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Echanges extérieurs: Le déficit se creuse à 26 milliards de DH en février

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  • Echanges extérieurs: Le déficit se creuse à 26 milliards de DH en février

    Echanges extérieurs: Le déficit se creuse en février Les factures pétrolière et alimentaire flambent
    En revanche, l’embellie se poursuit pour les exportations



    Les importations de blé ont atteint 2,1 milliards de DH à fin février en hausse de 287% par rapport à la même période en 2009

    LE déficit commercial se creuse à 26 milliards de DH en février. Le rythme de progression des exportations est toujours soutenu (+28%), mais en face, les importations suivent la même cadence. Elles se sont hissées à 51,7 milliards de DH en progression de 29%. La hausse de la demande et la flambée des prix des matières premières à l’international impactent lourdement l’équilibre des comptes. La facture pétrolière s’est chiffrée à 4,7 milliards de DH en augmentation de 1,9 milliard. Le prix moyen de la tonne importée a atteint 5.745 DH en février en hausse de 29%. Dans le même temps, les volumes importés se sont accrus de 185.000 tonnes.

    Pour le blé, les importations ont augmenté de 283.400 tonnes en février pour un montant global de 2,1 milliards de DH en hausse de 68,2%. De quoi soulever le débat sur la dépendance vis-à-vis des marchés étrangers. Les retombées du plan Maroc Vert, qui devraient permettre d’améliorer le niveau de production, ne sont attendues que dans quelques années. En attendant, la facture est salée. Seul un retournement de tendance des cours pourrait atténuer son gonflement. Les observateurs sont indécis quant à une évolution des prix à la hausse ou à la baisse. La semaine dernière, le prix du blé avait chuté de 13,7% avant de rebondir lundi dernier.

    A fin février, les importations de maïs et de sucre ont augmenté respectivement de 403 et 425 millions de DH. Le cours du sucre à échéance en mai se négociait à 685,4 dollars (5.497,2 DH) la tonne en séance sur le marché de Londres. Les opérateurs s’inquiètent déjà des incidences sur leur trésorerie. Cosumar par exemple, principal opérateur sucrier du marché, doit en effet s’acquitter de 35% de droits de douane à l’arrivée des bateaux au port, contre un taux moins important pour des prix inférieurs à 3.500 DH la tonne, relève un professionnel.
    De leur côté, les exportations gardent la même cadence qu’en 2010, soutenues par les expéditions de phosphates et dérivés. Elles se sont chiffrées à 6,2 milliards de DH en hausse de 2,6 milliards. L’OCP profite du retour de la demande et du niveau des cours. Les exportations hors phosphates se sont hissées à 19,3 milliards de DH, soit 3 milliards de plus par rapport à la même période en 2009.

    Dans le détail, les ventes de produits électriques et électroniques à l’étranger ont atteint 3,2 milliards de DH en augmentation de 971 millions de DH. En revanche, les exportations de vêtements confectionnés reculent de 16,6 millions de DH à 2,7 milliards de DH. Idem pour les expéditions d’agrumes et de poissons en conserve qui baissent respectivement de 147 et 261 millions de DH. Au niveau des flux financiers enregistrés au terme des deux premiers mois de l’année, les recettes MRE totalisent 7,8 milliards de DH en amélioration de 273,6 millions de DH. Les recettes de voyages, elles, enregistrent une hausse de 7,3% à 7 milliards de DH. Par contre, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers reculent à 3,2 milliards de DH, soit une baisse de 586 millions de DH.

    F. Fa
    17/03/2011
    L'economiste

  • #2
    * Il parait que les chiffres sont provisoires !

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    • #3
      c'est un peus normal pour tous les pays non petrolier qui importe 97% de leur petrole.

      tu ne crois pas ?

