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L'état des forces militaires libyennes

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  • L'état des forces militaires libyennes

    Avant l'insurrection en cours, qui implique une partie de son armée, le colonel Mouammar Kadhafi disposait, sur le papier, de quelque 100 000 militaires, appuyés par de l'artillerie lourde, des blindés, des avions de combat et une petite marine de guerre.

    S'il est difficile de mesurer les capacités militaires de la rébellion, il est toutefois clair que les unités les mieux équipées et entraînées sont restées fidèles au "guide" de la révolution libyenne, au pouvoir depuis plus de 41 ans. L'armée compte 76 000 militaires d'active, auxquels s'ajoute une réserve de 40 000 miliciens.

    Armée de terre : elle compte 50 000 hommes, dont 25 000 appelés, 800 chars, dont beaucoup seraient inutilisables, 120 véhicules de reconnaissance, un millier de blindés de combat, presque autant de transports de troupes et plus de 2 400 pièces d'artillerie. L'armée de terre compte aussi un demi-millier de mortiers et plus de 420 missiles sol-air. Mais ces évaluations théoriques doivent être nuancées par l'impact des sanctions internationales infligées à la Libye dans les années 1990 et le mauvais entretien de ces armements. Selon les analystes, Kadhafi s'est efforcé de marginaliser son armée pour éviter que ses chefs puissent rivaliser avec les membres de sa famille ou de sa tribu, à la tête d'unités de "protection du régime". Il ne pourrait compter en dernier ressort que sur 10 000 à 12 000 militaires fidèles, dont ceux de la 32e brigade commandée par son fils Khamis.

    Marine : elle compte 8 000 hommes — garde-côtes compris —, deux sous-marins de patrouille, trois bâtiments de surface et une quinzaine de vedettes rapides. Les deux sous-marins à propulsion classique de conception soviétique de la classe Foxtrot ne seraient plus opérationnels, selon la revue spécialisée Jane's.

    Aviation : l'armée de l'air compte sur le papier 18 000 hommes et 394 avions de combat, dont beaucoup ne seraient plus opérationnels. Parmi eux figurent sept bombardiers Tu-22, 187 chasseurs MiG 23 et 25, 180 avions d'attaque au sol Mig-21 et 23, Mirage F1 et Su-17 et 24. Il faut y ajouter sept MiG-25 de surveillance, 85 avions de transport militaires. La flotte d'hélicoptères compte 35 appareils d'attaque de conception russe, 11 appareils de reconnaissance maritime, et 90 hélicoptères de transport ou de transport-reconnaissance de divers types. Les analystes estiment que la plupart des appareils à réaction libyens ne sont plus en état de voler. En outre, l'aviation en aurait perdu six depuis le début de l'insurrection. Deux pilotes de Mirage ont fait défection avec leurs appareils à Malte, trois avions ont été abattus par les insurgés et un autre s'est écrasé après que son pilote se fut éjecté en refusant de bombarder une cible rebelle.

    Commandement de la défense aérienne : ce corps d'armée possède au moins 216 missiles sol-air. Mais, là encore, leur maintenance laisse à désirer au point que la plupart des analystes ne prévoient pas d'obstacle majeur à l'instauration éventuelle d'une zone d'exclusion aérienne.

    Armes chimiques : selon l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OPCW), la Libye aurait détruit tout son stock d'armes chimiques dans le cadre de sa tentative de rapprochement avec l'Occident, en 2004. Mais l'OPCW estime qu'elle a conservé près de dix tonnes de gaz moutarde sur un site secret dans le désert. Sa capacité à l'utiliser reste toutefois douteuse.


    REUTERS/AHMED JADALLAH

  • #2
    Libye : les scénarios d'une intervention militaire


    Du simple brouillage des systèmes radars libyens au bombardement du bunker de Kadhafi, différents degrés sont envisageables.

    La France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et leurs alliés arabes devront choisir entre plusieurs scénarios pour leur opération militaire décidée contre la Libye, après le vote de la résolution à l'ONU. Brandie par les diplomates, la «zone d'exclusion aérienne» semblait davantage destinée à éviter un veto russe ou chinois, en dissimulant, sous un vocable acceptable par tous, la réalité d'une intervention militaire.

