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Kabylie une terre abandonnée par les siens

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  • Kabylie une terre abandonnée par les siens

    Kabylie une terre abandonnée par les siens

    Par Mohammed Fawzi

    Dégradation n Considérée jadis comme une source intarissable de vie en Kabylie, la terre a, au fil du temps, perdu de son importance aux yeux de la nouvelle génération.

    La plupart des terres agricoles situées dans les villages n’ont pas été travaillées par les jeunes depuis que leurs parents ont baissé les bras à cause de leur incapacité physique à assurer ce travail. Pourtant, ce n’est pas seulement une question de manque de temps ou de surmenage. Les jeunes d’aujourd’hui gardent toujours, en effet, cette idée qu’une terre d’une petite superficie ne peut servir à rien. Ils préfèrent également travailler auprès d’autres personnes huit heures par jour, mais n’avoir aucune autre activité à la fin de la journée.

    «C’est une génération de fainéants. Ils ont abandonné des terres très riches, oubliant que leurs parents avaient souffert pour les avoir. Aujourd’hui, ils passent devant ces terres sans avoir mal au cœur, en les voyant délaissées, en proie à toutes sortes de dégradations», regrette aâmi Rabah, septuagénaire. Notre interlocuteur se dit pessimiste quant aux années à venir, estimant que ce «phénomène» ira en s’aggravant. «Jadis, acheter des figues, de l’huile d’olive, des piments, des tomates, des pommes de terre, des céréales au marché était honteux.

    Les gens étaient fiers du fruit de leur travail et ne ménageaient aucun effort pour rentabiliser encore plus leurs terres. Aujourd’hui, malheureusement, on ne pense qu’au repos et au luxe. C’est bien dommage !», ajoute-t-il, d’un ton amer. La question des terres abandonnées préoccupe, en effet, davantage les aînés, qui se sentent totalement impuissants à changer la donne.


    «C’est une malédiction qui touche la jeunesse d’aujourd’hui et ils vont payer cher leur paresse. On voit déjà comment les prix des fruits et légumes augmentent chaque jour. Il viendra le jour où ces fainéants n’auront pas le ventre plein», intervient aâmi Amar.

    Ce sont les propos d’une discussion récente dans un café à Tizi Ghennif, à 50 kilomètres au sud de Tizi Ouzou. Et, fait remarquable, seules les personnes âgées s’y sont impliquées. Les jeunes, eux, n’y ont accordé aucune importance, et sont même allés jusqu’à se moquer.
    Pour eux, la terre ne fait pas vivre son homme. Ils considèrent qu’il faudrait plutôt travailler en ville et rentrer à la maison à la fin de journée. «L’essentiel est d’avoir un salaire et de vivre selon ses moyens. De n’acheter que ce que sa bourse permet. Je ne veux pas faire de l’agriculture. La poussière, la fatigue… Tout cela pour quelques kilos de légumes ou fruits !», souligne Samir, la trentaine, serveur dans un restaurant.

    Un exemple des plus édifiants. Son salaire ne dépasse pas les 12 000 DA, mais il ne fait rien en dehors des heures de travail. Les terres que lui a léguées son père, pourraient lui rapporter des millions par an pour peu qu’il les travaille. Mais tout n’est que friche.

    Les arbres fruitiers tendent à disparaître, les oliviers sont ravagés par les feux, les terres gagnées par les genêts et autres espèces forestières… Samir n’est qu’un cas parmi tant d’autres.

