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Les insurgés piétinent devant Ajdabiah, dans l'Est de la Libye

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  • Les insurgés piétinent devant Ajdabiah, dans l'Est de la Libye

    Des insurgés libyens piétinaient mardi à proximité d'Ajdabiah, dans l'Est de la Libye, sans tenter d'avancée sur cette ville stratégique car les forces kadhafistes y restent puissantes en dépit des raids aériens occidentaux.
    Les rebelles présents sur la ligne de front à environ 5 km d'Ajdabiah, porte d'accès à la région orientale aux mains des insurgés, expliquent que trois nuits de raids aériens ont détruit une partie de l'armement du colonel Mouammar Kadhafi, mais que ses forces constituent toujours une menace sérieuse.
    "Kadhafi a des chars et des missiles montés sur camions", explique Ahmed al Aroufi, un insurgé.
    La chaîne de télévision qatarie Al Djazira a fait état d'affrontements à Ajdabiah entre insurgés et forces kadhafistes.
    Les forces rebelles ont été repoussées jusqu'à leur bastion de Benghazi par l'aviation, les chars et l'artillerie de Kadhafi avant que des raids aériens soient déclenchés samedi par une coalition emmenée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, en exécution d'une résolution votée jeudi par le Conseil de sécurité des Nations unies .
    "Nous avons besoin de la zone d'exclusion aérienne afin qu'ils frappent les blindés lourds", dit Aroufi, en s'empressant d'ajouter que l'intervention de la coalition doit s'arrêter là .
    "S'ils introduisent des forces terrestres, nous laisserons Kadhafi et ils deviendront notre cible suivante", assure-t-il.
    "Nous ne dépendons de personne d'autre que de Dieu, ni de la France, de l'Amérique. Nous avons déclenché cette révolution sans eux, à la sueur de notre front, et nous la terminerons de même."
    Face à l'absence de progression rapide, des tensions sont perceptibles sur le front. Aucune structure claire de commandement ne semble en place pour guider un ensemble hétéroclite de combattants enthousiastes mais sans expérience.
    Tandis qu'Aroufi s'adressait à l'équipe de Reuters, non loin de lui, un autre insurgé, Rachad Chaafi, lançait: "Si vous voulez attaquer, allez-y, ou préférez-vous poser devant les caméras?".
    Des chars calcinés et d'autres véhicules détruits par l'aviation occidentale jalonnent la route empruntée par les forces de Kadhafi en direction de Benghazi.
    Les frappes aériennes ont stoppé cette offensive, mais les rebelles soulignent que le "guide" libyen dispose encore d'un équipement militaire important alors qu'eux-mêmes n'ont que des mitrailleuses montées sur des 4x4, des lance grenades RPG et d'autres armes légères.

    L'Express

  • #2
    revolution libyenne !

    "Nous ne dépendons de personne d'autre que de Dieu, ni de la France, de l'Amérique. Nous avons déclenché cette révolution sans eux, à la sueur de notre front, et nous la terminerons de même."
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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