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Les questions que pose un eventuel changement de l'article 19.

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  • Les questions que pose un eventuel changement de l'article 19.

    le debat a commence au maroc pour les futures changement de la constitution, le Roi a lance ce debat et a donner les grandes ligne pour ce qui interressent tous les marocains.

    mais il a laisser le reste pour le debat, et il s'agit bien du pouvoir religieux et emarate lmouminine.
    les gauchistes sont un peut les seuls qui demande la separation de la religion et le pouvoir, comme vous le savez tous il y en a beaucoup qui veulent ouvrire les bars au Ramadan et interdire l'appele la priere surtous celui du matin... de l'autre cote il y a les extrimistes islamistes d'aladl qui eux veulent tous simplement qu'Amir almouminine doit avoir les pouvoires mais il faut quelqu'un qui a le savoir d'un fekih et dans leur cas leur chef sperituel et le meilleur model pour etre kalif sur les musulman

    mais il y a aussi des points politique sur cet article de la vie eco.

    j'aimerai bien savoir votre avis de ce que vous pensez. "marocain ou algerien".

    Les questions que pose un eventuel changement de l'article 19.



    Les cinq Constitutions du Maroc indépendant ont construit et ancré l’architecture d’un régime politique où l’Institution monarchique occupe une position dominante, exerçant son contrôle sur la production et la gestion des règles du jeu politique. En plus de cinquante ans de vie politique, le débat sur les enjeux du constitutionnalisme a toujours été feutré. La volonté de l’ancienne opposition visant à contractualiser le processus constitutionnel n’a jamais trouvé sa pleine expression dans un mécanisme constituant. Si dans les périodes de crise politique ou tout simplement lors des congrès des partis des débats s’engageaient sur l’opportunité des révisions constitutionnelles, la confrontation institutionnelle finissait par prendre l’allure d’une supplique plus que d’une revendication.
    Anticipant les crispations et les tensions, le Roi prenait l’initiative d’une consultation référendaire. Mais, en dépit des changements ou des révisions des Constitutions, le socle du système demeurait invariant : le Roi règne et gouverne. Même la Constitution de 1992, qui a introduit un changement en faveur du pouvoir législatif, est venue consacrer la pérennité du monopole monarchique dans la production des normes. Cette primauté dans le dispositif des pouvoirs faisait du Maroc un régime de «Monarchie présidentielle» plus que d’une «Monarchie constitutionnelle» au sens universel du terme. Hassan II n’avait-il pas déclaré en 1977 : «La séparation des pouvoirs ne saurait concerner le pouvoir suprême. Elle ne se trouve qu’au niveau des représentants des pouvoirs exécutif et législatif, en l’occurrence le Parlement et le gouvernement».
    Après dix années d’un nouveau règne, épousant la lame de fond de la revendication démocratique arabe, la proposition de changement est venue du Souverain lui-même, et il faut souligner cette position de sagesse. Le Maroc va-t-il connaître un changement institutionnel profond ? Un processus de réforme constitutionnelle constitue toujours un moment d’interrogation à la mesure des ambiguïtés et des incertitudes que l’on peut interpréter dans un discours, ou que génèrent les conceptions, les pratiques des acteurs d’un système. Au centre de cette interrogation se pose le devenir de l’article 19, cœur du dispositif de la Constitution. Le dispositif d’Imarat Al Mouminine accorde à ce dernier un pouvoir transcendental. Même les principes de la séparation des pouvoirs, ou celui du Roi arbitre sont interprétés à la lumière de ces deux registres : le religieux et le rationnel. Les conflits politiques et les rapports de force qui en ont découlé n’ont pas manqué d’imposer cette configuration institutionnelle aux autres acteurs politiques. La mémoire politique invite à rappeler l’usage fait par Hassan II de l’article 19, obligeant les députés de l’USFP à réintégrer les bancs d’un Parlement dont il avait prorogé le mandat unilatéralement. Aucun processus de contractualisation n’a été mis en place depuis. La seule référence contractuelle à laquelle renvoie la Constitution est celle conclue entre les électeurs et les élus investis d’un mandat de représentation ponctuel.
