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Le nouveau ministre égyptien de l'Intérieur a dissous mardi les très impopulaires services de la sécurité d'Etat, accusés d'avoir eu recours à la torture et commis d'autres violations des droits de l'homme durant la répression de la révolte contre le président déchu Hosni Moubarak.
Le ministre, le général Mansour el-Essawy, ancien chef de la sécurité au Caire, précise dans un communiqué qu'un nouvel organisme en charge de la sécurité nationale et de la lutte antiterroriste sera mis en place.
Le démantèlement de la sécurité d'Etat était une revendication majeure du mouvement de protestation qui a conduit à la chute d'Hosni Moubarak. Les Egyptiens ont pris d'assaut ses locaux depuis la démission du raïs, saisissant des documents pour empêcher la destruction de preuves potentielles de violations des droits de l'homme.
Malgré la chute de Moubarak, de nombreux leaders de la contestation estimaient que la sécurité d'Etat continuait à protéger l'ancien régime et tentait de saboter la transition démocratique.
AP 15.03.2011 à 19h25
Le ministre, le général Mansour el-Essawy, ancien chef de la sécurité au Caire, précise dans un communiqué qu'un nouvel organisme en charge de la sécurité nationale et de la lutte antiterroriste sera mis en place.
Le démantèlement de la sécurité d'Etat était une revendication majeure du mouvement de protestation qui a conduit à la chute d'Hosni Moubarak. Les Egyptiens ont pris d'assaut ses locaux depuis la démission du raïs, saisissant des documents pour empêcher la destruction de preuves potentielles de violations des droits de l'homme.
Malgré la chute de Moubarak, de nombreux leaders de la contestation estimaient que la sécurité d'Etat continuait à protéger l'ancien régime et tentait de saboter la transition démocratique.
AP 15.03.2011 à 19h25