend le 3eme discours


                    allah yestar
                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                    Commentaire


                    • #11
                      La ville de Khouribga a été le théâtre ce mardi (15 mars) de violents affrontements entre forces de l’ordre et habitants de certains quartiers de la ville. Des violences qui ont fait au moins un mort selon des militants des droits humains. A l’origine de ces incidents, le démantèlement tôt ce matin par la police de tentes de manifestants qui exigeaient depuis environ un mois, leur incorporation au sein de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).

                      [IMG]http://static.********.com/files/articles/5b37fe569eec6c1821fa279800380400200.jpg[/IMG]
                      Des biens publics ont été endommagés lors des affrontements

                      Au moins un homme aurait perdu la vie ce mardi lors de violents affrontements qui ont opposé la police à des habitants de plusieurs quartiers de la ville de Khouribga. Certaines sources parlent même de trois morts. Des dizaines de blessés sont également signalés ainsi que de très nombreuses arrestations. Le siège de l’OCP à Khouribga aurait également été très endommagé lors des incidents et une vingtaine de voitures saccagées.
                      Mohammed El Aouni, coordinateur du Mouvement pour une constitution démocratique confirme « la mort d’un homme », sans donner plus de précisions sur son identité. De même que Samira Kinani, de l’AMDH (Association marocaine des droits humains) qui parle également d’une personne tuée.
                      A l’origine de ces échauffourées, la dispersion très tôt ce mardi par la police, de tentes érigées depuis un mois environ devant le siège de l’OCP de Khouribga. Ces tentes avaient été érigées par des protestataires qui exigeaient d’être engagés par l’Office des phosphates, explique le site d'information Lakome. Ils fustigeaient également le recrutement récent de plusieurs ouvriers en provenance du Sahara et d’autres régions du Royaume, selon la même source.

                      La rédaction

                      Commentaire


                      • #12
                        Un vrai dialogue de sourd


                        Sloughi dit

                        "C'est sûr que la Suisse du Maghreb est bien placée pour critiquer, 30000 policiers pour 200 manifestants.

                        Bledard_for_ever enchaine

                        ca continue.....
                        mnt que momo6 a fait son deuxième discours et a promis la liberté ils vont tous sortir
                        on attend le 3eme discours
                        allah yestar


                        Aucun ne veut balayer devant sa porte à défaut de s'unir pour changer les choses dans les deux pays.

                        Commentaire


                        • #13
                          Surtout pas. Vous le regretteriez ...

                          Al Adl Wal Ihssane bientôt parti politique reconnu ?

                          Les pouvoirs publics ne semblent pas indifférents aux messages du mouvement et en parlent de manière moins virulente. Intégration à un parti déjà existant ou création ex nihilo : deux scénarios possibles.

                          Casablanca, dimanche 6 mars, au rassemblement auquel a appelé le mouvement du 20 février, les disciples d’Abdessalam Yassine, principalement les jeunes, étaient les plus visibles parmi les quelque 1 500 manifestants. Le même jour, à Rabat, ou dans d’autres villes où eurent lieu des rassemblements du même genre, l’association Al Adl Wal Ihssane a tenu à marquer sa présence.

                          De fait, depuis l’initiation du mouvement du 20 Février, les adlistes ont été de toutes les manifestations et aux premiers rangs. Le 20 février, ils ont même décidé de se retirer bien avant les autres manifestants dans plusieurs villes, dans le seul objectif de faire montre de leur poids et leur capacité de mobilisation. A la nuance près, comme le fait remarquer Mohamed Darif, politologue et spécialiste des mouvements islamistes, qu’«un mouvement qui prône la mobilisation des masses comme moyen de pression et stratégie de changement n’ait pu mobiliser qu’un nombre aussi peu important d’adeptes et sympathisants, cela relève du paradoxe». Al Adl est, en effet, présenté, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, comme le mouvement politique qui compte le plus grand nombre de militants. Un faux paradoxe, selon Mustapha El Khalfi, membre du bureau exécutif du Mouvement unicité et réforme (MUR), également spécialiste des mouvements islamistes, qui estime, lui, qu’«Al Adl a bel et bien veillé à ce que sa présence dans ces manifestations soit plutôt symbolique et plus qualitative que quantitative».