    En conséquence, même si l’évolution du champ politique a conduit à l’institutionnalisation d’une monarchie dite constitutionnelle et au renforcement progressif des fonctions législatives, au niveau de la pratique politique, le monarque demeure un acteur central du système. Demander, aujourd’hui, à reconsidérer l’article 19 de la Constitution appelle une réponse institutionnelle à l’épineuse question du contrôle et de la gestion de l’espace religieux au Maroc, c’est aussi répondre à l’exigence d’un «projet» de société démocratique et moderne fondé sur des pouvoirs équilibrés, voulu par le Souverain lui-même. Cette conception de la monarchie et des procédures de sa «contractualisation» va-t-elle connaître un changement? Allons-nous concevoir, comme le suggéraient des constitutionnalistes, une Constitution à deux paliers: le premier exprimant un statut religieux du Roi - Commandeur des croyants - régissant la relation de celui-ci à la Oumma ; le second, adossé à des normes et des règles donnant un corps juridique à la vie exécutive et législative ? Ces deux paliers sont-ils réellement étanches ? Le professeur Menouni, actuel président de la Commission de la réforme constitutionnelle, avait, dans un article devenu une référence académique, produit le concept de «suppléance» pour donner un sens et une limite à l’article 19. Autrement dit, la monarchie pouvait se substituer, voire suppléer, à une autre institution empêchée d’accomplir sa fonction. Il restait à la Constitution de déterminer dans quelles conditions cette suppléance pouvait s’exercer.
    Dans le débat sur l’article 19, d’aucuns considèrent qu’il ne faudrait pas s’attendre à une refonte de ce dispositif fondamental de la Constitution, l’architecture du système étant, de ce fait, cadenassée. D’autres voient dans le discours du monarque l’annonce de correctifs aux fondements du pouvoir, une vision de l’évolution du système. D’autres enfin cherchent la confirmation ou l’infirmation de l’ébauche d’une philosophie nouvelle par le monarque, à la lumière de laquelle peut s’esquisser une nouvelle pratique politique.
    Il est toujours complexe de discerner en toute objectivité quelle est la part distinctive de ces différents niveaux d’appréciation. Sommes-nous, aujourd’hui, dans un schéma de modernisation des institutions, dans un processus de révision de la centralité monarchique au profit de l’affirmation du rôle, de la fonction et de la responsabilité des pouvoirs exécutif et législatif ? Ou sommes-nous au contraire en face d’une simple initiative de rénovation institutionnelle ? Il est, par contre, certain que nous sommes dans une période transitoire où les lieux de pouvoirs vont se confronter de façon feutrée.
    Aujourd’hui, trois tendances se manifestent sur la nature du régime constitutionnel futur. Les défenseurs d’une réelle monarchie constitutionnelle, c’est-à-dire une monarchie dans laquelle le Roi règne mais ne gouverne pas ; les partisans d’une légère redéfinition des équilibres entre les pouvoirs du Roi et ceux du Parlement et enfin ceux qui étaient et qui resteront pour une monarchie de type présidentialiste. Ne lisons-nous pas ici et là que la volonté de transférer des pans de pouvoir butera sur l’incapacité des récipiendaires à les utiliser avec efficacité? On voit bien qu’à l’énoncé de ces questions l’appréciation du changement institutionnel renvoie nécessairement à une série de champs du possible. Dans les semaines qui suivent, le voile se lèvera sur les interprétations explicites ou implicites des acteurs du système sur l’étendue de la réforme constitutionnelle.
    On ne s’étonnera pas d’y compter des attitudes de rejet. Ainsi, tout en se référant et en interpellant le contenu du discours royal, doit-on suivre, avec vigilance, ces enjeux de pouvoirs, ces conflits d’intérêt. Il y va de l’intérêt de la démocratie dans notre pays.

    la vie eco

  • #2
    mon avis

    personnellement, je souhaite qu'on y aille par étapes.

    étape no. 1 : jeu politique ouvert et transparent à 100% avec une justice indépendante, tout le monde peut être jugé, conformément à l'Islam*, avec les réformes nécessaires constitutionnelles, mais sans y passer des mois

    à partir de cette base, élections, avec tous les partis en jeu, même Annahj, même Al Adl, même je sais pas qui…

    et les Marocains voteront, et peut-être que nous ou nos enfants re-réformerons la constitution une fois les bases bien assises

    bref, je suis conservateur dans plein d'aspects de ma vie, et je préfère une évolution que tout sens dessus-dessous

    et j'ai envie d'entendre les extrêmes politiques jouer franc jeu (et pas en cachette) avant de pouvoir leur faire confiance (ou pas)

