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Cancer : rechutes de plus en plus rares

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  • Cancer : rechutes de plus en plus rares

    C'est un article qui me fait froid dans le dos parce qu'il parle de chiffres et de statistiques et derrières les données se cachent des humains courageux qui doivent se battre à chaque instant et que chaque malade est unique mais les chiffres sont utiles et nécessaires bien que là ils servent aussi à aider les assureurs à perdre le moins d'argent possible mais au delà de tout ces aspects il y ce fait qui est très encourageant les rechutes se font de plus en plus rares et ça c'est merveilleux. Aujourd'hui, la surmortalité annuelle dix ans après un diagnostic de cancer est désormais proche de 2%, tous cancers confondus.

    ====

    Une expertise collective de l'Inserm établit le pronostic à long terme des cancers en France et dans le monde. Ce travail aura probablement des conséquences pour l'accès aux assurances des personnes traitées pour un cancer. En effet, les assureurs détestent l'inconnu, et surtout le risque inconnu. Et ils se fondent encore aujourd'hui, pour calculer les «surprimes pour risques aggravés» des anciens cancéreux ou leur barrer l'accès aux contrats, sur des chiffres de risque anciens, disparates, contradictoires.

    Déjà depuis 2001, une convention, conclue entre l'Etat, les représentants des malades et les établissements de crédits et d'assurances, prévoyait un examen attentif et spécifique des demandes des personnes désireuses, par exemple, de contracter un crédit. Mais il était apparu nécessaire d'effectuer une mise à jour des connaissances sur l'espérance de vie des patients soignés à un moment donné pour un cancer. La mission interministérielle de lutte contre le cancer et la direction générale de la santé ont sollicité en 2004 l'Inserm pour analyser l'espérance de vie et les principaux indices du pronostic.

    La méthode dite de la survie relative


    La surmortalité par cancer est calculée par la méthode dite de la survie relative : c'est le rapport à un instant T entre la probabilité de survie observée dans une population de sujets cancéreux et celle attendue dans une population générale de sujets non atteints, de même sexe, âge, région et au même moment. Résultat : la surmortalité annuelle dix ans après un diagnostic de cancer est proche de 2%, tous cancers confondus. Cela signifie que, dix ans après le diagnostic, parmi cent personnes, deux risquent de décéder des suites de leur cancer dans l'année. Une surmortalité de 1% entre 7 et 8 ans signifie que, au temps T = 7 ans après le diagnostic, la probabilité de décéder du cancer ou de ses conséquences dans l'année qui suit est de 0,01.

    Ce chiffre de surmortalité très faible de 2% ne cesse de se réduire au fil du temps. Grâce aux progrès thérapeutiques et au dépistage. Le pourcentage de survie à cinq ans varie d'un cancer à l'autre : elle est de 84% pour les cancers du sein diagnostiqués entre 1992 et 1994 ; elle est de 70% pour le cancer de la prostate ; 95% pour les tumeurs testiculaires ; mais toujours seulement 12% pour les cancers pulmonaires tous stades confondus. Pour certains cancers localisés (sans envahissement des tissus voisins, des ganglions, et sans métastases), il n'y a plus d'excès de mortalité dès les premières années. Dans les cancers du sein, de l'ovaire, du col et du corps de l'utérus, de la prostate, du testicule et de la thyroïde, et du mélanome cutané, la surmortalité annuelle est nulle, ou inférieure à 1%.

    Pour la Ligue nationale contre le cancer, «face à ces résultats encourageants, il est plus que jamais urgent de créer le dispositif personnalisé de sortie de la maladie, mais aussi le retour à l'emploi, à l'assurabilité, à la citoyenneté, en somme», pour tous ceux qui sont guéris. Mais il faudra une loi pour contraindre les assureurs et les organismes de crédit à s'ouvrir à cette clientèle.

    Par le figaro

  • #2
    Ce chiffre de surmortalité très faible de 2% ne cesse de se réduire au fil du temps. Grâce aux progrès thérapeutiques et au dépistage. Le pourcentage de survie à cinq ans varie d'un cancer à l'autre : elle est de 84% pour les cancers du sein diagnostiqués entre 1992 et 1994 ; elle est de 70% pour le cancer de la prostate ; 95% pour les tumeurs testiculaires ; mais toujours seulement 12% pour les cancers pulmonaires tous stades confondus. Pour certains cancers localisés (sans envahissement des tissus voisins, des ganglions, et sans métastases), il n'y a plus d'excès de mortalité dès les premières années. Dans les cancers du sein, de l'ovaire, du col et du corps de l'utérus, de la prostate, du testicule et de la thyroïde, et du mélanome cutané, la surmortalité annuelle est nulle, ou inférieure à 1%.
    Ca me donne vraiment froid au dos.
    Dernière modification par Absente, 22 avril 2006, 11h27.

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    • #3
      Passé sous silence

      Bonjour, les chiffres de cette étude sont trop optimistes, pas pour les 500 000 appelés et civils qui ont fait le sale boulot à Tchernobil dont 20 000 sont mort à cause de la radioactivité, 200 000 invalides qui passe leurs temps dans les hopitaux, sans compter la population civile de la région parce qu'aucune statistique n'a été faite sur l'effet de cette catastrophe dans la population, ça c'est répercuté jusqu'en Corse ou on a dépisté des cancers de la thyroïde
      Bien à toi.

      Passé sous silence
      http://fr.tv.yahoo.com/tvpdb?d=tvp&i...87100&.intl=fr
      Dernière modification par zek, 22 avril 2006, 10h07.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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