                          Pourquoi tant de retenue alors que l’association prétendait pouvoir monopoliser la rue ? En fait, Al Adl tient à faire passer un message. Un autre parmi une série de signaux d’apaisement lancés, ces derniers temps, en direction de l’Etat, une manière de dire : «nous sommes là, mais sans pour autant faire de vagues». Dans les manifestations qui ont eu lieu dans différentes villes du Maroc, le mouvement a mis un point d’ordre à ne pas s’écarter de l’ambiance générale. Pas de pancartes et banderoles, ni de slogans spécifiques. Ils ont fait corps avec le reste des manifestants.

                          On le sent, Al Adl, du moins son aile participationniste, est en train de remettre au goût du jour sa revendication, déjà vieille de quelques décennies, de se muer en parti politique. Toutes ces démonstrations de bonne foi n’ont qu’un seul objectif : rassurer les pouvoirs publics sur ses intentions et décrocher le feu vert des autorités compétentes pour faire son entrée officielle dans l’arène politique. «C’est ce que nous voulions depuis la création de notre mouvement. Nous demandons l’autorisation de création d’un parti politique depuis 1981 et, aujourd’hui, nous sommes prêts à entrer dans le jeu politique», confirme Hassan Bennajeh, membre du cercle politique d’Al Adl wal Ihssane.

                          Une revendication vieille de 30 ans
                          Selon Mohamed Darif, Al Adl a déposé, en 1981, une demande d’autorisation de constitution en tant qu’association à caractère politique, «ce qui correspond dans la législation marocaine à un parti politique». Le ministère de l’intérieur n’a pas donné suite à cette requête arguant que le mouvement faisait amalgame entre le politique et le religieux. Près de deux décennies plus tard, le mouvement tente de nouveau sa chance. C’était en 1998, lors de la création, à Marrakech, de son «cercle politique». Depuis cette date, les adeptes de cheikh Yassine brandissent cette revendication ou la taisent au gré de la conjoncture.

                          Les choses se sont accélérées depuis 2005. L’état de santé d’Abdessalam Yassine, 83 ans aujourd’hui, s’étant quelque peu dégradé, le mouvement envisageait sérieusement l’apr ès-Yassine et la revendication s’est faite de plus en plus incessante. De même que, dans chacune de leurs sorties, et particulièrement depuis 2009, les adlistes ont veillé à transmettre le même message : le mouvement incarne un islamisme, certes contestataire, mais pas radical.

                          Ils reconnaissent les fondamentaux de l’Etat et sont prêts à travailler dans le cadre des normes et de la loi. En d’autres termes, Al Adl ne s’oppose pas au régime, mais aux politiques publiques menées par les gouvernants. Les adlistes espèrent mieux. «Si les conditions actuelles viennent à changer, il sera naturellement de notre devoir, non plus de nous contenter de nous opposer aux politiques publiques, mais de participer à l’édification de notre pays», affirme Hassan Bennajeh. Comme d’autres formations politiques, Al Adl espère beaucoup des réformes constitutionnelles et politiques dont la revendication sur le plan du principe fait aujourd’hui l’unanimité.

                          Le mouvement est-il pour autant prêt à participer dès à présent à la gestion de la chose publique ? «Nous pouvons constituer un parti politique sans pour autant participer aux élections», relève le membre du cercle politique de la Jamaa, Hassan Bennajeh. Ce qui est sûr, explique Mustapha El Khalfi, c’est qu’Al Adl manifeste, aujourd’hui plus que jamais, son intention d’intégrer une formation politique ou de créer son propre parti. La conjoncture est favorable et toutes les conditions requises sont réunies pour ce faire.