  • #2
    C'est la génération bras cassés, les memes qui veulent a tout prix aller en Europe pour se retrouver eboueur ou ramasseur de fraises, metiers sur lesquels ils crachent dans leur pays.
    En plus apres ils viennent chialer parce que le cout de la vie est cher mais ne font rien pour améliorer leur situation.
    En Algérie la mentalité tiers mondiste considere le travail de la terre comme ingrat.
    "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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    • #3
      Azul,je crois plut tot que la jeunesse a eu de mauvais exemple,quand vous avez un president qui est tayab hamame a Oujda bien sure que la jeunesse a une autre idee du travail et de la sueure,quand un Boutef qui vit de la raoine,de kla fraude et du complot que oouvoins nous attendre de la jeunesse du pays,faut que ces usurpateurs soit arrete ,juge et pendu hakda la jeunesse comprendras que le crime ne pays pas,puis metre les hommes qu il faut la ou il faut hakda les jeunnes comprendrons que le travail est la seule solution pour eux et pour le pays.

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      • #4
        Rien à dire sur le constat mais l'analyse souffre de l'examen des causes qui ont produits ce mal et de propositions de solutions pour l'endiguer.

        Ce qu'il faut savoir c'est que, ailleurs en Kabylie même, le problème est déjà résolu. Les premiers fruits commencent à être récoltés.

        Y'en a qui sont un peu en avance sur les autres mais c'est tant mieux, ils servent de moteur à la locomotive qui traîne les wagons .

        P.
        Dernière modification par Pangeen, 22 mars 2011, 22h28.

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        • #5
          belle...

          ..est la réponse ou le constat, malgré tout ce qu'il ou qu'elle comporte, des âges et des valeurs la terre demeure un bel horizon des sens et des besoins, fut-il ici montré et rapporté les fatalités d'une "paresse", sans doute que les temps passés et récents ne se soient montrer et rapporter autant de ces horizons, bien sûr, lorsque des âges se vivent et se voient ces chemins inexploités ou trop peu à leurs propre et principal vécu, autant, les réalités voisines et quasi similaires se cherchent-elles à recouvrer des passages et des suites fondamentales et restituées à bonne valeur, naturellement l'hypothèse est viable, économiquement et des façons constructives, comme en des voies moins "fatales", étonnant qu'il soit pensé des "maléfices colossaux" à ces idées terriennes culturelles et touristiques, allez, des ouvertures optimistes et convergentes, la F.A. (...) est un exemple d'alternative et d'initiative "labelisée" parmi des paysages et des séjours eux même initiateurs et potentiellement riches quant au devenir de ce domaine écologique, sans doute cher à chacun des bons partages qu'il réunit...

          ...Salam, merci...
          ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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          • #6
            Azul,je crois plut tot que la jeunesse a eu de mauvais exemple,quand vous avez un president qui est tayab hamame a Oujda bien sure que la jeunesse a une autre idee du travail et de la sueure,quand un Boutef qui vit de la raoine,de kla fraude et du complot que oouvoins nous attendre de la jeunesse du pays,faut que ces usurpateurs soit arrete ,juge et pendu hakda la jeunesse comprendras que le crime ne pays pas,puis metre les hommes qu il faut la ou il faut hakda les jeunnes comprendrons que le travail est la seule solution pour eux et pour le pays.
            __________________________________________________ _____________
            Que viens faire le président la dedans ,s'est un probléme qui date bien avant l'arrivé de Bouteflika ,si tu connaissais l'histoire de la Kabylie et des kabyles ,tu saurai que le kabyle s'est toujours expatrier .
            Déjà a l'époque ou l'Algerie étais française le kabyle étais celui qui s'expatriait le plus .
            Si tu discute avec des anciens ils t'expliquerons que les jeunes ne veule même plus reprendre la relève ,les terres agricole ,les oliviers qui leurs revienne de droit par l'étirage de leurs alleux ne son plus exploité par ses jeune qui ne cherche plus qu'à vivre dans les grand pôle urbain .
            Il faut arrêté de faire une fixation avec Bouteflika...