    En Bosnie, où elle fut imposée au début des années 1990 pour empêcher les Serbes de bombarder les populations civiles, elle n'a pas empêché le massacre de Srebrenica. En Irak, elle fut maintenue pendant douze ans sans infléchir d'un pouce la politique de Saddam Hussein. De toute façon, le temps d'imposer une «no fly zone» au-dessus de la Libye, les troupes de Kadhafi auront probablement déjà repris le contrôle des dernières zones rebelles.

    Plus sérieusement, et parce que le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU promet de protéger les civils «par tous les moyens», les alliés pourraient décider de lancer, dans les heures suivant ce vote, des frappes ciblées contre des intérêts stratégiques libyens. Des raids visant à détruire la défense antiaérienne de la Libye, les centres de commandement et les aéroports, afin de clouer les avions au sol.

    La route de Rommel

    Parallèlement, une guerre électronique pourrait être déclenchée pour neutraliser les systèmes radars libyens. Dans cette configuration, la France pourrait participer en faisant décoller ses chasseurs de la base aérienne de Solenzara, en Corse. Mais également en envoyant des avions radars Awacs. Une telle action militaire constituerait un signal fort, dont certains espèrent qu'il pourrait avoir un effet psychologique et provoquer une débandade dans l'entourage du Guide libyen. Mais rien n'est moins sûr.

    Si le but de l'intervention est de faire tomber le régime, comme le suggèrent certains diplomates, les alliés pourraient également décider de s'attaquer aux chars et à l'infanterie libyenne en frappant dans le désert, le long de la route jadis empruntée par la 8e armée britannique et par le général allemand Rommel. «Un acte particulièrement intense, politiquement et militairement», prévient un officier général. Et qui risque en outre de ne pas suffire.

    S'il s'attend à des frappes aériennes, le colonel Kadhafi ne manquera pas de disperser ses forces au sol, comme le fit Saddam Hussein en mars 2003. Il sera difficile alors d'éviter des dégâts collatéraux sur les populations. Comme le rappelle un officier général, «on ne gagne jamais une guerre uniquement avec l'aviation. Pour détruire une armée de terre, il faut aller au carton.» Or, le projet de résolution exclut «une force d'occupation terrestre».

    Bien qu'affaibli, le colonel Kadhafi pourrait encore compter sur la fidélité de 10.000 à 12.000 soldats. Sans oublier des mercenaires africains, des missiles sol-air, de nombreux tanks et pièces d'artillerie.

    Dernière option, attaquer directement le centre de gravité du régime, Kadhafi lui-même, en bombardant son bunker ou les abris dans lesquels il est susceptible de se cacher. En 1986, les frappes aériennes lancées par Ronald Reagan contre sa résidence l'avaient manqué de peu. Depuis, les moyens de détection, notamment satellitaires, mais aussi de frappe, se sont beaucoup modernisés, rendant théoriquement une telle opération faisable. Mais, en 2003, les premiers bombardements aériens de l'armée américaine lancés contre Bagdad avaient eu pour but de liquider Saddam Hussein. Ce fut un échec.

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    • #3
      La Libye à portée d'ailes


      La France et le Royaume-Uni, dont les deux armées de l'air préparaient un exercice de frappes aériennes, formeront l'ossature des opérations militaires contre la Libye. Le Canada, avec six CF-18, et la Norvège, avec des F-16 se joindront à eux, ainsi que le Danemark et la Belgique. L'Espagne a été citée devrait prêter des bases. L'Italie pourrait accueillir des avions, notamment celle de Sigonella (Sicile) sans participer aux frappes. Quelques pays arabes (Arabie saoudite, Emirats, Qatar) sont susceptibles de fournir des moyens, relevant sans doute plus du symbolique ("affirmer une présence arabe") que militairement significatifs. La grande inconnue reste le niveau d'engagement américain.

      Quoi qu'il en soit, la guerre aérienne a ses règles : un raid nécessite d'abord des objectifs. Les premiers visés seront les moyens aériens (et anti-aériens) de la Libye pour pouvoir ensuite "travailler à ciel ouvert" dans son espace aérien. Il faut donc détruire les avions, les pistes, les radars, les postes de commandement, les sites de défense aérienne. Tous ces objectifs ont été étudiés depuis longtemps par la Direction du renseignement militaire et les dossiers du Centre national de ciblage réactualisé ses derniers jours, notamment grâce à des images satellites.

