Tweet
D'après l'article , beaucoup de personnes ignorent l'existense de cet hôpital du jour destiné à soulager les cancéreux alors il faut en parler et le faire connaître.
====
Beaucoup de personnes atteintes du cancer et qui viennent pratiquement de toutes les wilayas de l’Est du pays pour suivre une chimiothérapie au centre anticancéreux du centre hospitalo-universitaire de Constantine éprouvent d’énormes difficultés financières pour passer les séjours dans la capitale de l’Est qu’exigent les soins.
En effet, des cancéreux dont la situation sociale reste précaire venant des wilayas de Guelma, Annaba, El-Tarf, Khenchela, Oum El-Bouaghi, Skikda et Batna sont parfois obligés de faire chaque jour le déplacement par car, par exemple, faute de pouvoir payer les frais de séjour. On peut imaginer alors les difficultés qu’ils peuvent éprouver au point où le voyage se transforme en une véritable expédition.
Pourtant, faute d’une large information, rares sont les malades qui connaissent l’existence de l’hôpital de jour d’El-Khroub, situé à l’entrée de la ville et qui a acquis la vocation de centre d’accueil pour les malades cancéreux venant des wilayas de l’Est.
Avec une capacité d’accueil de 72 malades, cet hôpital de jour héberge, selon son directeur, Lakhdar Hansali, des malades qui habitent loin de la wilaya de Constantine, et surtout ceux dont la situation financière ne leur permet pas de se rendre régulièrement à la ville des ponts pour faire leurs cures de chimiothérapie qui peuvent être prolongées dans le temps. Raison pour laquelle, dira notre interlocuteur, ils séjournent dans cet hôpital sans rien débourser jusqu’à ce qu’ils terminent le nombre des séances de chimiothérapie et de radiothérapie déterminées par les médecins et qui s’effectuent au niveau du centre anticancéreux (CAC) du CHU de Constantine.
De même, ce centre d’accueil vient d’alléger un tant soit peu la pression que connaît entre autres Diar Errahma de Djebel Ouahch qui héberge de manière régulière certains malades cancéreux forcés, faute de moyens financiers, d’y séjourner en attendant de terminer leurs soins. Certains d’entre eux, indique le directeur, restent au centre d’accueil au-delà d’un mois, en fonction de leur état de santé. Assistés jour et nuit par une équipe médicale composée de sept infirmiers et un surveillant médical, les malades semblent jouir de bonnes prestations de prise en charge, que ce soit au niveau de la restauration que l’hébergement. Ceci, affirme le directeur du centre, et grâce aux dons surtout des commerçants, cet hôpital dispose de suffisamment de couvertures, des couvre-lits ainsi que des matelas destinés aux malades résidents.
D’autre part, la direction du centre d’accueil assure aux malades cancéreux un transport quotidien deux fois par jour vers le centre hospitalo-universitaire docteur Benbadis.
Par Le Quotidien d'Oran
====
Beaucoup de personnes atteintes du cancer et qui viennent pratiquement de toutes les wilayas de l’Est du pays pour suivre une chimiothérapie au centre anticancéreux du centre hospitalo-universitaire de Constantine éprouvent d’énormes difficultés financières pour passer les séjours dans la capitale de l’Est qu’exigent les soins.
En effet, des cancéreux dont la situation sociale reste précaire venant des wilayas de Guelma, Annaba, El-Tarf, Khenchela, Oum El-Bouaghi, Skikda et Batna sont parfois obligés de faire chaque jour le déplacement par car, par exemple, faute de pouvoir payer les frais de séjour. On peut imaginer alors les difficultés qu’ils peuvent éprouver au point où le voyage se transforme en une véritable expédition.
Pourtant, faute d’une large information, rares sont les malades qui connaissent l’existence de l’hôpital de jour d’El-Khroub, situé à l’entrée de la ville et qui a acquis la vocation de centre d’accueil pour les malades cancéreux venant des wilayas de l’Est.
Avec une capacité d’accueil de 72 malades, cet hôpital de jour héberge, selon son directeur, Lakhdar Hansali, des malades qui habitent loin de la wilaya de Constantine, et surtout ceux dont la situation financière ne leur permet pas de se rendre régulièrement à la ville des ponts pour faire leurs cures de chimiothérapie qui peuvent être prolongées dans le temps. Raison pour laquelle, dira notre interlocuteur, ils séjournent dans cet hôpital sans rien débourser jusqu’à ce qu’ils terminent le nombre des séances de chimiothérapie et de radiothérapie déterminées par les médecins et qui s’effectuent au niveau du centre anticancéreux (CAC) du CHU de Constantine.
De même, ce centre d’accueil vient d’alléger un tant soit peu la pression que connaît entre autres Diar Errahma de Djebel Ouahch qui héberge de manière régulière certains malades cancéreux forcés, faute de moyens financiers, d’y séjourner en attendant de terminer leurs soins. Certains d’entre eux, indique le directeur, restent au centre d’accueil au-delà d’un mois, en fonction de leur état de santé. Assistés jour et nuit par une équipe médicale composée de sept infirmiers et un surveillant médical, les malades semblent jouir de bonnes prestations de prise en charge, que ce soit au niveau de la restauration que l’hébergement. Ceci, affirme le directeur du centre, et grâce aux dons surtout des commerçants, cet hôpital dispose de suffisamment de couvertures, des couvre-lits ainsi que des matelas destinés aux malades résidents.
D’autre part, la direction du centre d’accueil assure aux malades cancéreux un transport quotidien deux fois par jour vers le centre hospitalo-universitaire docteur Benbadis.
Par Le Quotidien d'Oran