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            • #7
              Azul,ruskov,je suis Kabyle et je connais notre Histoire,comme on est d Alger nos terre n ont jamais ete abondonne' dans mon bled les pesonnes qui ne sont pas present et ne peuvent travailler leurs terres ,ont toujour recus leurs part par ceux qui sont reste au bled,la terre n est jamais abondonne' y as toujour quelqu un qui la travaille en retour d une part aux proprietere de la terre,Si j ais parle' de Boutef c est parceque lui il vit au croche' de l Algerie lui et tout ceux qui sont arrive' en 62,des vas nus pieds qui vivent de la rapine et la c oruption ils ont modele' l esprit de lAlgerie,ils ont fait de lui un tube digestif,ils ont cultive' la mediocrite' pour qu eux parraissent important alors qu en realite' ils ne sont que de vulgaire voyou.

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              • #8
                Je trouve que c'est trop dure comme analyse sur les jeunes. Les familles qui ont des terres généralement les enfants aprés leurs études, pour ceux qui réussissent, ils partent en ville pour travailler dans leur domaine et donc la terre est délaissée. On ne peut pas comparer à la génération de leurs parents puisque pour ces derniers c'etait leur seule source de vie. Pour leurs enfants, ils pensent avant tout à avoir plus de confort et généralement une fois mariés il s'installent dans la ville ou ils ont leur poste de travail, ceci va permettre aussi à leurs propres enfants d'avoir accés à l'éducation puisque dans les villages ce secteur est abondonné par l'état ! tout commes l'accés aux soins, les transports etc. Parfois c'est tout simplement invivable il faut faire bcp de sacrifices si on veut continuer à vivre de la terre. D'un autre coté, faut pas oublier qu'en kabylie bcp de terres sont dans les montagnes ce qui les rend plus difficiles à cultiver et donc pas facile de faire un bon rendement et de vivre dignement de ce dernier.
                Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

                Vive Tayri, Vive JSK

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                • #9
                  Les généraux ont tout ruiné avec leur business de pommes de terre et autres besoins nécéssaires qu'on pouvait produire chez nous alors qu'ils voulaient à tout prix liquider leurs importations et casser le fellah Algérien, et avec la politique de Boumedienne et sa thawra zira3ya qui a ruiné l'agriculture en Algérie, le résultat on le connait. Chapeau quand même aux fellahs qui nous ramènent une pomme de terre fraiche durant les marchés hebdomadaires mais qui à la fin n'arrivent à obtenir qu'un salaire normal alors qu'ailleurs les agriculteurs sont protégés par les lois de leurs pays. S'il y'a un problème en Algérie dans n'importe quel domaine dirigez vos doigts vers El Mouradia sur les irresponables qui nous gouvernent, laissez le peuple tranquille.
                  Pas à la tique ..

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                  • #10
                    cest vrai et pas quen kabylie...le gouvernement nempeche quand meme pas les gens de travailler leurs terres..?

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                    • #11
                      mistaaiwa: non ils ne les empechent pas, mais ils ne leur facilitent pas la tache...
                      Regarde en france comment les agriculteurs sont protegés, subventionnés, et ils sont tout le tps en train de se plaindre car ils n'arrivent pas à s'en sortir, à boucler leurs fins de mois etc. Alors imagine en Algerie où ils sont méprisés? On pourrait etre autosuffisant si l'Etat aidait et valorisait nos agriculteurs... khssara...
                      Fière d'être algérienne...

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                      • #12
                        le gouvernement nempeche quand meme pas les gens de travailler leurs terres..?
                        Oui mais qui veut se sacrifier quand le travail n'est pas valorisé si on parle de la rentabilité? A ajouter l'incompétence des pouvoirs en place à mettre une politique claire dans le domaine agricole et si quelque part elle exite il y'a un manque énorme de suivis, sans oublier les plans de dépannages complètement inéxistants dans ce pays on l'on fait rien à part dénigrer les compétences nationales.
                        Pas à la tique ..

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                        • #13
                          ah ok donc laissons ces terres abandonnè puisque le gouvernement naide pas les gens ..cest ca??tu es sur msilia de ce que tu avances?

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                          • #14
                            Qu'on se le dise, l'agriculture en pays kabyle n'est pas industrielle. Il s'agit le plus souvent de petites parcelles que les familles exploitent pour leur consommation personnelle, et pendant les années de bonnes récoltes, elles font don du surplus à des voisins ou à la famille élargie.