                          «Du moment que le mouvement a accepté d’agir dans le cadre de la Constitution et vu que les pouvoirs publics ne cessent de faire valoir le choix du Maroc pour le multipartisme, il est temps de permettre à ce mouvement d’intégrer le champ politique, tout comme l’a fait le PJD des années plus tôt. L’Etat devrait tirer la leçon de la réussite de l’intégration du PJD. Ce qui a été fait pour le PJD peut se faire pour Al Adl», note ce responsable du MUR. Qu’est-ce qui empêche donc une telle initiative ? «Il subsiste encore quelques poches de résistance», observe El Khalfi.

                          Mais, comme le constate Mohamed Darif, elles finiront par sauter. Le contexte régional a changé, cela d’autant, fait noter ce politologue, qu’en matière de lois électorales les choses sont devenues plus claires. Les acteurs politiques sont, d’ailleurs, sur le point de mettre en place de nouveaux garde-fous. Parmi les propositions d’amendement à apporter, dans les jours à venir, à la loi sur les partis politiques, l’interdiction pour les partis de toute tentative d’utilisation de l’une des constantes de la nation, l’islam, la monarchie ou l’intégrité territoriale, à des fins politiques. Théoriquement, rien n’empêche de voir naître un parti politique portant l’étendard du mouvement de Yassine.

                          Et pendant ce temps, les signaux se multiplient

                          Et comme en politique, les signaux sont parfois plus éloquents que les actes et les paroles, le jeu de la symbolique union entre l’Etat et le mouvement islamiste ne laisse plus indifférent. Le 28 novembre dernier, le Maroc a réussi à organiser une marche gigantesque à Casablanca pour défendre son intégrité territoriale. Al Adl s’était empressé de tirer profit de l’occasion et ses adeptes ont tenu à se faire remarquer ce jour-là. Le message a été clair, Al Adl a tenu à manifester son attachement aux constantes de la Nation. La réponse des pouvoirs publics ne s’est pas faite attendre. Un mois plus tard, à Fès, la justice a prononcé, le 21 décembre, l’acquittement de 8 membres du mouvement qui étaient détenus pour leur implication dans une affaire de séquestration et torture. La Cour a décidé d’abandonner toutes les charges retenues contre eux. Une première, selon les observateurs, dans les rapports plutôt tendus entre l’Etat et le mouvement islamiste. Quelques jours plus tard, depuis l’enclenchement de la révolution tunisienne, puis égyptienne, Al Adl qui a soutenu que le Maroc n’était pas une exception n’a néanmoins pas jugé utile de mobiliser ses masses pour investir la rue. Ce dimanche 20 février, la télévision publique parle, pour la première fois, d’Al Adl Wal Ihssane comme «mouvement non reconnu, mais toléré». Les deux parties font preuve d’efforts de rapprochement, certes encore timides, mais bien palpables.

                          Et si l’idée de l’intégration politique semble aujourd’hui une réalité tangible, qu’en est-il des moyens pour la concrétiser ? L’on évoque déjà deux scénarios : l’intégration à travers un parti politique déjà existant, comme ce fut le cas pour le PJD ou la transformation d’une aile du mouvement, le cercle politique en l’occurrence, en parti.

                          Quelles sont les visées réelles du mouvement ? La question qui oppose
                          Les partisans du premier scénario évoquent des contacts, discrets, entrepris, en ce sens, en novembre dernier avec la formation de Mohamed Khalidi, le patron du Parti de la renaissance et de la vertu (PRV) qui dispose déjà d’un siège au Parlement. Deux faits accréditent cette thèse. D’un côté, le leader du parti dispose déjà d’une expérience en la matière puisqu’il a été le bras de droit de feu Abdelkrim El Khatib au moment où ce dernier négociait le processus d’intégration du MUR dans son parti, le MPDC, qui deviendra plus tard l’actuel PJD. D’un autre côté, et cela remonte à plus de deux ans, le même parti avait tenté un rapprochement avec Al Adl. Fin juillet 2009, le PRV avait lancé un appel à la création d’un «pôle islamique», et Al Adl était parmi les organisations à y répondre, moins d’un mois plus tard. Le projet n’a pu aboutir, mais les contacts entre le PRV et Al Adl n’ont pas été rompus.

