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Le Maroc première destination des exportations espagnoles en Afrique

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  • Le Maroc première destination des exportations espagnoles en Afrique

    3ème marché pour les entreprises espagnoles dans le monde. Le Maroc a acheté 3,45 MMDH d'euros de produits espagnols en 2010.

    Les chiffres publiés par le portail espagnol Empresa Exterior ce jeudi matin révèle que le Maroc a consolidé sa place de première destination des exportations espagnoles en Afrique en 2010. Le Maroc reste par ailleurs, et cela est très peu connu, la 3ème destination des exportations espagnoles dans le monde après les marchés de l’Union européenne pris dans leur globalité et ceux des Etats-Unis. L’Espagne vend plus au Maroc qu’en Chine, en Inde ou au Brésil.

    Les chiffres révélés par Empresa Exterior ce jeudi indique également qu’en 2010, l’Espagne a augmenté ses exportations vers le continent africain de 12% pour atteindre la valeur de 10,5 milliards d’euros, soit plus de 100 MMDH. Le tiers de ce chiffre d’affaires est réalisé avec le Maroc, soit 3,45 MM d’euros et environ 20% avec l’Algérie pour 2,1 MM d’euros. Le 3ème marché africain pour l’Espagne est l’Egypte avec 911 millions d’euros. La Tunisie, l’Afrique du sud, l’Angola, la Libye et le Nigéria constitue les autres destinations rentables en Afrique pour le secteur exportateur espagnol.

    De manière indirecte, des entreprises marocaines et notamment les banques marocaines participent également de plus en plus à l’expansion de l’économie espagnole vers l’Afrique. De par sa présence chaque année plus importante sur les marchés africains, le secteur bancaire marocain est l’un des intermédiaires financiers attitrés en Afrique des entreprises espagnoles.

    Sur la quinzaine de régions espagnoles, la Catalogne, l’Andalouse, la Communauté valencienne, Madrid et le Pays basque sont celles qui se montrent les plus dynamiques.

    Le nombre d’entreprises établies au Maroc se monte à près d’un millier. L’Espagne dispose de bureaux commerciaux à Casablanca et à Rabat et de deux Chambres de commerce à Casablanca et à Tanger ainsi que d’une antenne à Agadir. Des régions telles que celles de Catalogne, de Valence ou d’Andalousie disposent également de leurs propres représentations commerciales à Casablanca.

    Vu du côté marocain, l’Espagne constitue son deuxième partenaire commercial et financier après la France.

    lavieeco

  • #2
    Et dire qu'on ambitionne d'étouffer "économiquement" Sebta et Melilia !!

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    • #3
      Etouffer economiquement Sebta et Melilia ? mais c'est quoi la relation ??

      Ceci les amis, n'est qu'un autre pur exemple de l'analphabétisme économique voire de l'analphabétisme tout court

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      • #4
        jawzia , alors etre le 3 eme importateur d'un pays apres l'EU et l'USA veut dire que c'est un point faible pour le maroc? .

        je ne sais pas si tu es serieux, mais bon on comprend pouquoi le premier ministre tient beaucoup au relation avec le maroc parceque etre contre le maroc veut dire perdre un grand client et automatiquement beaucoup d'emplois surtous en temp de crise.

        reveille toi l'ami, rak 3ayech f 3alam bouhdek.

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        • #5
          alors etre le 3 eme importateur d'un pays apres l'EU et l'USA veut dire que c'est un point faible pour le maroc? .
          Tu peux être 1000° ou 1° importateur là n'est pas le problème mais lorsqu'on importe pour près de 40 milliards de dirhams, il est ridicule de vouloir jouer les mesures de retorsion.

          Imagine que l'Espagne en fasse autant !

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          • #6
            pourkoi tu crois qu'on importe l'air ou l'eau de l'espagne qu'on peut pas trouver ailleur .

            vraiment tu me fais rire.

            en 2012 si le PP gagne les elections veut jouer au hero, tu vas voire ce qui va se passer, je crois que tu as oublier quand les socialistes ont pris le pouvoir au maroc, on a vu comment les agriculteurs et les pecheurs ont commencer a faire du terrorisme pour les produits marocains parceque le gouvernement a arreter le contrat de peche et a commencer a faire mal au espagnole.

            les 40 milliards il y a beaucoup de pays qui revent d'en avoir une partie cher jawzia.

            mais bon les espagnoles et marocaine ne peuvent pas jouer avec les relations exeptionel entre les 2 pays et c'est les businessmans qui decident au final.

            et ce qui s'est passser a layoune nous a montre comment le gouvernement espagnole ne pouvait rien faire que de suporter le maroc.
            c'est ce qu'on appele du win win.

