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Chirac et Moubarak prônent la diplomatie dans la crise avec l'Iran

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  • Chirac et Moubarak prônent la diplomatie dans la crise avec l'Iran

    Au Caire, les présidents Chirac et Moubarak se sont prononcé pour une action diplomatique vers l'Iran plutôt que l'intervention militaire préconisé par Condy et Bush.

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    Les présidents français Jacques Chirac et égyptien Hosni Moubarak se sont prononcés mercredi au Caire pour une solution diplomatique de la crise nucléaire iranienne, se démarquant de l'escalade verbale entre Washington et Téhéran.
    Ils ont par ailleurs estimé nécessaire de poursuivre l'aide au peuple palestinien, menacé d'asphyxie depuis la suspension du soutien financier américain et européen au gouvernement dirigé par le mouvement radical Hamas.

    Il "faut explorer toutes les possibilités offertes par l'action diplomatique pour éviter une déstabilisation qui pourrait être très grave de la région du Moyen-Orient et probablement au-delà", a dit M. Chirac lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Moubarak.

    Le président français a entamé mercredi une visite officielle de deux jours en Egypte par un entretien en tête-à-tête d'une heure et demie avec M. Moubarak au palais présidentiel.

    "La France et l'Egypte travaillent dans un même esprit de dialogue", a-t-il ajouté, disant également soutenir la proposition de M. Moubarak d'une région débarrassée des armes de destruction massive.

    "Cette question (iranienne) doit être réglée par les moyens diplomatiques et politiques, et ne pas avoir recours à des frappes militaires qui auraient des répercussions dangereuses sur la région et même le monde", a indiqué de son côté M. Moubarak.

    Il a estimé que l'Iran, tout comme Israël, devait renoncer à des armes nucléaires. L'Etat hébreu n'a jamais reconnu posséder la bombe atomique, mais des experts affirment qu'il a 200 ogives.

    Dans une interview au quotidien égyptien gouvernemental Al-Ahram, publiée mercredi, M. Chirac avait jugé "inacceptable" que l'Iran se dote de l'arme nucléaire mais il avait laissé la porte ouverte à la reprise des discussions avec Téhéran qui affirme que son programme est pacifique.

    Les grandes puissances réunies mardi à Moscou n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur les mesures à prendre pour contrer les ambitions nucléaires de l'Iran, en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie à des sanctions, alors que le président américain George W. Bush n'excluait pas l'option militaire.

    Par ailleurs, M. Chirac s'est dit partisan du maintien de l'aide financière au peuple palestinien "pour des raisons humanitaires".

    "Il serait à la fois injuste et politiquement maladroit de faire payer à la population palestinienne le prix" de l'arrivée au pouvoir du Hamas "en supprimant l'aide", a-t-il déclaré, tout en se disant "partisan du maintien de l'aide pour des raisons humanitaires et de justice".

    Il a indiqué qu'il discuterait des "modalités à mettre en oeuvre" pour distribuer cette aide "au profit de l'ensemble des Palestiniens" avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, la semaine prochaine à Paris.

    Les Etats-Unis et l'UE ont suspendu leur aide au gouvernement palestinien depuis la victoire aux législatives de janvier du Hamas, considéré comme une organisation terroriste, tout en poursuivant leur aide humanitaire au peuple palestinien.

    M. Moubarak a dit partager l'avis de M. Chirac, estimant que l'aide était nécessaire à la survie des Palestiniens. "Sans aide, il y aura plus d'extrémisme dans la région", a-t-il dit.

    Le président français a insisté en outre sur la "pleine souveraineté" du Liban et la fin de toute ingérence syrienne dans ce pays.

    Jacques Chirac, qui effectue sa septième visite en Egypte depuis 1995, est accompagné par trois ministres Philippe Douste-Blazy (Affaires étrangères), Gilles de Robien (Education) et Christine Lagarde (Commerce extérieur) et par une vingtaine de chefs d'entreprise.

    Il doit installer jeudi un Conseil présidentiel des affaires franco-égyptien pour renforcer les échanges entre les deux pays, la France étant déjà le troisième partenaire commercial de l'Egypte.

    Les deux présidents inaugureront aussi officiellement l'université française d'Egypte.

    Par AFP

  • #2
    ils ont raison !

    Ils ont raison, moubarek veut se la jouer toujours incontournable et chirac pense surtout aux conséquences sur l'economie française trop dépendante du petrole.

    Sans compter que les americains n'iront jamais en guerre contre l'Iran, rien qu'avec l'Irak, après la première guerre de 1990, et dix ans d'embargo, c'est à dire que le pays etait déjà à genoux, ils s'en sortent trés mal, que feront ils alors avec l'Iran, dont l'armée a gagné beaucoup en puissance et en experience.

    Pourtant il faut une guerre, c'est ce qui va mettre à genoux ce nouveau dragon qui ne semble t il ne s'attaques qu'aux faibles.

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