Action «Ce n'est pas la saison des fraises»
Il est préférable de consommer fruits et légumes de saison produits localement, souligne la Plateforme pour une agriculture socialement durable. Elle mène une action dans plusieurs villes.
Si le printemps a officiellement débuté lundi, ce n'est de loin pas le cas de la saison de fraises, souligne la Plateforme pour une agriculture socialement durable. Elle le rappellera mardi et mercredi aux consommateurs par le biais d'actions dans plusieurs villes suisses.
Les fraises, mais aussi les melons, les asperges, les concombres ou encore le raisin font leur apparition sur les étals des grandes surfaces dès le retour des beaux jours. Or ces fruits et légumes proviennent d'Espagne, du Pérou ou encore d'Afrique du Sud et sont très souvent produits dans des conditions sociales et écologiques désastreuses, dénonce la Plateforme dans un communiqué.
Elle cite en exemple le cas de Huelva en Espagne où la culture fraisière s'étend sur 7000 hectares de serres et nécessite l'utilisation d'engrais, de fongicides et autres insecticides. Et à Rosarno en Italie, des travailleurs agricoles d'origine africaine sont payés 1 euro de l'heure (environ 1 fr. 30) pour récolter des oranges et des clémentines 12 à 14 heures par jour
En menant des actions dans plusieurs rues de Suisse, la Plateforme veut sensibiliser la population à manger des fruits et légumes de saison produits localement. Elle entend également apporter son soutien à cinq initiatives déposées au Parlement fédéral par les cantons de Genève, Fribourg, Vaud, Jura et Neuchâtel.
Ces textes demandent d'interdire l'importation de denrées alimentaires produites dans des conditions sociales et écologiques inadmissibles. Le Conseil des Etats les a rejetés l'an dernier mais devra se prononcer à nouveau après que le National les a acceptés en décembre.
(ats)
Il est préférable de consommer fruits et légumes de saison produits localement, souligne la Plateforme pour une agriculture socialement durable. Elle mène une action dans plusieurs villes.
Si le printemps a officiellement débuté lundi, ce n'est de loin pas le cas de la saison de fraises, souligne la Plateforme pour une agriculture socialement durable. Elle le rappellera mardi et mercredi aux consommateurs par le biais d'actions dans plusieurs villes suisses.
Les fraises, mais aussi les melons, les asperges, les concombres ou encore le raisin font leur apparition sur les étals des grandes surfaces dès le retour des beaux jours. Or ces fruits et légumes proviennent d'Espagne, du Pérou ou encore d'Afrique du Sud et sont très souvent produits dans des conditions sociales et écologiques désastreuses, dénonce la Plateforme dans un communiqué.
Elle cite en exemple le cas de Huelva en Espagne où la culture fraisière s'étend sur 7000 hectares de serres et nécessite l'utilisation d'engrais, de fongicides et autres insecticides. Et à Rosarno en Italie, des travailleurs agricoles d'origine africaine sont payés 1 euro de l'heure (environ 1 fr. 30) pour récolter des oranges et des clémentines 12 à 14 heures par jour
En menant des actions dans plusieurs rues de Suisse, la Plateforme veut sensibiliser la population à manger des fruits et légumes de saison produits localement. Elle entend également apporter son soutien à cinq initiatives déposées au Parlement fédéral par les cantons de Genève, Fribourg, Vaud, Jura et Neuchâtel.
Ces textes demandent d'interdire l'importation de denrées alimentaires produites dans des conditions sociales et écologiques inadmissibles. Le Conseil des Etats les a rejetés l'an dernier mais devra se prononcer à nouveau après que le National les a acceptés en décembre.
(ats)
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