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            • #7
              mais bon les espagnoles et marocaine ne peuvent pas jouer
              Voilà que tu viens de comprendre !!! La deuxième étape serait de RE-expliquer la même chose à ceux qui pensent que "étouffer" économiquement Sebta et melilia est de l'ordre du "vraisemblable".

              en 2012 si le PP gagne les elections veut jouer au hero,
              C'est une certitude Auscasa !

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              • #8
                Il y en a qui ne connaissent rien à l'Espagne et qui se permettent de nous faire des leçons.

                J'ai travaillé 7 ans en Espagne et ensuite j'ai travaillé au Maroc pour une entreprise espagnole de construction. Je peux vous dire que le Maroc est vu comme un marché prioritaire par ce pays.

                C'est une destination proche avec une grande population hispanophone. Il y a des liens historiques et culturels très forts entre les deux pays.

                L'Espagne, surtout actuellement, a un besoin important de trouver des débouchés pour ses produits et services et elle a besoin de relais de croissance.

                Il faut juste voir le nombre de boites qui viennent démarcher les entreprises marocaines pour écouler leur surplus de matériaux de construction.

                Le Maroc peut très bien offrir les marchés à des entreprises d'autres pays si l'Espagne se montre moins conciliante.

                Il suffit juste de voir le lobbying effectué par les pêcheurs espagnols et les régions autonomones Andalouses, Galiciennes.. pour que l'UE renouvelle l'accord de pêche avec le Maroc.

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                • #9
                  @Slougi

                  Donc si je comprend bien, tu penses aussi que le truc de "étouffer économiquement Sebta et Melilia" ... c'est du pipo ! Un truc pour amuser la galerie !

                  Commentaire


                  • #10
                    Le Maroc première destination des exportations espagnoles en Afrique
                    Espérant simplement que pour le Maroc cela ne se traduise pas par un déficit.
                    Mr NOUBAT

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                    • #11
                      Sebta et Mellilia vont s'étouffer toutes seules car tout autour ,avec Tanger-Med et Nador- Med ,le Nord est en train de se
                      métamorphoser et le trabando est déjà relégué aux oubliettes .