      En langage d'aviateur, un raid aérien est une Comao (Composite air operation), c'est-à-dire une opération combinant plusieurs types d'avions de différentes nationalités. Les frappes au sol sont effectuées par les avions de type Rafale, Mirage 2000 D et Tornado GR4, tirant des armements de précision : bombes guidées laser, guidées GPS (A2SM) voire missile de type Scalp ou Storm Shadow.

      Ces "bombardiers" seront escortés par des chasseurs (Mirage 2000, Rafale, Typhoon) pour les protéger et s'en prendre aux avions libyens, qui se risqueraient à prendre l'air.

      Ces avions seront soutenus par des ravitailleurs en vol (VC-10 et C-135 FR) et coordonnés par des Awacs. Des appareils de reconnaissance (Rafale, Mirage F1 CR) pourront intervenir pour préparer des frappes puis faire l'évaluation des frappes (BDA -Battle Damage Assessment). Les chasseurs sont équipés de système de guerre électronique leur permettant de perturber les systèmes libyens. Des moyens de resco (recherche et sauvetage de combat) devront être prépositionnés à proximité, afin de pouvoir aller récupérer au sol les pilotes qui devraient s'éjecter.

      Le théatre libyen n'est pas très éloigné. Istres est à 1400 kilomètres de Tripoli, soit environ 1H45 de vol. Solenzara (Corse) à 1000 kilomètres et Sigonella à environ 500 kilomètres. Des frappes aériennes peuvent donc être conduites sans problème à partir de la France.

      La mise en place d'une zone d'exclusion aérienne devrait passer par la destruction de toute l'aviation libyenne en état de vol. Celle-ci est modeste. Selon les sources sur le terrain, ils ne seraient capables que de quelques sorties par demi-journée. Les appareils sont anciens (Su-22 par exemple).

      Plus complexes seraient des frappes visant à empêcher les forces fidèles à Kadhafi de prendre Benghazi. Ces missions "d'interdiction" consisteraient à détruire les moyens terrestes (convois de ravitaillement, 4x4, artillerie...) qui progressent le long de la côte en direction de l'Est. Il s'agit alors de frappes d'opportunité, sur ces objectifs mobiles - qui peuvent se cacher au milieu des civils.

      Jean-Dominique Merchet

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      • #4
        Salam tolkien,

        penses-tu que les forces de gaddafo vont subir des grosses pertes?

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        • #5
          La France et le Royaume-Uni, dont les deux armées de l'air préparaient un exercice de frappes aériennes, formeront l'ossature des opérations militaires contre la Libye. Le Canada, avec six CF-18, et la Norvège, avec des F-16 se joindront à eux, ainsi que le Danemark et la Belgique. L'Espagne a été citée devrait prêter des bases. L'Italie pourrait accueillir des avions, notamment celle de Sigonella (Sicile) sans participer aux frappes. Quelques pays arabes (Arabie saoudite, Emirats, Qatar) sont susceptibles de fournir des moyens, relevant sans doute plus du symbolique ("affirmer une présence arabe") que militairement significatifs. La grande inconnue reste le niveau d'engagement américain.
          toute la bande des assoifés de pétrôle est là...

          Sans les Amerloks, ca m'étonnerait que les Frenchs puissent faire de quoi d'intéressant...
          ca sera bavure sur bavure, et à la fin ils s'engueuleront entre eux comme d'habitude

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          • #6
            les forces de gaddafo vont subir des grosses pertes?
            Oui et non, ça dépend à mon avis...
            Si les avions de la coalition bombardent les pistes ou les avions garés, ça peut rester des pertes très faibles. Si la coalition bombarde les colonnes de chars et de blindés, là oui ça risque de faire très mal...

            Ici un article de Ria Novosti qui prouve que la Libye aurait pu avoir des systèmes de défense modernes un tant soit peu que le colonel Kadh aurait pris le secteur de la défense du pays comme un poste sérieux, s'il avait travaillé sérieusement au développement de son pays, mais j'ai bien peur que sa seule préoccupation fut le secteur pétrolier sans parler de ses fêtes privées devenus légendaires...

            Pantsir-S1: l'Algérie et la Libye veulent acquérir le système de DCA russe (FS VTS)

            09:51 02/06/2010
            ABOU DHABI, 2 juin - RIA Novosti

            L'Algérie et la Libye souhaitent acheter le système antiaérien russe de courte portée Pantsir-S1, a annoncé à RIA Novosti le vice-directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique (FS VTS) Viatcheslav Dzirkaln.

