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Mer Arable, Tahar Djaout.

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  • Mer Arable, Tahar Djaout.

    Ce poème est une douleur que j'aime éprouver. Cadeau :



    Les vagues se sont tues
    sous l’ire du soleil
    et vainement j’attends
    les hymnes orgiaques
    chanterai-je pour combler
    l’imploration des crabes
    les cantiques aphasiques
    des funérailles stellaires ?

    Je limerai encore
    sur ce miroir de sable
    mon corps rescapé
    des périples-suicides

    et criblerai le ciel
    des dards fulminants
    que m’arrache le dépit
    de béquiller encore
    sur mon squelette véreux

    dans mon crâne évidé
    roule sempiternel
    le relent des méduses



    Poème extrait de la nouvelle Mer Arable
    (recueil : Tahar Djaout, Les Rets de l’Oiseleur. ENAG Editions, 2002)
    -
    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
    -

  • #2
    Comme il est dur de parler de lui au passé

    Il avait une façon unique de ciseler ses vers.

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