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Mouloud Feraoun

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    Un hommage a été rendu, lundi et mardi, à l’auteur du Fils du pauvre.


    Cette manifestation a été organisée par les associations culturelles Mouloud Feraoun et Djurdjura pour la sauvegarde du patrimoine et de l’authenticité, à l’occasion de la commémoration du 49e anniversaire de l’assassinat de l’enfant de Tizi Hibel.



    Et pour ce faire, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou a abrité des activités en l’honneur du défunt. Une exposition d’articles de presse, de photos et d’extraits des œuvres de Feraoun, a été mise en place par les organisateurs. Durant la première journée, une table ronde, ayant pour thème le journal de «Fouroulou», a été animée par Ali Feraoun, fils de l’écrivain, et Youcef Merahi, secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité (HCA) ainsi que Saïd Chemakh, enseignant au département de langue et culture amazighes à l’université de Tizi Ouzou.



    Les intervenants ont souligné l’importance du journal de Feraoun. «Plus qu’un simple rapport sur sa vie, cette publication porte un intérêt particulier pour les historiens qui veulent écrire sur la région de Kabylie.
    Il s’agit de la période de la révolution algérienne (du 1er novembre 1955 au 14 mars 1692).» «A ceux qui lui reprochent d’être un écrivain régionaliste, nous disons que Feraoun a écrit et relaté la vie de son époque et de sa région qui est une partie de l’Algérie», a expliqué M. Merahi.



    Le fils du défunt ajoutera : «Chaque année, je reçois des gens de plusieurs pays qui élaborent des thèses de recherche sur l’œuvre de Feraoun. Mais, dans son pays, il n’est malheureusement pas considéré comme il le mérite.» Mardi, un moment de recueillement a été observé devant la tombe du défunt, à Tizi Hibel, dans la daïra de Beni Douala.



    Pour rappel, Mouloud Feraoun est né le 13 mars 1913 au village Tizi Hibel, dans la wilaya de Tizi Ouzou. C’est là qu’il a passé son enfance et suivi ses études primaires. Son vrai nom de famille est Aït Chabane. Quant à «Feraoun», il lui a été attribué par les Français. A l’âge de 15 ans, il rejoint l’école primaire supérieure de Tizi Ouzou, en tant que boursier.
    En 1932, il entre à l’Ecole normale de Bouzaréah à Alger (École normale supérieure de lettres et sciences humaines actuellement). Il a exercé son métier d’instituteur durant plusieurs années.



    Avec la publication de La Terre et le Sang (1953), Fouroulou obtient le prix du meilleur roman populiste. Feraoun est aussi auteur de plusieurs autres publications, comme Jours de Kabylie (1954), Les Chemins qui montent (1957) et Les Poèmes de Si Mohand Oumhand (1960), ainsi que de plusieurs articles de presse. Le 15 mars 1962, Mouloud Feraoun fut assassiné par l’OAS à Ben Aknoun.





    F. Bouhaci (El Watan)
    17/03/2011
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