            "Le nouveau système a fait la preuve de sa haute efficacité. L'Algérie et la Libye s'y intéressent et la Syrie a déjà acheté nos systèmes. Je n'exclue pas l'apparition de nouveaux acheteurs", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

            Selon lui, la Russie terminera de livrer les Pantsir aux Emirats arabes unis en 2010.

            Auparavant, les médias russes ont annoncé que les Emirats arabes unis avaient été les premiers à signer en 2000 un contrat portant sur 50 systèmes Pantsir-S1 pour 734 millions de dollars. Ils ont été suivis par la Syrie qui a acheté 36 systèmes.

            40 systèmes antiaériens Pantsir-S1 seront également fournis à l'Algérie pour un montant de plus de 500 millions de dollars.

            Le système antiaérien de courte portée Pantsir-S1 a été développé par le Bureau d'études de Toula (180km de Moscou). Selon les spécialistes, ce système unique au monde est capable de frapper les cibles aériennes les plus modernes (surtout les armes de haute précision) à 20km de distance et à des altitudes allant de zéro à 15km. Les missiles tirés par Pantsir-S1 se déplacent à la vitesse de 1.300 m/s. Ils sont capables de frapper quatre cibles simultanément.
            Entre la signature d'un contrat d'armement et sa mise en industrialisation, puis sa livraison, il peut se passer de nombreux mois et années...

            Il se peut fort bien que la Russie n'ait pas eu le temps de fabriquer ces systèmes de défense...

            Pourtant, l'Algérie, plus sérieuse car disposant d'une armée nationale et structurée, a fait ce qu'il fallait contrairement à Kadhafi...

            Pantsir-S1: l'Algérie se dote de systèmes antiaériens russes (Défense)

            Conformément à un accord signé auparavant, la Russie a commencé à livrer en Algérie un lot de systèmes antiaériens Pantsir-S1, a annoncé mercredi à RIA Novosti une source au ministère russe de la Défense, sous couvert d'anonymat.

            "Conformément à l'accord signé en 2006, 38 systèmes antiaériens Pantsir-S1 seront fournis à l'Algérie pour un montant de plus de 500 millions de dollars. Les systèmes seront livrés au cours des années 2010-2011", a précisé l'interlocuteur de l'agence.

            Selon lui, un certain nombre d'autres pays, dont l'Arabie Saoudite et la Libye souhaitent également acquérir le système. "Le contrat avec la Libye est en cours de finalisation et il pourrait être signé très prochainement", a indiqué le spécialiste.

            Il a ajouté que les Emirats arabes unis ont été les premiers à signer en 2000 un contrat portant sur 50 systèmes Pantsir-S1 pour 734 millions de dollars. Ils ont été suivis par la Syrie qui a acheté 36 systèmes.

            "La fourniture de Pantsir-S1 aux Emirats arabes unis et à la Syrie est échelonnée sur plusieurs étapes. La première étape a déjà été réalisée", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

            Auparavant, les médias russes avaient annoncé que les commandes de Pantsir-S1 dépassaient la somme de 2,5 milliards de dollars, ce chiffre pouvant être multiplié par deux vers 2018.

            Le système antiaérien de courte portée Pantsir-S1 a été développé par le Bureau d'études de Toula (180km de Moscou). Selon les spécialistes, ce système unique au monde est capable de frapper les cibles aériennes les plus modernes (surtout les armes de haute précision) à 20km de distance et à des altitudes allant de zéro à 15km. Les missiles tirés par Pantsir-S1 se déplacent à la vitesse de 1.300 mètres par seconde. Ils sont capables de frapper quatre cibles simultanément.

            12:29 24/03/2010
            MOSCOU, 24 mars - RIA Novosti

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            • #7
              toute la bande des assoifés de pétrôle est là..
              Pourquoi on tend toujours a expiquer l´intervention des occidentaux par des raisons mercantiles pures?

              Il y a aussi le droit international, et certaines valeurs universelles que les pays (ou au moins les peuples) occidentaux croient encore, et qu´il faut en tenir compte dans notre monde globalisé.

