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Ce machin» casse du Kaddafi

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  • Ce machin» casse du Kaddafi

    «Ce machin» casse du Kaddafi



    Les forces loyales continuaient à bombarder hier la ville de Misrata, malgré l’annonce par Tripoli d’un cessez-le-feu, «pour protéger les populations civiles». Ces développements interviennent quelques heures après l’adoption, par le Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution 1973 qui autorise l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye et l’utilisation de tous les moyens pour protéger les populations civiles. Ainsi, la voie de l’intervention étrangère dans la région du Maghreb est grandement ouverte.

    «Les forces de Kadhafi pilonnent la ville à l’artillerie et avec les chars. Vingt-cinq morts ont été amenés à l’hôpital, dont plusieurs fillettes», a dit un médecin interrogé par téléphone satellitaire.
    Egalement interrogé au téléphone, un combattant rebelle avait auparavant affirmé que les insurgés avaient repoussé un assaut des forces de Mouammar Kadhafi sur Misrata, principale ville tenue par la rébellion dans l’Ouest.

    Ces opérations militaires interviennent alors que le gouvernement libyen avait, quelques minutes auparavant, déclaré qu’il décrétait un cessez-le-feu afin de protéger les populations libyennes, se conformant ainsi à la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’Onu, adoptée jeudi soir. Hier à la mi-journée, Tripoli avait annoncé l’arrêt de ses attaques contre les villes. «Nous avons décidé d’un cessez-le-feu immédiat et d’un arrêt immédiat de toutes les opérations militaires», a dit Moussa Koussa, le ministre libyen des Affaires étrangères.

    La Libye, a-t-il ajouté, «accorde une grande importance à la protection des civils». Après d’âpres tractations diplomatiques, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi soir une résolution autorisant l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye et le recours à tous les moyens nécessaires, c’est-à-dire militaires, pour protéger les populations civiles. Plusieurs pays, dont l’Allemagne, la Russie et la Chine, qui a exprimé de «sérieuses réserves», n’ont pas voté en faveur de cette résolution parrainée par la France, la Grande-Bretagne, le Liban et les Etats-Unis, et se sont abstenus.

    La France participera aux opérations militaires qui seront menées contre la Libye «rapidement», voire «dans quelques heures», a dit hier matin le porte-parole du gouvernement français, François Baroin. Des pays arabes devraient participer à cet effort militaire, a-t-on appris de sources diplomatiques. Il s’agirait du Qatar et des Emirats arabes unis. La France et la Grande-Bretagne semblent déterminées à participer à une intervention militaire, qui consisterait notamment à clouer au sol l’aviation libyenne, détruire ses systèmes de défense antiaérienne, couper les communications des forces de Kadhafi et entraver leurs déplacements. Un responsable américain a en revanche déclaré qu’il ne fallait pas s’attendre à une action immédiate des Etats-Unis.

    En France, en pointe dans l’activisme international anti-Kadhafi, le président Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il accueillera aujourd’hui à l’Elysée un sommet d’urgence sur la Libye, qui réunira la Ligue arabe, l’Union africaine, et l’Union européenne. D’autres pays se sont positionnés pour participer aux opérations en Libye. Le président américain Barack Obama a appelé Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron, pour coordonner une stratégie. L’Union européenne s’est dite prête à «mettre en œuvre» la résolution, dans la limite de ses compétences. La question sera à l’ordre du jour d’une réunion des ministres des Affaires étrangères prévue lundi à Bruxelles, puis d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement programmé jeudi.

    Par ailleurs, les représentants des 28 Etats membres de l’OTAN se sont réunis hier pour décider des suites à donner à la résolution de l’ONU. A Tripoli, le fils du dirigeant libyen, Saïf al Islam Kadhafi, a assuré que la décision du Conseil de sécurité de l’Onu n’effrayait pas la Libye. Avant l’adoption de cette résolution 1973, Mouammar Kadhafi a prévenu les habitants de Benghazi que seuls ceux qui déposeraient les armes éviteraient la vengeance promise aux «rats» et aux «chiens». «C’est fini, le problème est réglé», a dit le dirigeant libyen.

    «Nous arrivons ce soir, nous vous trouverons jusque dans vos toilettes. Nous ne ferons preuve d’aucune miséricorde ni d’aucune pitié.» Cette menace n’a pas été mise à exécution dans l’immédiat. Le régime libyen semble calmer ses ardeurs. Lui-même s’attend à des frappes «chirurgicales» dans les prochaines heures. Une intervention étrangère dont le Maghreb aurait bien voulu faire l’économie.

    M’hamed Khodja

  • #2
    Nous arrivons ce soir, nous vous trouverons jusque dans vos toilettes. Nous ne ferons preuve d’aucune miséricorde ni d’aucune pitié.» Cette menace n’a pas été mise à exécution dans l’immédiat. Le régime libyen semble calmer ses ardeurs. Lui-même s’attend à des frappes «chirurgicales» dans les prochaines heures. Une intervention étrangère dont le Maghreb aurait bien voulu faire l’économie.


    JE TROUVE CETTE PHRASE UN PEU BURLESQUE ..C'EST LE PERSONNAGE QUI VEUT CA..

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