                      ......................
                      À défaut de récupérer les deux enclaves espagnoles, qu’il considère comme des « survivances anachroniques de l’époque coloniale », le royaume chérifien les absorbe peu à peu par l’économie et la démographie. Reportage.
                      Un coup d’œil à droite, et brillent les lumières anglaises de Gibraltar. Légère rotation sur la gauche, et c’est le port espagnol d’Algésiras qui scintille dans la nuit. Enfin, en regardant tout droit, c’est la corniche marocaine de Fnidek, illuminée comme un sapin de Noël. Du mirador Isabelle II, à Ceuta, l’un des derniers cailloux de l’empire colonial espagnol, on comprend tout de suite le poids de l’Histoire et l’importance de la géographie. Perchée au-dessus des eaux du détroit, où transitent chaque année quelque 100 000 navires, au moins 20 000 clandestins et des centaines de tonnes de résine de cannabis, l’enclave espagnole en terre marocaine se donne des airs de citadelle imprenable. D’ailleurs, les deux tiers de ce territoire escarpé de 18 km2, planté comme une banderille dans la Méditerranée, sont dédiés aux installations militaires. La ville et ses églises sont en outre intégralement cernées d’un rideau de barrières métalliques réputé infranchissable et seulement mité par des miradors. Pourtant, une évidence géographique s’impose : Ceuta (Sebta, en arabe), c’est le Maroc. Ou, à tout le moins, ça le redevient, comme Melilla, l’autre enclave côtière espagnole qui jouxte le port marocain de Nador. « Ceuta et Melilla vont tomber comme des pommes mûres dans les mâchoires du Maroc », pronostique Karim, un homme d’affaires tangérois. Il semble bien en effet qu’après cinq siècles de présence espagnole dans les deux « presidios » (conquises respectivement en 1580 et 1497) l’Histoire s’accélère.
                      Certes, les revendications marocaines sur les deux enclaves côtières ne sont pas nouvelles. Elles datent de l’indépendance, en 1956. Depuis, Rabat ne manque jamais une occasion de qualifier cette présence espagnole de « survivance anachronique de l’époque coloniale ». Mais, au moins officiellement, Madrid affiche une détermination de fer sur la pérennité de ses positions. Lors de sa dernière visite dans les enclaves, en 2007, le roi Juan Carlos en personne a réaffirmé l’attachement de l’Espagne à ces deux confettis d’empire dont l’appartenance à la couronne est inscrite dans la Constitution.
                      Un modèle condamné
                      Pourquoi cette assurance côté marocain que le « fruit est mûr », et pourquoi cette inquiétude de l’autre côté du rideau de fer ? « Le modèle économique de Ceuta et Melilla est condamné à court terme », explique le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Ahmed Reda Chami. Effectivement, au-delà des symboles, des drapeaux et des coups de menton diplomatiques, c’est la réalité économique qui impose sa loi. Passé leur intérêt militaire stratégique qui a justifié leur maintien pendant des siècles, les enclaves vivent depuis une quarantaine d’années du commerce et de la contrebande avec le voisin marocain. Véritable « Samaritaine » du détroit, on trouve de tout à Ceuta : cigarettes, alcool, électroménager, électronique, alimentaire, produits ménagers… Actuellement, ils seraient encore entre 3 000 et 4 000 Marocains à venir quotidiennement faire leurs emplettes dans les grandes surfaces qui jouxtent les postes douaniers de Bab Sebta (« la porte de Ceuta »). Dans des cabas tissés en plastique, ils chargent leurs achats avant de retraverser à pied la frontière comme une colonne de fourmis laborieuses. Leur marchandise sera ensuite revendue sur les souks de la région, mais également à Tanger, Rabat ou Casablanca. « Si tu veux un écran plat ou même un frigo, il suffit de me téléphoner, et je te trouve tout ce que tu veux, je peux livrer jusqu’à Marrakech », explique Mounir, un habitant de Fnidek qui vient de traverser le corridor métallique avec un gros sac de sport sur l’épaule. À l’intérieur, 2 paires de chaussures de sport, 10 flacons de liquide vaisselle, 5 cartouches de cigarettes américaines et 5 fers à friser « made in China ». Coût du passage : 20 dirhams (1,80 euro) versés presque ostensiblement au douanier marocain.
                      Mais les temps ont changé. Longtemps barricadé dans ses frontières commerciales, le Maroc a amorcé, depuis 1994, un ambitieux et constant programme de démantèlement douanier qui porte ses fruits. À de très rares exceptions, les produits manufacturés en provenance de l’Union européenne (UE) entrent désormais librement dans le royaume. Et le paysage de la grande distribution a suivi cette révolution : toutes les marques européennes prestigieuses sont désormais présentes dans les grandes villes, tandis que les hypermarchés (Marjane, Metro) poussent comme des champignons. « Pourquoi acheter de la camelote à Ceuta alors que nous avons tout sur place ? Pour gagner 2 ou 3 dirhams sur un baril de lessive ou 50 dirhams sur un appareil photo numérique vendu sans garantie ? commente Kamal, restaurateur à Tanger. Maintenant, je vais faire mes courses à Metro, et ma femme et mes filles s’habillent chez Zara, à Rabat. »