              Quand certains pays occidentaux se sont retracté au debut de cette semaine, contre une intervention militaire en Lybie, on les a accusés d´avoir laissé les insurgés et le peuple lybien desarmés et seuls face au fou khadhafi, et maintenant qu´ils ont pris une decision pour faire tomber le regime de Khadhafi, on les accuse d´interventionisme mercantile. Difficile a comprendre en fait!

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              • #8
                Pourquoi on tend toujours a expiquer l´intervention des occidentaux par des raisons mercantiles pures?
                parce que seuls leurs intérêts mercantiles comptent...
                L'histoire est une preuve accablante.

                Commentaire


                • #9
                  parce que seuls leurs intérêts mercantiles comptent...
                  L'histoire est une preuve accablante.
                  Biensure que leurs intérêts comptent, mais pas aussi que les mercantiles.

                  Je ne vois aucun pays dans le monde (y inclus les arabes et les pays maghrebins surtout) qui aurait intérêt a ce que le regime de khadhafi reste en place en train de tuer son peuple, et surtout quand ont voit que la Lybie se situe au centre des pays de la mediteranée, et a quelques kilometres de l´Europe.

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                  • #10
                    Je suis d'accord que les etats, et pas que les occidentaux, n'agissent que par interet, mais interet ne veut pas dire interet mercantile uniquement. Kadhafi a descendu des avions de lignes occidentaux, il a humilie la diplomatie francaise en 2007, il a fait du chantage a l'Europe avec les infirmieres bulgares et il continue a le faire avec l'immigration clandestine.

                    Commentaire


                    • #11
                      non, je vois aucun intérêt que la France et l'Angleterre viennent irakiser la région...
                      je ne vois que du danger ,,,
                      lce n'est pas vrai qu'ils font ca pour l'humanitaire...autrement ils l'araient fait pour les Rwandais ou les Ivoiriens..
                      c'est pas vrai non plus que les la ligue des zarabes le fait pour les beaux yeux des Lybiens,. Autrement, ils auraient commencé par Bahrein et le Yemen ou au moins ne pas envoyer leurs troupes mater les insurgés...
                      ce n'est vrai non plus que le Maroc le fait pour sauver les Lybiens, il a trouvé là une bonne occasion pour foutre le bordel à la porte de l'Algérie et il l'a saisi...

                      c'est toujours tag ala man tag...
                      les conneries humanitaristes chez les états , c'est du pipo

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                      • #12
                        Il y a aussi le droit international, et certaines valeurs universelles que les pays (ou au moins les peuples) occidentaux croient encore, et qu´il faut en tenir compte dans notre monde globalisé.
                        pourquoi ont ils rien fait au Rwanda?

                        pourquoi ils laissent faire en Cote d'ivoire?

                        pourquoi ne règlent-ils pas le problème en Palestine?

                        Pourquoi font ils la guerre aux Afgants?
                        Mr NOUBAT

                        Commentaire


                        • #13
                          ce n'est vrai non plus que le Maroc le fait pour sauver les Lybiens, il a trouvé là une bonne occasion pour foutre le bordel à la porte de l'Algérie et il l'a saisi...
                          A leur place, on ferait la meme chose, je veux dire on fait plus ou moins la meme chose. C'est de bonne guerre comme on dit.
                          Sinon, il n'y aura jamais d'occupation au sol comme en Irak, j'en ferais le pari, alors la situation n'est pas vraiment comparable.

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                          • #14
                            Aaniss
                            Je ne dis pas le contraire...
                            Alger, à la place du Maroc aurait fai la même chose

                            Commentaire


                            • #15
                              «Kadhafi doit s'attendre à la fin»

                              Par Renat Kuenzi, swissinfo.ch


                              Les forces alliées pourront mettre en place la zone d’exclusion aérienne sur la Libye en un jour ou deux, estime l’expert en stratégie Albert Stahel. Selon lui, cela signifiera la fin rapide de Kadhafi.

                              Après la décision de jeudi soir du Conseil de sécurité d’autoriser le recours à la force contre le régime libyen, Albert Stahel s’attend à une victoire rapide des forces aériennes alliées. Le professeur d’études stratégiques de l’Université de Zurich ne donne plus guère que quelques jours au colonel Kadhafi.

                              swissinfo.ch: La décision des Nations Unies arrive-t-elle selon vous encore à temps, ou est-ce déjà trop tard ?

                              Albert Stahel: Elle arrive au dernier moment.

