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Iran : Période froide du bloc diplomatique contre un pays

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  • Iran : Période froide du bloc diplomatique contre un pays

    Le monde change et ont ne le répétera jamais assez .
    C'est parce que la langue fut usité que nous sommes ce que nous sommes devenu .
    Le monde se parle devant témoins et greffiers .

    Voici un article pêché de chez Reuteurs .
    Nous pourriont y lire un modèle de la tectonique des plaques .
    Le monde vit une période qui fera date dans son histoire .
    Bien evidemment le sujet essentiel est le droit international et la place de la nouvelle diplomatie .

    Moubarak et Chirac prônent la diplomatie face à l'Iran

    par Sophie Louet

    LE CAIRE (Reuters) - Hosni Moubarak et Jacques Chirac ont appelé mercredi soir à épuiser toutes les voies diplomatiques face à la menace nucléaire iranienne, une invite implicite aux Etats-Unis qui n'excluent pas l'option militaire.

    "Nous devons épuiser tous les moyens qui sont à notre disposition et ne pas avoir recours à des frappes militaires qui pourraient avoir des conséquences très graves pour la région et pour le monde", a déclaré le président égyptien lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français.

    Jacques Chirac a entamé mercredi une visite officielle de deux jours en Egypte.

    Pour le président français, "il faut explorer toutes les possibilités offertes par l'action diplomatique pour éviter une déstabilisation qui pourrait être très grave dans la région du Moyen-Orient".

    L'Iran, a poursuivi Jacques Chirac, doit permettre à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de "jouer tout son rôle".

    L'AIEA doit rendre prochainement un rapport pour déterminer si Téhéran s'est conformé, à la date-butoir du 28 avril, à la requête du Conseil de sécurité de l'Onu de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.

    Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie) conviennent de la nécessité de résoudre la crise par des voies diplomatiques, notamment au travers de sanctions sélectives, mais Washington a signifié que toutes les options étaient ouvertes, y compris un recours à la force militaire.

    Lors d'entretiens au palais présidentiel du Caire, Hosni Moubarak et Jacques Chirac ont également abordé le processus de paix israélo-palestinien avec "l'espoir" que les négociations reprennent entre l'Autorité palestinienne, contrôlée par le Hamas, et l'Etat hébreu.

    Evoquant lors de la conférence de presse l'attentat meurtrier de Tel Aviv, le raïs a réaffirmé que "le meilleur moyen d'éviter les actes violents, c'est que les deux parties s'assoient autour de la table de négociations".

    "LA FRANCE N'A RIEN CONTRE LA SYRIE"

    Les deux dirigeants ont jugé que l'aide à l'Autorité palestinienne, suspendue par les Etats-Unis et l'Union européenne en raison du caractère terroriste du Hamas, devait se poursuivre, outre l'assistance humanitaire, selon des modalités à définir "dans des conditions respectueuses des règles de la démocratie".

    Jacques Chirac a précisé qu'il en parlerait avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, la semaine prochaine à Paris.

    "Je considère qu'il serait à la fois injuste et politiquement maladroit de faire payer la population palestinienne", a déclaré le président français.

    "Interrompre cette aide est une punition pour le peuple palestinien. (...) Si on laisse le peuple palestinien sans aide, sans vivres, sans médicaments, comment ne pas s'attendre à ce qu'il se jette dans les bras des extrémistes?", a renchéri le président égyptien.

    Autre ferment de déstabilisation au Moyen-Orient: le dossier libano-syrien.

    Les dirigeants français et égyptien, qui ont mis en avant leurs "convergences sans réserve" sur les crises régionales, ont rappelé la nécessité pour Damas de coopérer avec la commission d'enquête de l'Onu sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

    "La France n'a rien contre la Syrie. Elle souhaite simplement que la Syrie cesse de faire des ingérences de toute nature au Liban", a réaffirmé Jacques Chirac.

    Jeudi, Jacques Chirac inaugurera l'Université française du Caire, ouverte en 2002, avant de rendre hommage aux 134 victimes françaises de la catastrophe aérienne de Charm-el-Cheikh, le 3 janvier 2004, lors d'une rencontre avec la communauté française d'Egypte.

    Il se rendra par la suite au "Smart Village", une technopole surgie en 2001 du désert entre Le Caire et Alexandrie, où des multinationales comme Microsoft, Vodafone, Motorola ou Alcatel ont déjà élu domicile.




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  • #2
    je n'est pas dormi de la nuit

    Je remerci les modérateurs de déplacé ce sujet dans les rubriques internationales .

    Et maintenant je vait faire dodo .

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