11h45 Kadhafi a trouvé le moyen de rendre son panache à l'ONU écrit notre correspondant à New York sur son blog.
C'est une sensation inédite, poignante, que de voir de New York une place de Benghazi exploser de bonheur et de soulagement à cause d'un vote du Conseil de Sécurité des Nations Unies. L'application d'une "No Fly zone" au dessus des zones d'offensive, et la mise en oeuvre de " tous les moyens possibles" pour protéger les populations civiles contre les troupes de Kadhafi ont certes l'allure d'un engagement militaire profond, risqué... et irrévocable, si l'on considère l'alternative: Le sac de Benghazi, une ville de 700.000 habitants, et le massacre de sa population rebelle.
Une trahison qui annihilerait pour une génération la crédibilité occidentale. En annonçant ses claires et sanglantes intentions au cours d'une semaine de contre offensive militaire, Kadhafi, tout à son délire, a trouvé le moyen de rendre leur panache aux puissances de l'ONU. Et d'achever les années Irak. De facto, les Etats-Unis viennent d'entrer une nouvelle fois en guerre, mais cette fois, à la demande de la Ligue Arabe, et pas en tant que leader politique de l'offensive, à l'initiative de la France et de la Grande Bretagne...
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 18/03/2011 à 12:00
Remplacez Benghazi par Gaza et Kadhafi par Netanyahou
C'est une sensation inédite, poignante, que de voir de New York une place de Benghazi exploser de bonheur et de soulagement à cause d'un vote du Conseil de Sécurité des Nations Unies. L'application d'une "No Fly zone" au dessus des zones d'offensive, et la mise en oeuvre de " tous les moyens possibles" pour protéger les populations civiles contre les troupes de Kadhafi ont certes l'allure d'un engagement militaire profond, risqué... et irrévocable, si l'on considère l'alternative: Le sac de Benghazi, une ville de 700.000 habitants, et le massacre de sa population rebelle.
Une trahison qui annihilerait pour une génération la crédibilité occidentale. En annonçant ses claires et sanglantes intentions au cours d'une semaine de contre offensive militaire, Kadhafi, tout à son délire, a trouvé le moyen de rendre leur panache aux puissances de l'ONU. Et d'achever les années Irak. De facto, les Etats-Unis viennent d'entrer une nouvelle fois en guerre, mais cette fois, à la demande de la Ligue Arabe, et pas en tant que leader politique de l'offensive, à l'initiative de la France et de la Grande Bretagne...
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 18/03/2011 à 12:00
Remplacez Benghazi par Gaza et Kadhafi par Netanyahou
Commentaire