La crise nucléaire au Japon suscite beaucoup d’inquiétudes quant à l’impact des radiations sur la population et le personnel de la centrale de Fukushima.
Eclairage avec Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et directeur du laboratoire de la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité, en France:
“A partir du moment où à l’extérieur de la centrale, il y a déjà des taux de radiation de 4 millions de fois plus que le niveau naturel, ça veut dire qu’en quelques heures de présence les gens peuvent atteindre des doses qui sont potentiellement mortelles à court terme. Donc on peut penser que certains membres de ce personnel de la centrale subissent des doses très élevées d’irradiation et que de ce point de vue, leur combat contre ce qui se passe est quelque part un sacrifice.”
“Il faut tout faire pour que les gens soient le plus loin possible des zones de contamination, que les gens se calfeutrent pour respirer le moins possible d’air contaminé, portent des masques adaptés, et dans certains cas, évidemment prennent des pastilles d’iode pour limiter l’irradiation de la tyroïde.”
“On est déjà dans une situation qui est grave, qu’on peut qualifier de catastrophe quand on pense au nombre de réacteurs qui ont des problèmes graves de perte de confinement et de dispersion de matière radioactive dans l’environnement. Après comparer la situation à Tchernobyl, c’est trop tôt, cela n’a pas de sens pour le moment.”
Copyright © 2011 euronews
Eclairage avec Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et directeur du laboratoire de la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité, en France:
“A partir du moment où à l’extérieur de la centrale, il y a déjà des taux de radiation de 4 millions de fois plus que le niveau naturel, ça veut dire qu’en quelques heures de présence les gens peuvent atteindre des doses qui sont potentiellement mortelles à court terme. Donc on peut penser que certains membres de ce personnel de la centrale subissent des doses très élevées d’irradiation et que de ce point de vue, leur combat contre ce qui se passe est quelque part un sacrifice.”
“Il faut tout faire pour que les gens soient le plus loin possible des zones de contamination, que les gens se calfeutrent pour respirer le moins possible d’air contaminé, portent des masques adaptés, et dans certains cas, évidemment prennent des pastilles d’iode pour limiter l’irradiation de la tyroïde.”
“On est déjà dans une situation qui est grave, qu’on peut qualifier de catastrophe quand on pense au nombre de réacteurs qui ont des problèmes graves de perte de confinement et de dispersion de matière radioactive dans l’environnement. Après comparer la situation à Tchernobyl, c’est trop tôt, cela n’a pas de sens pour le moment.”
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