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Des dizaines d'enseignants contractuels rejoignent le rassemblement des chômeurs devant la Présidenc

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  • Des dizaines d'enseignants contractuels rejoignent le rassemblement des chômeurs devant la Présidenc

    Des dizaines d'enseignants contractuels rejoignent le rassemblement des chômeurs devant la Présidence.


    Les enseignants contractuels ont rejoint, dimanche à midi, la protesta des chômeurs. En effet, des dizaines de ces enseignants, venus des quatre coins du pays, ont observé également un sit-in devant la Présidence de la République à El-Mouradia, sur les hauteurs d'Alger. Les services de sécurité sont donc confrontés à deux rassemblements tenus à l'appel du Comité national pour la défense des droits des chômeurs et du Conseil national des enseignants contractuels.

    Ces actions de protestations entendent dénoncer la marginalisation et les injustices qui frappent de plein fouet les jeunes sans emploi et les enseignants contractuels en Algérie. Pour rappel, les jeunes chômeurs ont décidé d'exprimer leur colère sous les fenêtres des bureaux de la Présidence de la République après plusieurs rassemblements organisés à travers plusieurs wilayas.

    "Donnez-nous du travail", "Relâchez nos camarades en prison", "Construisez des usines et non pas des prisons et des casernes", etc., les banderloes brandies fiérement par ces jeuens chômeurs en disent long sur leur rage contre le traitement que leur réserve chaque jour les autorités publiques.

    Prévu initialement à la Place des Martyrs, le rassemblement des chômeurs a été finalement tenu à El-Mouradia devant les bureaux du Chef de l'Etat. "La Place des Martyrs a été complétement bouclée par les forces de sécurité. Personne ne pouvait y accèder. Ils ont bloqué tous les accès pour nous empêcher de tenir notre rassemblement", explique à ce sujet Tahar Belabes, porte-parole du comité national pour la défense des droits des chômeurs, contacté dimanche par elwatan.com.

    "Nous n'avons pas cédé à ces intimidations et nous avons décidé de contourner ce dispositif sécuritaire en organisant un rassemblement devant la Présidence de la République. Personne ne réussira à étouffer notre cri de colère", poursuit encore notre interlocuteur.

    Il est à signaler que le comité des chômeurs Algériens réclame une allocation chômage à hauteur de 50% du SNMG, la permanisation de tous les contractuels du pré-emploi du filet social et de tous les travailleurs précaires, l’ouverture de nouveaux postes budgétaires dans tous les secteurs, notamment dans la Fonction publique, l’interdiction des licenciements économiques et, enfin, la suppression du service militaire pour les jeunes de 25 ans et plus.

    Pour leur part, les enseignants contractuels ont pris aussi la décision de partir manifester leur colère jusqu'au siège de la Présidence de la République à Alger. "Cela fait des années que nous luttons pour notre permanisation. Nous avons sacrifié notre vie pour l'école de notre pays. Nous méritons amplement qu'on nous recrute comme il se doit pour qu'on puisse enfin gagner notre vie dignement", explique à elwatan.com Mokhtari, l'un des porte-parole des enseignants contractuels.

    "Nous demandons maintenant au Président de la République d'intervenir pour prendre en charge notre dossier. Nous sommes des milliers à travers le pays à subir l'exclusion du ministère de l'Education qui se joue comme il veut des résultats des concours de recrutement. Nous passerons la nuit ici jusqu'à ce que le premier magistrat du pays prenne une mesure en notre faveur", relève sur un ton confiant le représentant des enseignants contractuels
    El Watan

  • #2
    300 manifestants rassemblés

    Quelque 300 personnes ont manifesté dimanche devant la présidence à Alger pour demander un emploi, des contrats de longue durée, l'intégration dans l'Education nationale, des réformes ou encore une aide pour ceux récemment rapatriés de Libye.

    La manifestation, organisée par le Collectif des chômeurs créé le mois dernier, devait initialement s'ébranler de la place des Martyrs dans le vieux centre d'Alger vers la présidence mais une forte mobilisation policière a conduit les participants à rejoindre séparément la présidence.

    Nous ne sommes pas des voyoux

    Ils ont été maintenus à une cinquantaine de mètres de distance du complexe présidentiel par un important cordon policier.

    «Nous ne sommes pas des politiciens, nous ne sommes pas des voyous. Nous sommes une jeunesse éduquée», criaient des manifestants.

    «Protestations jusqu'à l'assimilation» ou «l'intégration est un
    droit», affirmaient des banderoles.

    Emeutes sanglantes

    Les protestations sociales et politiques à tous les échelons de la société algérienne se sont multipliées ces dernières semaines, notamment à la suite d'émeutes sanglantes contre la cherté de la vie début janvier qui ont fait 5 mots et quelque 800 blessés. La contestation s'est traduite également par une trentaine de tentatives d'immolations par le feu, dont cinq ont été mortelles.

    Samedi, le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé de prochaines réformes «globales».

    (afp)

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