                          «C’est une option valable, mais qui fait partie d’une ère aujourd’hui révolue», commente Mohamed Darif. Le politologue cite le cas d’un autre mouvement, Al Badil Al Hadari, de Mustapha El Mouâtassim, transformé en 2002 en parti politique reconnu en tant que tel en 2005. Al Adl est également fin prêt pour cette option, et ce, depuis 1998. Son cercle politique fonctionne, en effet, comme un parti politique dans l’association. De même que ses cadres ont acquis le savoir-faire nécessaire pour entrer en action dès sa reconnaissance. Depuis quelque temps, le mouvement dispose, grâce au «bureau d’études» qu’il a mis en place au sein du cercle politique, d’une vision claire sur la situation de plusieurs domaines, comme la santé, l’emploi, l’éducation,... C’est aujourd’hui chose faite, le mouvement est doté d’un programme politique clés en main. Subsiste toutefois, parmi la classe politique, des doutes quant aux véritables visées du mouvement de cheikh Yassine. «La volonté de création d’un parti politique et de participation aux élections n’est qu’un leurre», prévient Saïd Lekhal, chercheur et également spécialiste des mouvements islamistes. Ce porte-voix des détracteurs d’Al Adl Wal Ihssane pense plutôt que «le mouvement surfe sur la vague du 20 Février pour arriver à ses propres fins».
                          Dernière modification par jawzia, 15 mars 2011, 21h47.

                          Commentaire


                          • #14
                            suite et fin

                            Selon Saïd Lekhal, il n’y a pas de doute : la finalité du mouvement est d’instaurer au Maroc un régime similaire à celui des Ayatollahs d’Iran. «L’organisation ne va intégrer le jeu démocratique qu’à une seule condition, si la Constitution permet au parti majoritaire de faire voter une loi qui pourrait changer la nature du régime». Et d’ajouter que «si les jeunes du 20 Février ne se sont pas encore radicalisés, cela n’empêche pas qu’Al Adl en caresse l’éventualité. L’association pourra en ce moment récupérer ce mouvement. C’est pour cela qu’elle a incité ses jeunes à faire partie des coordinations du mouvement du 20 Février à travers tout le pays». Comment donc prévenir un tel danger, si danger il y a ? «La solution réside en des réformes. Des réformes politiques, économiques et sociales qui permettent de répondre aux revendications de larges couches sociales. Avec plus de démocratie et plus de liberté et de dignité, les jeunes et autres couches sociales seront moins réceptifs au discours du mouvement».

                            Sauf que c’est justement Al Adl et autres composantes de la mouvance islamiste qui bénéficieront, en premier, de cette ouverture politique. D’ailleurs, fait noter M. El Khalfi, si ces mouvements se sentent exclus de cette démocratisation, leur discours va se radicaliser davantage. Or, précise-t-il, même si elle est encore à l’état embryonnaire, il existe une certaine conscience de l’intérêt du pays à intégrer la mouvance islamiste dans le jeu politique. Après, ce sera aux urnes de décider de ceux de ces mouvements qui seront aptes à mieux gérer les affaires du pays.

                            Succession : Après Abdeslam Yassine… les élections

                            Longtemps, l’image de Nadia Yassine a été associée au mouvement. La fille du cheikh fait office de porte-parole officieux, surtout en direction de l’opinion publique internationale. Ses déclarations, affirme un spécialiste du mouvement, sont également considérées par la Jamaâ comme des ballons d’essai. La fille a même été présentée comme possible successeur du père. Sauf que, affirme la même source, les adeptes du mouvement ne voudront jamais d’une femme comme guide spirituel.

