Tweet
L'Ouzbékistan a rétrocédé à la Russie, lors d'une opération tenue secrète et sous haute sécurité, du combustible nucléaire usagé contenant suffisamment d'uranium pour fabriquer deux bombes atomiques, fait savoir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Lors de la première opération de ce genre réalisée depuis la dislocation de l'Union soviétique fin 1991, 63 kg d'uranium hautement enrichi (HEU) ont été retirés d'un réacteur de recherche nucléaire ouzbek. L'opération a duré 16 jours et a pris fin mercredi, précise l'AIEA dans un communiqué.
Des inspecteurs de l'AIEA ont surveillé l'expédition, en quatre tranches, de l'uranium ouzbek, qui a été acheminé à la centrale russe de Mayak, laquelle produisait du plutonium pour bombes atomiques du temps de l'URSS et retraite aujourd'hui une bonne partie des déchets nucléaires de Russie.
L'usine de Mayak transformera le combustible usagé ouzbek de sorte qu'il ne puisse plus servir à la fabrication d'armes nucléaires, a ajouté l'AIEA.
A l'origine, Moscou avait fourni ce combustible nucléaire au réacteur ouzbek, à l'Institut de physique nucléaire d'Ouzbékistan, à 30 km de la capitale Tachkent, qui produit aujourd'hui des isotopes médicaux mais s'appuie toujours sur du HEU. L'AIEA aide actuellement à la conversion du réacteur, afin qu'il n'utilise plus que de l'uranium faiblement enrichi (LEU).
Par Reuters
Lors de la première opération de ce genre réalisée depuis la dislocation de l'Union soviétique fin 1991, 63 kg d'uranium hautement enrichi (HEU) ont été retirés d'un réacteur de recherche nucléaire ouzbek. L'opération a duré 16 jours et a pris fin mercredi, précise l'AIEA dans un communiqué.
Des inspecteurs de l'AIEA ont surveillé l'expédition, en quatre tranches, de l'uranium ouzbek, qui a été acheminé à la centrale russe de Mayak, laquelle produisait du plutonium pour bombes atomiques du temps de l'URSS et retraite aujourd'hui une bonne partie des déchets nucléaires de Russie.
L'usine de Mayak transformera le combustible usagé ouzbek de sorte qu'il ne puisse plus servir à la fabrication d'armes nucléaires, a ajouté l'AIEA.
A l'origine, Moscou avait fourni ce combustible nucléaire au réacteur ouzbek, à l'Institut de physique nucléaire d'Ouzbékistan, à 30 km de la capitale Tachkent, qui produit aujourd'hui des isotopes médicaux mais s'appuie toujours sur du HEU. L'AIEA aide actuellement à la conversion du réacteur, afin qu'il n'utilise plus que de l'uranium faiblement enrichi (LEU).
Par Reuters