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Barroso appelle le Japon à faciliter la vie des entreprises européennes

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  • Barroso appelle le Japon à faciliter la vie des entreprises européennes

    José Manuel Barroso actuellement en visite au Japon a exhorter Tkyo a facilité l'épanouissement des entreprises en demandant une réforme de la loi nippone sur les fusions -acquisitions qui reste un frein pour le rapprochement entre les entreprises japonaises et étrangères

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    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a appelé vendredi le Japon à faciliter la vie des entreprises européennes implantées sur son sol, au premier jour d'une visite officielle dans l'Archipel.

    M. Barroso, qui est arrivé vendredi après-midi à Tokyo, a commencé son programme par un discours sur les relations entre le Japon et l'UE, au cours duquel il a salué la bonne santé retrouvée de la deuxième économie mondiale.

    "En un mot, le Japon est de retour", a-t-il lancé.

    Il a exhorté Tokyo a créer "l'environnement approprié pour que les entreprises puissent s'épanouir".

    "Selon nous, il existe des domaines dans lesquels le Japon pourrait améliorer cet environnement, spécialement en abolissant les barrières à l'investissement", a plaidé le président de la Commission.

    Il a ouvertement demandé une réforme de la loi nippone sur les fusions et acquisitions, qui pose pour le moment des obstacles considérables aux rapprochements entre entreprises japonaises et étrangères.

    "Des changements dans ces domaines consolideront la croissance du Japon qui deviendra une économie de marché ouverte, flexible et compétitive", a-t-il jugé, ajoutant que l'UE avait également des progrès à faire en la matière.

    M. Barroso, dont c'est la première visite au Japon en tant que président de la Commission, a rendu à son arrivée "une visite de courtoisie de 20 minutes" au Premier ministre Junichiro Koizumi, a indiqué un responsable européen.

    Les deux dirigeants se retrouveront lundi à l'occasion du 15e sommet annuel Japon-UE dominé par les négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les questions énergétiques et la sécurité en Asie, entre autres.

    Pour ce sommet, M. Barroso sera rejoint par le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel, dont le pays assume la présidence tournante de l'Union.

    Seront également présents le Haut représentant pour la politique extérieure de l'UE, Javier Solana, et la commissaire aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner.

    Le président de la Commission a souhaité vendredi que le sommet renforce le "partenariat stratégique" entre l'UE et le Japon, et mette notamment l'accent "sur l'approvisionnement en énergie sûr et stable que réclament nos citoyens".

    La rencontre bilatérale devrait également être l'occasion de faire le point sur les négociations à l'OMC, actuellement bloquées.

    Les questions de sécurité en Asie orientale seront également abordées. Vendredi, M. Barroso a appelé Tokyo et Séoul à "résoudre pacifiquement, par le dialogue et la diplomatie", leur contentieux territorial actuel, qui menace de dégénérer en confrontation physique pour un groupe d'îlots en mer du Japon.

    Enfin, Tokyo ne manquera pas de rappeler à l'UE son opposition la plus ferme à la levée de l'embargo sur la vente d'armes à la Chine, réclamée par plusieurs pays européens, en particulier la France.

    "Nous aimerions être sûrs que l'UE comprend bien nos préocupations en matière de sécurité concernant un possible déséquilibre des forces militaires si l'UE reprend ses livraisons d'armes à la Chine", a expliqué à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

    Vendredi, M. Barroso a rappelé la position traditionnelle de l'UE en la matière, à savoir qu'une levée de l'embargo est liée à "des progrès en matière de droits de l'homme" et de démocratie.

    "S'il n'y a pas de progrès, il n'y aura pas de levée de l'embargo", a-t-il averti.

    Le président de la Commission a par ailleurs assuré qu'une éventuelle levée de cet embargo ne se traduirait pas "par une inflation des exportations (militaires) vers la région", comme le redoute le Japon.

    Par AFP
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