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      • #4
        C'est que le début et n'est pas la fin, je l'ai dit avant que l'année 2011 est crucial dans l'histoir récente du Maroc. avec un baril qui dépasse les 100 dollars moi aussi j'ai du mal a savoir comment le Maroc fera. il faut remarquer que les subventions de tous les produits alimentaires de base ne représentent que 10% de la caisse de compensation, les 90% qui restent c'est de l'Energie.
        Tous ce que j'éspére c'est que l'arabie saoudite se montre conciliante envers le Maroc pendant cette période de flambé des courts pétroliers.

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        • #5
          les 90% de compensation qui vont à l'énergie

          90% pour l'énergie, soit, mais la compensation ne profite pas à ceux qui ont en besoin, que ce soit les carburants, le gaz ou le sucre. Tout le pays est en train de financer les plus riches et les industriels, finalement. Et il faut que ça change.

          Par exemple : sur les ~100.000 véhicules vendus au Maroc, il se vend peu de grosses voitures (~3.000 en 2010), mais j'ose croire que le prix du carburant ayant à peine bougé, leurs propriétaires consomment sans limite. Ca tombe bien, ils ont les moyens (bsa7thoum), mais qu'ils paient le carburant au juste prix alors.

          HS : ça réfrénera peut-être leur envie d'appuyer sur la pédale d'accélérateur et de faire vroum-vroum, ce qui indirectement profitera aussi à la nature.

          Gaz (butane/propane), pareil, pas de raison que tout le monde paie la même chose.

          Les industriels se plaindraient ? Ca ne serait qu'un motif de plus . Il faudrait alors "compenser" la baisse de compensation par une baisse des impôts ? Je ne sais pas, il y a un économiste dans la salle ? (ou mieux, au gouvernement ?) ?
          Ne nourrissez pas les trolls

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          • #6
            la reponse a tous sa, c'est les energies renouvelable, avec la nouvelle strategie d'arriver a 48% de notre conomation par l'energie renouvelable et construction du TGV, train, tramway, voiture electric ou hybrid, le monde va vers ces energie et le maroc sera un pays model d'ici 10 a 20 ans.

            qui sait ptetre qu'on sera le premier pays a 0 CO2 dans les 40 ans qui arrive.

            mais il y a pas de miracle pour le cours term, heureusement qu'on a des amis qui ont beaucoup beaucoup de petrole et qui repondent present a chque fois qu'on a besoin d'eux.
            Dernière modification par auscasa, 18 mars 2011, 15h54.

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            • #7
              Les importations de blé ont atteint 2,1 milliards de DH à fin février en hausse de 287% par rapport à la même période en 2009
              C'est tendu, les révoltes pour le pain sont fréquentes au Maghreb.
              Mr NOUBAT

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              • #8
                noubat le prix du pain n'a pas changer depuis que je me souvien.

                il est de 10c d'euro, meme si on double de prix il y aura pas de probleme puiceque tous va augmenter si les prix du petrole resterons a ce niveau et je parle pas du maroc mais dans le monde.

                nos exportation couterons aussi beaucoup plus. n'oublie pas sa.

                Commentaire


                • #9
                  mais il y a pas de miracle pour le cours term, heureusement qu'on a des amis qui ont beaucoup beaucoup de petrole et qui repondent present a chque fois qu'on a besoin d'eux.
                  _____________________________________

                  Exacte,pour le court terme, le Maroc ne peut rien faire, c'est au court et a longue terme qu'il faut réagir.

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                  • #10
                    tu ne crois pas ?
                    Pas tant que cela quoique il y a du vrai. La facture pétrolière, c'est moins de ... 10% du total des importations (et 24% si on considère toute la facture énergétique -pétrole, Gazoil, Charbon, électricité, Coke ...).
                    Dernière modification par jawzia, 18 mars 2011, 18h41.

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                    • #11
                      le prix du pain n'a pas changer depuis que je me souvien.

                      il est de 10c d'euro, meme si on double de prix il y aura pas de probleme
                      c'est normal, la farine est sous la coupe des subventions pour stabiliser et garantir un prix acceptable, tant que le pays pourra le faire, il n' y aura pas de problème.
                      Mr NOUBAT

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