Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Bernard Henri Lévy : “Mon ami Saïd Sadi, se fait insulter dans la presse”

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Bernard Henri Lévy : “Mon ami Saïd Sadi, se fait insulter dans la presse”

    Bernard Henri Lévy : “Mon ami Saïd Sadi, se fait insulter dans la presse”*
    18 Mar 2011 11:46
    Le Caire, depuis la semaine dernière, pour tenter d’observer, à partir de son épicentre, l’incalculable séisme qui secoue le monde arabe. J’y reviendrai, bien sûr. J’y reviendrai dans le détail. Mais comment ne pas saluer, déjà, le formidable désaveu qui, de Bahreïn à Tripoli, d’Alger à Sanaa, aura été infligé aux tenants d’une Histoire immobile, vécue comme une fatalité, figée dans ses mauvais destins ? et comment, surtout, ne pas être sidéré par le courage de ces hommes et femmes qui affrontent, à mains nues, des forces de répression que le contre-exemple égyptien semble avoir décidé à ne rien céder du tout ? Ces révoltes arabes contre la dictature, il faut, pour le moment, les soutenir sans réserve.

    Nouvelles, depuis Paris, de l’entrée en campagne officieuse d’un certain Dominique Strauss-Kahn. Et, en face, le très vilain murmure qui lui fait aussitôt écho. Les uns, à droite : cet homme sans terroir ni territoire, ce déraciné définitif, ce Français de papier qui n’a jamais appris à flatter le cul des vaches, que sait-il de la « France rurale » ? qu’a-t-il à nous dire de la France qu’on « aime bien » ? de quel droit prétend-il incarner le « pays réel » ? Les autres, à « gauche » : comment un directeur du FMI, exilé à Washington depuis quatre ans, familier de la haute finance, peut-il porter les couleurs de son parti ? incarner l’espoir des simples gens de son pays ? comment le nouvel homme à la vaisselle d’or, ci-devant affameur des « Pigs » (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne), ne serait-il pas, le moment venu, l’allié objectif de l’« ordre libéral » ? Le double visage d’une « idéologie française » qui ne se lasse décidément pas de donner raison à ses pourfendeurs.

    Je me souviens de Jean-Paul Dollé qu’un dernier carré d’amis – Roland Castro, Regis Debray, Gilles Hertzog, moi-même, d’autres… – enterraient, la semaine passée, dans le cimetière de Beaugency. N’a-t-il pas donné, à la fin des années 70, un livre qui s’appelait « L’odeur de la France » ? Et ne l’ai-je pas, ce livre, en pleine époque des nouveaux philosophes, moi-même publié ? Oui, bien sûr. Mais justement. Il était une fois une France dont l’odeur était aussi celle de ses œuvres les plus hautes. Il était une fois une patrie de l’idée, au parfum d’universalité, dont un postmaoïste pouvait rappeler qu’elle n’est jamais si grande que lorsqu’elle l’est pour tous les hommes. Il était une fois, oui, un philosophe et poète qui, quand il disait « la France », faisait venir à la pensée un peuple de communards, dreyfusards, maquisards dont un autre de nos amis, Pierre Goldman, dont il sera le biographe, évoquait l’infracassable grandeur. Quel recul. Quelle tristesse.

    Et « La France moisie » de Philippe Sollers… Et cet article de 1999 auquel Sylvie Pierre-Brossolette, dans le film qu’elle consacre à l’auteur de « Paradis », ne peut manquer de faire allusion et que le télespectateur, plus de dix ans après, reçoit encore, hélas, 5 sur 5… On aimerait ne parler que du reste. On aimerait ne voir ni n’entendre que la beauté de ces images et l’impression qu’elles dégagent de jeunesse à volonté. Il faudrait pouvoir ne prêter attention, dans ce film, qu’à cette invention d’un style et, donc, d’une façon d’exister, à cette façon d’être habité par la lumière et la beauté de l’art et, par conséquent, du monde, qui sera l’autre « empreinte » de Sollers. Mais non. Epoque oblige. Misère de sa chambre d’écho et des miroirs hideux qu’elle nous tend. L’interminable glas du fascisme à la française.