                            En juin 2009, une déclaration d’Abdelwahed Moutawakkil, secrétaire général du cercle politique, mettait fin à ce débat. Le successeur de Yassine sera désigné par vote. De toutes les manières, estime Saïd Lekhal, spécialiste des mouvements islamistes, il faudra plusieurs années, après le décès du guide, avant que le mouvement n’ait un véritable leader. Le successeur de Yassine ne sera que l’ombre de ce dernier.

                            En attendant, une demi-douzaine de responsables se relaient sur les devants de la scène. En plus de Nadia Yassine, Abdelwahed Moutawakil intervient dès qu’il s’agit de questions politiques. Omar Amkassou, membre du conseil d’orientation, est également très présent aux côtés de Fathallah Arsalan, porte-parole officiel de la Jamaâ et le porte étendard de sa jeunesse, Hassan Bennajeh.



                            A part ces quelques figures, les membres du mouvement se font discrets.
                            Al Adl ne dira jamais par exemple de combien de personnes est composé le cercle politique ni les autres instances du mouvement. Dans les faits, bien que très présent sur la scène politique et sociale, le mouvement fonctionne encore comme une organisation clandestine.
                            Organisation : Le cercle politique, un parti dans le mouv’ Pour les observateurs, Al Adl présente une structure pyramidale. Au sommet se trouve le guide spirituel. Juste en-dessous se côtoient trois conseils, le premier d’essence soufie, chargé d’interpréter les «visions» (sic) du cheikh. Le second, le conseil d’orientation, se charge de l’éducation, la formation, la prédication… Le troisième cercle de pouvoir est le «cercle politique» créé en juillet 2008 et annoncé officiellement deux ans plus tard. Il s’occupe de tout ce qui concerne la chose publique. Il a pour mission de communiquer et de propager les opinions et les positions du mouvement concernant les domaines politique, économique et social.

                            Comme dans les partis politiques traditionnels, le cercle est composé d’une instance décisionnelle secondée par un conseil de concertation. Il dispose d’antennes locales à travers le pays et d’organisations parallèles, syndicat, femmes et jeunesse. Al Adl ne dispose toutefois pas de son propre syndicat, mais ses adeptes sont très présents dans différentes instances de la CDT et, dans une moindre mesure, au sein de l’UMT. Le mouvement a fixé, entre autres missions, pour le cercle politique de préparer et d’orienter les cadres capables d’exercer une activité politique. Il a également mis en place des «bureaux d’études» qui se chargent de préparer des programmes afin de proposer des alternatives au programme mis en œuvre par les pouvoirs publics.

                            Tahar Abou El Farah. La Vie éco
                            www.lavieeco.com
                            2011-03-15
                            Dernière modification par jawzia, 15 mars 2011, 21h45.

                            Commentaire


                            • #15
                              Al Adl Wal Ihssane bientôt parti politique reconnu ?

                              Pourquoi le regretter ?

                              Le PJD ( aujourd'hui légalisé)contenait et contient toujours en son sein des radicaux( MUR) qui hier encore militaient pour une khilafat au Maroc.
                              L'actuel chef du PJD Benkirane faisait partie de la chabibat al Islamia de Moutie qui a assassiné l'ami de Ben Barka le socialiste Omar Benjelloun et défiguré l'autre socialiste Al yazghi avec un colis piégé.

                              Aujourd'hui la démocratie les a domestiqué et ils sont loin de constituer l'épouvantail qu'on prédisait.

                              Cependant je doute de la possibilité pour ce mouvement Adliste , contrairement au PJD qui dispose d'universitaires en son sein, à constituer une formation politique vu sa composante plus portée sur le prosélytisme primaire que sur l'élaboration d'un programme moderniste .
                              De toute les façons le mouvement ne croit pas en la démocratie occidentale

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X