BRUXELLES, 21 mars (Reuters) - L'Otan a approuvé dimanche un plan opérationnel pour faire respecter un embargo sur les armes à destination de la Libye mais l'Alliance reste divisée sur sa participation à la surveillance d'une zone d'exclusion aérienne en Libye, a déclaré un diplomate allié.
La Turquie, opposée à l'intervention militaire en Libye, a bloqué la conclusion d'un accord sur ce point entre les représentants des 28 membres de l'Alliance réunis à Bruxelles.
Plusieurs pays membres, dont la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont commencé à pilonner samedi des objectifs en Libye, dans le cadre de la résolution 1973 visant à protéger les populations civiles du pays.
Mais l'Otan en tant qu'organisation n'est pas parvenue à un consensus sur cette question, indispensable à toute décision.
L'Allemagne a exclu de participer à une intervention et la France a jugé que l'implication de l'Otan pourrait être contre-productive en raison de sa mauvaise réputation dans le monde arabe pour son rôle dans le conflit afghan, ont indiqué des diplomates.
La Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Canada souhaitent au contraire que l'Alliance prenne un rôle de commandement en Libye, alors que son rôle est actuellement limité à des missions de surveillance aérienne.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a déclaré dimanche que le commandement de l'opération internationale en Libye, actuellement assuré par les Américains, pourrait être confié à un commandement britannique et français ou à l'Otan.
(David Brunnstrom, Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
Reuters
La Turquie, opposée à l'intervention militaire en Libye, a bloqué la conclusion d'un accord sur ce point entre les représentants des 28 membres de l'Alliance réunis à Bruxelles.
Plusieurs pays membres, dont la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont commencé à pilonner samedi des objectifs en Libye, dans le cadre de la résolution 1973 visant à protéger les populations civiles du pays.
Mais l'Otan en tant qu'organisation n'est pas parvenue à un consensus sur cette question, indispensable à toute décision.
L'Allemagne a exclu de participer à une intervention et la France a jugé que l'implication de l'Otan pourrait être contre-productive en raison de sa mauvaise réputation dans le monde arabe pour son rôle dans le conflit afghan, ont indiqué des diplomates.
La Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Canada souhaitent au contraire que l'Alliance prenne un rôle de commandement en Libye, alors que son rôle est actuellement limité à des missions de surveillance aérienne.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a déclaré dimanche que le commandement de l'opération internationale en Libye, actuellement assuré par les Américains, pourrait être confié à un commandement britannique et français ou à l'Otan.
(David Brunnstrom, Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
Reuters