    Et le cas Jardin… Je n’ai pas lu le livre consacré par Alexandre Jardin à Jean Jardin, son grand-père, qui fut le collaborateur de Pierre Laval. Et je ne l’ai, ici, évidemment pas sous la main. Mais je repense à la violence ahurissante des réactions qu’il a suscitées. Je pense à ce torrent de fiel, ces insultes, ces faux témoins convoqués pour dire l’esprit de mesure de l’aïeul et la vilenie mercantile du petit-fils. Je réentends le glapissement des bien-pensants qui, furieux d’avoir perdu l’« enfant magique » d’autrefois et de retrouver, en lieu et place, un « procureur » acharné à « salir le nom des Jardin », nous resservent leur éternel couplet sur le pétainiste-résistant qui, d’une main, envoyait les juifs à la chambre à gaz et, de l’autre, prétendait en sauver quelques-uns. Peu importe, encore une fois, le livre. On a là un Français qui tente, avec probité, de vider l’armoire aux poisons familiale. On a, en face, la vieille meute affolée qui, parce qu’il prononce le mot mémoire, ne sait rien faire de mieux que sortir le revolver à injures. Eh bien, cela fait un contexte. Et même une atmosphère.



    En attendant, l’émir du Bahreïn tue. Le colonel Kadhafi lance son appel à la guerre civile et se conduit comme un boucher. L’un des rares opposants crédibles à la dictature Bouteflika en Algérie, mon ami Saïd Sadi, se fait insulter dans la presse de son pays et parfois, aussi, dans la nôtre. Et la puissance nucléaire du monde arabo-musulman – à savoir le Pakistan – commence de renverser ses alliances pour, dans l’indifférence générale, appuyer la Shura des Talibans, laisser les agents de l’Isi soutenir de plus en plus ouvertement le djihad et, last but not least, inviter près de 11 000 soldats chinois au Gilgit-Baltistan.Normal ? Pas tout à fait. Mais, sur cela aussi, je reviendrai.

    Deux solutions, à partir de là. Soit l’effroi du capitaine Achab repensant à sa première baleine (pour moi, il y a quarante ans, déjà le Pakistan) et confronté à l’« horreur des abîmes » qui s’ouvrent à nouveau face à lui. Soit (et, à tout prendre, je préfère cela) l’increvable passion de Musil murmurant, à l’heure du plus haut péril : « allez, allez ! il n’y a que le tragique qui fasse penser ».

    Bernard-Henri Lévy
    (.lepoint.fr)

  • #2
    >>>L’un des rares opposants crédibles à la dictature Bouteflika en Algérie, mon ami Saïd Sadi, se fait insulter dans la presse de son pays et parfois

    Ce type est un clown, maintenant il introduit la notion d'opposition crédible et selon lui cette opposition est rare.

    Mais Sadi est-il vraiment un opposant ou simplement l'ami de BHL, ce qui fait de lui automatiquement un opposant ?

    En gros il suffit de se lier d'amitié avec BHL pour devenir un opposant, plus tard il vous donnera la recette pour pilloner vos adversaires politiques avec du vent.

    Bref avec la diarrhée citée plus haut il n'a pas vraiment rendu service à son ami.

    Ce mec est comme les mouches à merde, ils sont attirés par le moindre petit cratère marron tout frais qu'ils n'abandonneront que lorsque l'objet change de couleur.

    Commentaire


    • #3
      Sincèrement j'ai peur pour mon pays, avec des Numidios à la pelle chez moi on a pas vraiment fait de progrés depuis 90. Le seul changement c'est que les gens qui votaient FIS votent pouvoir mais restent avec la même mentalité qui n'est pas mieux que celle des Talibans qui ne sont pas capables de gouverner un pays et en plus ont donné leur patrie aux autres.
      Avec un pouvoir voyou comme celui d'Alger qui est soutenu par une partie ignorante je me demande si on risque pas d'avoir le même sort que la Somalie, l'Irak, la Libye ...etc.
      Si mon peuple était intelligent et aurait placé des démocrates à la tête du pays et connaissant la jalousie de nos démocrates envers les autres pays dévellopés ils feront tout pour classer ce pays parmi les plus compétitifs de ce monde, mais non il choisit la regression. On va droit dans le mur.
      Pas à la tique ..

      Commentaire


      • #4
        Azul,a chaqu un ses defenseurs,les uns (Said Saadi)ses amis,les autres ,Boutesrika et Toufik Triciti, leurs larbins.

