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Bonsoir, je crois que l'éléctrochoc envers les ministres et indirectement les bureaucrates et la classe politique commencent à porter ses fruits.
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L'Algérie, qui entend accélérer sa modernisation après des années de violences politiques, va allouer 16 milliards de dollars aux infrastructures aéroportuaires, portuaires et routières du pays, dans le cadre d'un projet offrant des opportunités exceptionnelles aux entrepreneurs, a déclaré le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul.
Dans une interview à Reuters, Amar Ghoul explique que ce programme, échelonné sur cinq ans, consiste à rattraper le temps perdu après plus d'une décennie pendant laquelle l'économie a pâti du conflit entre les forces de sécurité et les islamistes armés.
"Nous allons dépenser plus de 16 milliards de dollars pour rattraper le retard", a-t-il déclaré.
"Je peux garantir que le marché algérien est complètement ouvert. Il offre de grandes opportunités à saisir. Ça touche les études, l'expertise, la réalisation et la gestion des infrastructures. Donc, tous les domaines", précise-t-il.
Le programme participe d'un projet plus large, d'un montant de 80 milliards de dollars, lancé l'an dernier par le gouvernement pour relancer la croissance économique, créer des emplois et rétablir un climat d'espoir parmi la population après des années d'un conflit qui a fait dans les 200.000 morts et pour 30 milliards de dollars de dégâts.
"RESOUDRE LE PROBLEME DES BANQUES"
"L'Algérie exige un travail dans le cadre des normes internationales. Donc, elle cible la qualité. Elle cible aussi la maîtrise des délais", poursuit Ghoul.
Le mois dernier, l'Algérie a alloué une bonne partie des dépenses en concluant des contrats, d'un montant global de sept milliards de dollars, à des consortiums japonais et chinois pour qu'ils construisent des tronçons d'un grand axe routier de 1.300 km traversant le pays, de la Tunisie jusqu'au Maroc.
L'Algérie contribue en outre à hauteur de 260 millions de dollars à un projet international de construction d'une route transsaharienne de 7.000 km reliant l'Algérie à Lagos au Nigeria.
"L'Algérie est en train de pousser concrètement l'échange sud-sud. Le projet a une dimension économique et sociale", explique le ministre.
Les hommes d'affaires algériens se plaignent de la corruption, de la bureaucratie et du caractère obsolète du système bancaire.
"C'est un processus mais l'Algérie avance dans la bonne direction pour réaliser ses infrastructures. Le pétrole n'est pas l'économie mais il nous aide à réaliser nos projets. Le gouvernement est en train de faire des efforts pour résoudre le problème des banques. Les choses s'améliorent sur le terrain", indique à cet égard le ministre.
Par Hamid Ould Ahmed et Lamine Chikhi
Reuters | 20.04.06 | 19:08
http://permanent.nouvelobs.com/etran...3157.html?1733
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L'Algérie, qui entend accélérer sa modernisation après des années de violences politiques, va allouer 16 milliards de dollars aux infrastructures aéroportuaires, portuaires et routières du pays, dans le cadre d'un projet offrant des opportunités exceptionnelles aux entrepreneurs, a déclaré le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul.
Dans une interview à Reuters, Amar Ghoul explique que ce programme, échelonné sur cinq ans, consiste à rattraper le temps perdu après plus d'une décennie pendant laquelle l'économie a pâti du conflit entre les forces de sécurité et les islamistes armés.
"Nous allons dépenser plus de 16 milliards de dollars pour rattraper le retard", a-t-il déclaré.
"Je peux garantir que le marché algérien est complètement ouvert. Il offre de grandes opportunités à saisir. Ça touche les études, l'expertise, la réalisation et la gestion des infrastructures. Donc, tous les domaines", précise-t-il.
Le programme participe d'un projet plus large, d'un montant de 80 milliards de dollars, lancé l'an dernier par le gouvernement pour relancer la croissance économique, créer des emplois et rétablir un climat d'espoir parmi la population après des années d'un conflit qui a fait dans les 200.000 morts et pour 30 milliards de dollars de dégâts.
"RESOUDRE LE PROBLEME DES BANQUES"
"L'Algérie exige un travail dans le cadre des normes internationales. Donc, elle cible la qualité. Elle cible aussi la maîtrise des délais", poursuit Ghoul.
Le mois dernier, l'Algérie a alloué une bonne partie des dépenses en concluant des contrats, d'un montant global de sept milliards de dollars, à des consortiums japonais et chinois pour qu'ils construisent des tronçons d'un grand axe routier de 1.300 km traversant le pays, de la Tunisie jusqu'au Maroc.
L'Algérie contribue en outre à hauteur de 260 millions de dollars à un projet international de construction d'une route transsaharienne de 7.000 km reliant l'Algérie à Lagos au Nigeria.
"L'Algérie est en train de pousser concrètement l'échange sud-sud. Le projet a une dimension économique et sociale", explique le ministre.
Les hommes d'affaires algériens se plaignent de la corruption, de la bureaucratie et du caractère obsolète du système bancaire.
"C'est un processus mais l'Algérie avance dans la bonne direction pour réaliser ses infrastructures. Le pétrole n'est pas l'économie mais il nous aide à réaliser nos projets. Le gouvernement est en train de faire des efforts pour résoudre le problème des banques. Les choses s'améliorent sur le terrain", indique à cet égard le ministre.
Par Hamid Ould Ahmed et Lamine Chikhi
Reuters | 20.04.06 | 19:08
http://permanent.nouvelobs.com/etran...3157.html?1733