                              swissinfo.ch: La résolution autorise tous les moyens militaires, à l’exclusion de l’envoi de troupes au sol. Etes-vous surpris qu’on soit allé aussi loin ?

                              A.S.: Si la décision était intervenue plus tôt, cela m’aurait effectivement surpris. Mais plus maintenant, car il s’agit de stopper, ou plutôt de faire reculer l’armée de Kadhafi et de lui faire perdre ses blindés et son artillerie, afin qu’il ne puisse plus s’en prendre aux villes et aux bases des rebelles. Dans son principe, la résolution vise à désarmer Kadhafi.

                              swissinfo.ch: Vendredi matin, la France a annoncé des opérations militaires pour «dans quelques heures». Est-ce réaliste, ou est-ce simplement pour impressionner Kadhafi ?

                              A.S.: Une action rapide est tout à fait possible. La France est un pays méditerranéen, et elle travaille en étroite collaboration avec la Grande-Bretagne, qui possède une base militaire aérienne à Chypre.

                              swissinfo.ch: A quel type d’actions militaires faut-il s’attendre en premier?

                              A.S.: Kadhafi va perdre en premier sa défense antiaérienne, par des frappes sur ses systèmes de radar et ses batteries de missiles.

                              Il faudra également desserrer l’étau autour de Benghazi, il est donc probable que les alliés vont détruire les blindés et l’artillerie qui s’approchent de la ville. Et ensuite, on pourra instaurer la zone d’exclusion aérienne.

                              swissinfo.ch: A quelles difficultés les alliés doivent-ils s’attendre?

                              A.S.: Pour les forces aériennes, je ne vois pas de difficultés, sauf si Kadhafi se sert de civils innocents comme boucliers humains sur ses installations de défense antiaérienne.

                              swissinfo.ch: Kadhafi a d’abord utilisé ses forces aériennes pour lutter contre les rebelles. Est-ce qu’elles jouent aujourd’hui encore un rôle ?

                              A.S.: Elles l’on joué au début, avec les bombardements, mais il ne lui reste sans doute que peu d’avions en état d’être engagés. Il faut maintenant les mettre hors d’état de décoller, sans doute en bombardant leurs hangars.

                              swissinfo.ch: Dernièrement, c’est surtout l’artillerie qui a forcé les rebelles à reculer. Des avions sont-ils vraiment efficaces pour combattre les troupes libyennes au sol ?

                              A.S.: Oui. Aujourd’hui, la guerre aérienne est le moyen décisif. Cela s’est vérifié dans pratiquement tous les conflits depuis 1991. Des avions de combat peuvent nettement affaiblir des troupes au sol, et même les mettre hors d’état de nuire.

                              swissinfo.ch: A quoi ressemble la structure de commandement des alliés. Est-ce que l’OTAN y joue un rôle ?

                              A.S.: L’OTAN n’a qu’une importance marginale. Elle n’est pas nommée dans la résolution des Nations Unies. Je présume que ce seront les Américains qui vont prendre le commandement, ou alors, dans une première phase, les Français et les Britanniques.

                              swissinfo.ch: Et les pays arabes ?

                              A.S.: Le Qatar, les Emirats, voire éventuellement l’Arabie Saoudite, devraient également mettre des avions de combat à disposition.

                              swissinfo.ch: Vous attendez-vous à une campagne de courte durée, ou va-t-elle durer plus longtemps ?

                              A.S.: La mise hors circuit des défenses antiaériennes va durer un jour, peut-être deux. L’artillerie et les blindés seront également rapidement mis hors course. Je compte que la résolution puisse être mise en œuvre en un ou deux jours.

                              swissinfo.ch: Ce serait donc la fin de Kadhafi ?

                              A.S.: Cela sonnerait le glas du régime. Il est pratiquement devenu un paria, infréquentable et ses moyens financiers sont bloqués. Le représentant du Liban au Conseil de sécurité l’a encore rappelé très clairement hier. Je ne peux pas imaginer que ce régime puisse encore tenir s’il n’a plus d’armée.

                              swissinfo.ch: Donc pour vous, le clan Kadhafi n’en a plus pour longtemps ?

                              A.S.: Non, Kadhafi et son clan doivent maintenant s'attendre à la fin.

                              Renat Kuenzi, swissinfo.ch
                              (Traduction de l'allemand: Marc-André Miserez)

                              18. mars 2011 - 12:27

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