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À six jours du derby maghrébin
Leekens et madjer scannent le maroc
Réinventer l’esprit d’Omdurman.
Plus que six jours pour le rendez-vous décisif contre le Maroc et plus le jour “J” approche, plus la tension monte. Il n’y a qu’à voir l’effervescence qui règne déjà à Annaba, théâtre de la rencontre, pour se rendre compte de l’importance d’un tel rendez-vous footballistique. Le caractère derby de la confrontation a sans doute contribué à la montée de l’adrénaline chez les supporters qui font déjà un parallèle entre ce duel et celui qui l’avait précédé contre l’Égypte pour au moins deux
raisons.
La première est que les Verts, comme ce fut le cas contre l’Égypte, sont au pied du mur et sont donc obligés de réagir pour l’emporter sous peine de se voir éliminés. La seconde est que, cette fois-ci encore, les camarades de Ziani ne sont pas dans la peau d’un favori, mais ce sont plutôt les Marocains qui partent avec les faveurs du pronostic. Une situation qui, curieusement, a réussi souvent à ce groupe.
En effet, battus par la Slovénie, les Verts n’ont-ils pas réagi comme il se doit contre l’Angleterre lors du dernier Mondial ? Ne se sont-ils pas rebiffés contre l’Égypte à Omdurman au moment où beaucoup d’observateurs prédisaient une victoire de l’Égypte, surtout après le cauchemar du Caire ? Et lorsqu’on ajoute les attaques à peine voilées du coach marocain, Gerets, contre l’équipe algérienne, du style “nous sommes meilleurs que les Algériens collectivement”, il va sans dire que nos capés sont suffisamment “remontés” pour “remettre l’adversaire à sa place”.
Mais pour ce faire, il faudra aller chercher cette victoire indispensable au fond des tripes sur le terrain de la vérité. C’est physiquement et tactiquement que les Bougherra and Co doivent avoir du répondant. Et, à ce titre, il appartient au coach national Benchikha, en un laps de temps relativement court, de mettre en place un plan pour battre en brèche les arguments non négligeables des Marocains, comme l’a si bien fait Saâdane contre les Égyptiens. Il lui faudra une bonne dose de tact pour réinventer l’esprit d’Omdurman, celui-là même, qui rend les Verts carrément inarrêtables, surtout dans le chaudron du 19-Mai-56.
Samir Lamari, Liberté
Réinventer l’esprit d’Omdurman.
Plus que six jours pour le rendez-vous décisif contre le Maroc et plus le jour “J” approche, plus la tension monte. Il n’y a qu’à voir l’effervescence qui règne déjà à Annaba, théâtre de la rencontre, pour se rendre compte de l’importance d’un tel rendez-vous footballistique. Le caractère derby de la confrontation a sans doute contribué à la montée de l’adrénaline chez les supporters qui font déjà un parallèle entre ce duel et celui qui l’avait précédé contre l’Égypte pour au moins deux
raisons.
La première est que les Verts, comme ce fut le cas contre l’Égypte, sont au pied du mur et sont donc obligés de réagir pour l’emporter sous peine de se voir éliminés. La seconde est que, cette fois-ci encore, les camarades de Ziani ne sont pas dans la peau d’un favori, mais ce sont plutôt les Marocains qui partent avec les faveurs du pronostic. Une situation qui, curieusement, a réussi souvent à ce groupe.
En effet, battus par la Slovénie, les Verts n’ont-ils pas réagi comme il se doit contre l’Angleterre lors du dernier Mondial ? Ne se sont-ils pas rebiffés contre l’Égypte à Omdurman au moment où beaucoup d’observateurs prédisaient une victoire de l’Égypte, surtout après le cauchemar du Caire ? Et lorsqu’on ajoute les attaques à peine voilées du coach marocain, Gerets, contre l’équipe algérienne, du style “nous sommes meilleurs que les Algériens collectivement”, il va sans dire que nos capés sont suffisamment “remontés” pour “remettre l’adversaire à sa place”.
Mais pour ce faire, il faudra aller chercher cette victoire indispensable au fond des tripes sur le terrain de la vérité. C’est physiquement et tactiquement que les Bougherra and Co doivent avoir du répondant. Et, à ce titre, il appartient au coach national Benchikha, en un laps de temps relativement court, de mettre en place un plan pour battre en brèche les arguments non négligeables des Marocains, comme l’a si bien fait Saâdane contre les Égyptiens. Il lui faudra une bonne dose de tact pour réinventer l’esprit d’Omdurman, celui-là même, qui rend les Verts carrément inarrêtables, surtout dans le chaudron du 19-Mai-56.
Samir Lamari, Liberté