        Commentaire


        • #5
          soutenu par une partie ignorante
          Si mon peuple était intelligent
          est ce que tes parents ne t'ont pas appris les bonnes manières et les regles elementaires de la discussion ?

          Commentaire


          • #6
            Bernard Henri Lévy : “Mon ami Saïd Sadi, se fait insulter dans la presse”

            Si Said samedi n'avais pas fricoté avec se sioniste de BHL ,il ne serrai pas dans cette M....
            Du moment ou il a commencé a le fréquenté ,en Algérie il sais grillé...

            Commentaire


            • #7
              bel-court le faux constantinois

              Tu t'es trompé de peuple toi aussi?!

              Commentaire


              • #8
                Si mon peuple était intelligent et aurait placé des démocrates à la tête du pays et connaissant la jalousie de nos démocrates envers les autres pays dévellopés ils feront tout pour classer ce pays parmi les plus compétitifs de ce monde, mais non il choisit la regression. On va droit dans le mur.
                On prétend être démocrate et on prend toujours le peuple du haut, à ce que je vois....Seriez-vous doté d'un cerveau hors du commun des mortel?
                (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

                Commentaire


                • #9
                  manamani
                  est ce que tes parents ne t'ont pas appris les bonnes manières et les regles elementaires de la discussion ?
                  Shhhhh ! Mes parents n'ont rien à faire dans nos discussions, si tu aimes qu'on insulte tes parents dis le moi, je serais volontiers.
                  Ce n'est pas la faute aux Occidentaux s'ils emmerdent des nations où on trouve des Somaliens, des Talibans, des Iraniens...etc qui vivent encore au moyen âge. Malheureusement dans mon pays arnaqué par le pouvoir criminel depuis 62 il existe une bonne partie qui dort encore et qui a fait de ce pays passible d'une descente droite aux enfers. Je condamne le pouvoir voyou mais aussi ceux qui le soutiennent.
                  Pas à la tique ..

                  Commentaire


                  • #10
                    On prétend être démocrate et on prend toujours le peuple du haut, à ce que je vois....Seriez-vous doté d'un cerveau hors du commun des mortel?
                    Il a croisé Raffarin avec sa France d'en bas

                    Commentaire


                    • #11
                      Shhhhh ! Mes parents n'ont rien à faire dans nos discussions, si tu aimes qu'on insulte tes parents dis le moi, je serais volontiers.
                      va faire un stage, à défaut d'une education, pour apprendre comment participer à une discussion ou a un débat

                      Commentaire


                      • #12
                        Il a croisé Raffarin avec sa France d'en bas
                        Je crois que c'est Boutef qui a croisé Raffarin et qui lui a demandé de passer le bonjour au peuple algérien, il lui a même demandé de rassurer le peuple qu'il va terminer son mandat.
                        Donc le cerveau se trouve t-il chez quelqu'un qui défend un président qui n'a même pas de respect à son peuple?
                        Pas à la tique ..

                        Commentaire


                        • #13
                          Je crois que c'est Boutef qui a croisé Raffarin et qui lui a demandé de passer le bonjour au peuple algérien, il lui a même demandé de rassurer le peuple qu'il va terminer son mandat.
                          Donc le cerveau se trouve t-il chez quelqu'un qui défend un président qui n'a même pas de respect à son peuple? __________________
                          __________________________________________________ ___________

                          Tu méprise tous se qui touche l'Algerie ,se que je constate s'est que tu est seule contre tous ,tu veut embringué les Algerien dans tes analyses farfelu ,j'ai des doute sur tes origine algérienne...

                          Commentaire


                          • #14
                            Tu méprise tous se qui touche l'Algerie ,se que je constate s'est que tu est seule contre tous ,tu veut embringué les Algerien dans tes analyses farfelu ,j'ai des doute sur tes origine algérienne.
                            Il y a des complexés colonisables

                            Commentaire


                            • #15
                              salam

                              ce BHL fallait le avoir hier sur f3 comment il parle de libye et du printemps arabe,comme si c'était lui le leader, rabbi yestar, ils vont le transformer en un hiver arabe, la france joue un jeux malsain, j'aime pas notre régime, on a besoins d'installer un pays de droit, mais faut faire très attention a la France et ces alliées!!!

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X