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Premier meeting de l’Alliance nationale pour le changement à la salle Atlas
L’Alliance nationale pour le changement (ANC), regroupant des personnalités (Ahmed Benbitour, Tahar Benbaïbèche) et des partis politiques agréés (Islah, RPR de Abdelkader Merbah) ou non (Mouvement pour la prédiction et le changement d’Abdelmadjid Menasra, PLJ de Mohamed Saïd), a réussi son baptême du feu.
Le meeting, organisé hier à la salle Atlas (Alger) par cette coalition née dans la foulée des bouleversements démocratiques que connaît la région, a drainé du monde. Il faut dire que l’assistance est composée essentiellement des partisans de M. Menasra, puisque le seul tribun à être chaleureusement ovationné c’est bien l’ex-numéro 2 du MSP de Abou Djerra Soltani. Autre fait : les islamistes de tous bords, sur la tribune comme dans la salle, ont outrageusement dominé le meeting de l’ANC. Même Ali Benhadj s’y est invité. Et il a reçu un accueil digne d’un héros. Un groupe d’admirateurs l’a entouré pendant que l’assistance l’applaudissait longuement. Mieux, au milieu du meeting, il a quitté la salle pour y revenir quelques moments plus tard en y ramenant avec lui une troupe de militants qui n’a pas cessé de réclamer une prise de parole du numéro deux de l’ex-FIS avant que les organisateurs n’arrêtent précipitamment leur meeting. Premier à prendre la parole, l’ancien chef du gouvernement a assuré d’emblée que l’objectif de l’Alliance est de “changer le système dans sa globalité et non pas des seules personnes”. La raison ? “Il faut le provoquer”, explique-t-il encore. Pour lui, “il n’y a plus rien à attendre de ce système. Il faut mettre un terme à la démocratie de façade et autres réformes formelles ne visant qu’à satisfaire les grandes puissances au détriment du peuple algérien”, ajoute-t-il. Pour l’ex-chef du gouvernement, c’est “inévitable”. “Il aura lieu pacifiquement ou dans le chaos.”
De son point de vue, l’Algérie a intérêt à s’inscrire dans le courant de l’histoire car “en retardant l’avènement du changement, le coût en devient plus grand”. Aussi, il plaide pour l’élaboration d’“une feuille de route pour un changement pacifique du système”. L’ancien premier secrétaire du RND, Tahar Benbaïbèche, a déploré la dégradation de la situation du pays mais aussi celle de l’image de l’Algérien à l’étranger en pointant du doigt “les politiques de destruction massives imposées au pays”. Pour lui, les Algériens, au vu de leurs immenses sacrifices, sont les plus méritoires pour le changement qui, de son avis, ne peut être que le fait de la jeunesse qu’il a exhortée à suivre l’exemple de ses aînés qui ont libéré le pays. S’adressant à Ould Kablia, qui a signifié récemment son refus d’agréer de nouveaux partis, il vocifère : “Mais qui êtes-vous pour empêcher les Algériens de jouir de leur droit ?” Abdelkader Merbah du RPR dit vouloir s’adresser “au ministre de la Défense nationale en lui disant dégage”. “Nous voulons le départ non pas des seconds couteaux mais des hommes qui détiennent le vrai pouvoir, ceux que Mouloud Hamrouche qualifie de forces occultes”, dira-t-il. Le dissident du MSP, Abdelmadjid Menasra, estime, lui, que “la légitimité révolutionnaire a cédé aujourd’hui la place à la légitimité du changement”. “Nous n’avons de comptes à régler avec personne, nous voulons simplement le changement qui ne deviendra effectif que s’il est une aspiration de tout le peuple”, déclare-t-il avant d’assurer : “Le changement est inéluctable et personne ne peut l’arrêter.” Pour sa part, Djamel Benabdeslam a appelé les islamistes et les laïcs à travailler la main dans la main pour le changement.
Le meeting, organisé hier à la salle Atlas (Alger) par cette coalition née dans la foulée des bouleversements démocratiques que connaît la région, a drainé du monde. Il faut dire que l’assistance est composée essentiellement des partisans de M. Menasra, puisque le seul tribun à être chaleureusement ovationné c’est bien l’ex-numéro 2 du MSP de Abou Djerra Soltani. Autre fait : les islamistes de tous bords, sur la tribune comme dans la salle, ont outrageusement dominé le meeting de l’ANC. Même Ali Benhadj s’y est invité. Et il a reçu un accueil digne d’un héros. Un groupe d’admirateurs l’a entouré pendant que l’assistance l’applaudissait longuement. Mieux, au milieu du meeting, il a quitté la salle pour y revenir quelques moments plus tard en y ramenant avec lui une troupe de militants qui n’a pas cessé de réclamer une prise de parole du numéro deux de l’ex-FIS avant que les organisateurs n’arrêtent précipitamment leur meeting. Premier à prendre la parole, l’ancien chef du gouvernement a assuré d’emblée que l’objectif de l’Alliance est de “changer le système dans sa globalité et non pas des seules personnes”. La raison ? “Il faut le provoquer”, explique-t-il encore. Pour lui, “il n’y a plus rien à attendre de ce système. Il faut mettre un terme à la démocratie de façade et autres réformes formelles ne visant qu’à satisfaire les grandes puissances au détriment du peuple algérien”, ajoute-t-il. Pour l’ex-chef du gouvernement, c’est “inévitable”. “Il aura lieu pacifiquement ou dans le chaos.”
De son point de vue, l’Algérie a intérêt à s’inscrire dans le courant de l’histoire car “en retardant l’avènement du changement, le coût en devient plus grand”. Aussi, il plaide pour l’élaboration d’“une feuille de route pour un changement pacifique du système”. L’ancien premier secrétaire du RND, Tahar Benbaïbèche, a déploré la dégradation de la situation du pays mais aussi celle de l’image de l’Algérien à l’étranger en pointant du doigt “les politiques de destruction massives imposées au pays”. Pour lui, les Algériens, au vu de leurs immenses sacrifices, sont les plus méritoires pour le changement qui, de son avis, ne peut être que le fait de la jeunesse qu’il a exhortée à suivre l’exemple de ses aînés qui ont libéré le pays. S’adressant à Ould Kablia, qui a signifié récemment son refus d’agréer de nouveaux partis, il vocifère : “Mais qui êtes-vous pour empêcher les Algériens de jouir de leur droit ?” Abdelkader Merbah du RPR dit vouloir s’adresser “au ministre de la Défense nationale en lui disant dégage”. “Nous voulons le départ non pas des seconds couteaux mais des hommes qui détiennent le vrai pouvoir, ceux que Mouloud Hamrouche qualifie de forces occultes”, dira-t-il. Le dissident du MSP, Abdelmadjid Menasra, estime, lui, que “la légitimité révolutionnaire a cédé aujourd’hui la place à la légitimité du changement”. “Nous n’avons de comptes à régler avec personne, nous voulons simplement le changement qui ne deviendra effectif que s’il est une aspiration de tout le peuple”, déclare-t-il avant d’assurer : “Le changement est inéluctable et personne ne peut l’arrêter.” Pour sa part, Djamel Benabdeslam a appelé les islamistes et les laïcs à travailler la main dans la main pour le changement.
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