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Une production record de 840.000 tonnes
Progression du CA mais régression du résultat net
En dépit d’une progression non négligeable de son chiffre d’affaire, le leader du marché laitier voit son résultat net régresser. Selon Driss Bencheikh, PDG de Centrale Laitière, «Malgré l’augmentation des cours des matières premières à l’international, nos prix n’ont pas été revus à la hausse». Pour 2010, le chiffre d’affaires a dépassé le «seuil psychologique» de 6 milliards de DH, en hausse de près de 8%.
Cette performance est donc attribuable à la progression des volumes de vente et de la production. A ce titre, la filiale de SNI a dépassé en termes de fabrication, la production de Danone France avec un total de 840.000 tonnes produites en 2010 (contre environ 800.000 tonnes pour le groupe français). Sur le volet opérationnel, l’excédent brut d’exploitation (EBE) enregistre une baisse de 1,22% pour se chiffrer à un peu plus de 1,1 milliard de DH. Par conséquent, la marge brute a baissé de 2 points pour s’établir à 18,6 %.
L’évolution négative de l’EBE est expliquée par «l’inflation importée sur les matières premières (Cacao, poudre de lait…) ainsi que l’augmentation des charges variables nécessaires à la production (emballage, transport principalement)». C’est pour cette raison que le management du groupe s’est fortement investi dans le développement de l’amont laitier à travers l’importation de 5.600 génisses, la collecte laitière… Cela va permettre de réduire la dépendance et l’impact de la hausse des prix des matières premières importées sur la rentabilité de la société. Au niveau de la rentabilité, le résultat net consolidé de la société affiche, à son tour, un recul de près de 2% pour s’établir à fin décembre 2010 à 558 millions de DH. La capacité d’autofinancement ressort de son côté en progression de 3,1% à 886 millions de DH.
«Ce qui est suffisant pour faire face à nos investissements et pour distribuer des dividendes», soutient Khalid Abdelbaki, directeur financier du groupe. A ce titre, Centrale Laitière distribuera un dividende de 59 DH par action, en hausse de 6,3% par rapport à 2009, soit un rendement (Dividend Yield) de 4,70%. Au volet boursier, le titre CLT a réalisé ne performance boursière annuelle de 19,64% contre 21,17% pour le Masi avec un PER de 21,19 fois sur la base d’un cours de 1.225 DH (au 31/12/2010). Mieux, le split du cours à 100 DH devrait renforcer la liquidité du titre sur le marché durant les années à venir en attendant l’ouverture du tour de table programmée (pour cette année). Ce qui boostera d’avantage la valeur.
Moulay Ahmed BELGHITI
L'eco
Progression du CA mais régression du résultat net
En dépit d’une progression non négligeable de son chiffre d’affaire, le leader du marché laitier voit son résultat net régresser. Selon Driss Bencheikh, PDG de Centrale Laitière, «Malgré l’augmentation des cours des matières premières à l’international, nos prix n’ont pas été revus à la hausse». Pour 2010, le chiffre d’affaires a dépassé le «seuil psychologique» de 6 milliards de DH, en hausse de près de 8%.
Cette performance est donc attribuable à la progression des volumes de vente et de la production. A ce titre, la filiale de SNI a dépassé en termes de fabrication, la production de Danone France avec un total de 840.000 tonnes produites en 2010 (contre environ 800.000 tonnes pour le groupe français). Sur le volet opérationnel, l’excédent brut d’exploitation (EBE) enregistre une baisse de 1,22% pour se chiffrer à un peu plus de 1,1 milliard de DH. Par conséquent, la marge brute a baissé de 2 points pour s’établir à 18,6 %.
L’évolution négative de l’EBE est expliquée par «l’inflation importée sur les matières premières (Cacao, poudre de lait…) ainsi que l’augmentation des charges variables nécessaires à la production (emballage, transport principalement)». C’est pour cette raison que le management du groupe s’est fortement investi dans le développement de l’amont laitier à travers l’importation de 5.600 génisses, la collecte laitière… Cela va permettre de réduire la dépendance et l’impact de la hausse des prix des matières premières importées sur la rentabilité de la société. Au niveau de la rentabilité, le résultat net consolidé de la société affiche, à son tour, un recul de près de 2% pour s’établir à fin décembre 2010 à 558 millions de DH. La capacité d’autofinancement ressort de son côté en progression de 3,1% à 886 millions de DH.
«Ce qui est suffisant pour faire face à nos investissements et pour distribuer des dividendes», soutient Khalid Abdelbaki, directeur financier du groupe. A ce titre, Centrale Laitière distribuera un dividende de 59 DH par action, en hausse de 6,3% par rapport à 2009, soit un rendement (Dividend Yield) de 4,70%. Au volet boursier, le titre CLT a réalisé ne performance boursière annuelle de 19,64% contre 21,17% pour le Masi avec un PER de 21,19 fois sur la base d’un cours de 1.225 DH (au 31/12/2010). Mieux, le split du cours à 100 DH devrait renforcer la liquidité du titre sur le marché durant les années à venir en attendant l’ouverture du tour de table programmée (pour cette année). Ce qui boostera d’avantage la valeur.
Moulay Ahmed BELGHITI
L'eco