    * : avec garantie de la liberté de culte et de religion, mais je ne suis pas pour la séparation de l'Etat et de la religion. Ceci dit, les lois Marocaines et les pratiques de l'Etat Marocain ne sont pas en majorité compatibles avec l'Islam, mais on ne peut pas tout changer d'un coup.
    Ne nourrissez pas les trolls

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    • #3
      avec garantie de la liberté de culte et de religion, mais je ne suis pas pour la séparation de l'Etat et de la religion. Ceci dit, les lois Marocaines et les pratiques de l'Etat Marocain ne sont pas en majorité compatibles avec l'Islam, mais on ne peut pas tout changer d'un coup.
      salam oz,
      Tu es entrain de nous dire que tu voudrais un régime à l'iranienne ou à la saoudienne....C'est quoi pour toi des lois compatibles avec l'islam...donnes moi des exemples.

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      • #4
        salam rod

        Tu es entrain de nous dire que tu voudrais un régime à l'iranienne ou à la saoudienne
        non, sinon je l'aurais dit

        C'est quoi pour toi des lois compatibles avec l'islam...donnes moi des exemples.
        interdiction et criminalisation de la prostitution, du trafic de drogue, par exemple, beaucoup de pays non musulmans sont plus stricts que nous sur ça !

        maintenant pour interdire quoi que ce soit (qui soit "interdisable"), il faut éduquer, et donner des alternatives socio-économiques, car de notre temps, difficile de justifier l'interdit par le fait que ce soit licite ou pas

        Et sinon, votre avis à vous ?
        Ne nourrissez pas les trolls

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        • #5
          ach akhoya bghiti 3endi , ici au texas qui est tres conservateur, si tu as une petite contite de consomation personele tu payes comme si tu as brule le feu rouge.

          je suis d'accord avec toi pour les grands beznaza, mais la encore on doit trouver de l'argent pour aider les agriculteurs, et sa coute beaucoup d'argent, mais il y a un plan et c'est financer par l'europe.

          attend ba3da qu'on aide les agriculteurs qui avait ces plantes depuis des centaines d'annees, et apres tu peus changer les lois comme tu veus.

          ana ba3da je suis pour la legalisation.

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          • #6
            aji on legalise hchich, et on coupe la tete de tous ceux qui vende de la drogue dure et on aide les victimes de la drogue dure en payant leur transition de detoxe par les taxes sur le hachich.

            ach ban lik? .
            Dernière modification par auscasa, 21 mars 2011, 22h53.

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            • #7
              aji on legalise hchich, et on coupe la tete de tous ceux qui vende de la drogue dure et on aide les victimes de ces aides par les taxes sur le hachich.
              et ceux qui exportent aussi

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              • #8
                C'est quoi pour toi des lois compatibles avec l'islam...donnes moi des exemples.
                en tous les cas l'Article 222 du Code pénal pénalisant la non-observation du Ramadan au Maroc n' rien á voir avec l'Islam.

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                • #9
                  Il n'est pas nécéssaire de tout changer d'un seul coup .

                  Faut savoir que la constitution n'est pas le coran , on peut toujours la modifier quand le PEUPLE juge nécéssaire .

                  Faut militer d'abord pour l'essentiel :

                  1- La démocratie : la gouvernance par les élus du peuple .

                  2- La liberté d'expression : Libertés individuelles + champ médiatique tres ouvert et une presse TOTALEMENT Indépendante .

                  3- Justice Indépendante : l'assurance des droits de chacuns

                  et tout le reste suivera

                  Exemple : Le Roi et la religion = ( Point 2 : Débats politiques / champ médiatique / Liberté d'expression + Point 1 : Débats par les élus du peuple )

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                  • #10
                    Et sinon, votre avis à vous ?
                    mon avis il est très simple ozz, j'aimerais que la religion reste dans la sphère privée, on est tous musulman, je n'aimerais pas que quelqu'un me dise comment je dois vivre (moi non plus je ne me permettrais jamais d'imposer quoi que ce soit à quiconque)...que la liberté règne et que chacun interprète notre sainte religion comme bon lui semble.....c'est ca qui fera la force de notre nation.

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                    • #11
                      oz,il faut un Maroc laic comme le modele turque qui marche a merveille,respect des droits de tout le monde y compris les athées,

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                      • #12
                        oz,il faut un Maroc laic comme le modele turque qui marche a merveille,respect des droits de tout le monde y compris les athées,
                        Les Marocains ne sont pas assez tolérants pour ca....cette idée est à oublier.

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