                      Voyant leur marge fondre comme neige au soleil depuis dix ans (l’accord de libre-échange avec l’UE étant entré progressivement en application), les commerçants ceutiens tentent de se positionner davantage sur le haut de gamme (électronique, bijouterie, horlogerie). Mais pour ceux qui n’ont pas les moyens de se reconvertir, c’est la faillite. Boutiques fermées, rideaux tirés : le centre-ville de Ceuta est l’illustration d’une belle époque révolue. Certains commerçants parlent d’une baisse de 30 % à 40 % de leur activité au premier trimestre.
                      « Ni Espagnol ni Marocain : Sebti »
                      Les soirs de fin de semaine, l’enclave sort de sa torpeur de bourg andalou et la bourgeoisie locale s’affiche dans les restaurants, les karaokés et les clubs branchés qui entourent le port de plaisance. Les plus jeunes, avec des pantalons dont la ceinture descend sous le fessier selon les derniers canons de la mode à Madrid ou Paris (les célèbres baggys), font pétarader leurs scooters en tournant autour du McDonald’s. Il y a encore de l’argent à Ceuta, comme en témoignent les yachts à quai. Mais c’est l’absence de perspective qui semble plomber le moral de ces citadins afro-européens. Même inquiétude dans les ruelles du quartier populaire marocain de Tarajal, près du poste frontière. À Ceuta, un tiers des 80 000 habitants sont musulmans, donc d’origine marocaine, et les mosquées sont maintenant aussi nombreuses que les églises. Au pied des HLM ou des immeubles en préfabriqué de trois étages, stigmates d’un apartheid économique qui ne dit pas son nom, on tue le temps. Adossé à un mur lépreux barré d’un graffiti « Bush, Blair, terroristas ! », Tawfik, 27 ans, fume une américaine détaxée (2 euros le paquet). « Il n’y a plus rien à faire ici et mon cousin m’a proposé d’aller travailler avec lui à Casablanca. » Jusque-là, avec son père, il travaillait dans le « business » des pièces détachées automobiles, une des rares activités encore rentables. Mais l’irruption des centres autos dans les grandes villes marocaines l’inquiète, tout comme la désaffection du port de Ceuta au profit de celui de Tanger Med, qui devrait accueillir à partir de 2010 la majorité du transit estival des 2 millions de Marocains résidant à l’étranger. Et quand on lui demande s’il se sent espagnol ou marocain, Tawfik répond avec un large sourire : « Ni l’un ni l’autre, je suis sebti. » Comme pour rappeler qu’avant d’être rattachée à la couronne espagnole Ceuta a tour à tour été phénicienne, romaine, arabe et portugaise.
                      « La modernité a changé de camp », explique, à Tanger, Fouad Brini, directeur de l’Agence du Nord, chargée de coordonner le développement du Maroc septentrional de Tanger à Oujda. Longtemps délaissé par le pouvoir central de Rabat, le nord du royaume vit depuis cinq ans une métamorphose spectaculaire : autoroutes, zones franches industrielles, villes nouvelles, stations balnéaires, port de Tanger Med, projet de TGV, parcs éolien et photovoltaïque de Kyoto-Park signent la volonté des autorités de construire un second poumon économique pour venir équilibrer la mégalopole de Casablanca. Plusieurs milliards d’euros (2 milliards d’argent public, 10 milliards d’investissements privés depuis 2003) ont été versés pour concrétiser « la vocation européenne » de l’économie marocaine, selon Jelloul Samsseme, directeur du Centre régional d’investissement (CRI) de Tanger.
                      Alors, quand le nord du Maroc avance à pas de géant, quel avenir pour les enclaves espagnoles ? S’il est encore trop tôt pour envisager une rétrocession pure et simple au Maroc, la mise en place d’un modèle économique du genre « un pays, deux systèmes », notamment adopté depuis 1997 à Hong Kong, n’est pas exclue par Rabat. « Le Maroc se prépare à accueillir économiquement et socialement ces deux enclaves », assure ainsi Saad Hassar, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur.
                      Si les frontières officielles ne sont pas appelées à bouger dans un avenir proche, les autorités de la Ville autonome de Ceuta ont d’ores et déjà demandé au pouvoir central madrilène d’assouplir les règles d’entrée des Marocains dans l’enclave. Il s’agirait d’étendre à tous les sujets du royaume les mesures dérogatoires jusque-là accordées aux seuls résidents de la région Fnidek-Tétouan, dispensés de visa Schengen. Pour que la politique du passeport vienne relancer la politique du chéquier. Et en attendant une solution plus pérenne qui, à l’évidence, risque d’être marocaine. Comparant la situation des enclaves avec celle du Sahara occidental, le défunt Hassan II avait averti, dès 1986 : « Notre Marche pour la libération de Sebta et Melilla est d’une autre nature, celle du dialogue, de la persuasion… et de la patience. »
                      Par Nicolas Marmié, envoyé spécial ( jeune Afrique)
                      Dernière modification par soussi82, 18 mars 2011, 19h30.

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