                            Etant plus jeune, je détestais mes vacances de printemps, parce qu'il fallait planter des pommes de terre et de l'oignon, bien que nous n'ayons pas besoin, du moins c'est ce que je croyais, parce qu'à la récolte, on donnait plus que ce qu'on gardait pour nous et on se remettait à acheter quelques mois plus tard.

                            Mais au final, je vois que la volonté de mon père c'est de ne pas abandonner les terres, malgré qu'il travaille à côté, il continue à entretenir le verger et les arbres fruitiers.

                            Mon petit frère, quand on lui demande de faire quelque travail agricole, ne refuse jamais, il va chercher deux jeunes qu'il paye 800 Da la journée, ils font le travail à sa place et lui il va glander.
                            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                            • #15
                              msiliyadulux

                              non ils ne les empechent pas, mais ils ne leur facilitent pas la tache...
                              Regarde en france comment les agriculteurs sont protegés, subventionnés, et ils sont tout le tps en train de se plaindre car ils n'arrivent pas à s'en sortir, à boucler leurs fins de mois etc. Alors imagine en Algerie où ils sont méprisés? On pourrait etre autosuffisant si l'Etat aidait et valorisait nos agriculteurs... khssara...
                              Algérie – Les aides de l’Etat étendues aux propriétaires de terres privées

                              Écrit par Kamel Hamzi Mercredi, 23 Février 2011
                              Rachid Benaïssa : 'c'est une grande décision'



                              Création d’un nouveau fonds de garantie des crédits pour l’agriculture et les activités rurales de 20 milliards de dinars et extension des aides de l’Etat aux propriétaires des terres privées. Des mesures retenues en Conseil des ministres, hier, que le ministre de l'agriculture Rachid Benaïssa a expliqué à la radio.



                              Les propriétaires de terres privées bénéficieront désormais des aides de l’Etat au même titre que les exploitants des terres relevant du domaine privé de l’Etat. « Aujourd’hui, les propriétaires des terres appartenant à des privés sur lesquels des exploitations agricoles seront crées seront accompagnés. Ils doivent se déclarer au niveau de l’Office national des terres agricoles pour bénéficier des mêmes avantages avec des crédités bonifiés pour la mise en valeur des terres », a déclaré Rachid Benaissa, ministre de l’Agriculture et du développement rural, invité mercredi de la chaîne III de la radio nationale. La mesure a été retenue lors du Conseil des ministres, réuni mardi 22 février 2011, parmi une série de décisions relatives au secteur agricole. Sur base de cahier de charges sur les cultures à développer, les propriétaires ou les concessionnaires peuvent bénéficier des prêts bonifiés à hauteur de 01 million dinars par hectare pour la mise en valeur des terres et la création d'exploitations. « La concession est hypothécable. C’est une nouvelle disposition. A partir de là, l’agriculteur a accès à un crédit bonifié de 1 millions de dinars par hectare. Le bénéficiaire hypothèquera l’acte de concession Si le bénéficiaire est propriétaire, ses titres constitueront l’hypothèque », a-t-il précisé. La durée de la concession est de 40 ans renouvelable. L’agriculteur sera exonéré du paiement de la redevance de la concession pendant 10 années. « Le temps nécessaire à la mise en valeur de ses terres et à la création de nouvelles exploitations », a précisé le ministre.



                              Faciliter l’accès au crédit bancaire



                              Selon Rachid Benaissa, le nouveau dispositif sera installé et connu dans le détail début mars. « Une priorité sera accordée aux diplômés dans le domaine agricole d’une manière directe ou indirecte ainsi qu’aux enfants d’agriculteurs et d’éleveurs qui ont une certaine connaissance du secteur », a-t-il noté. Il a précisé que les dispositifs de micro crédits et d'insertion des diplômés seront mis à contribution pour développer le tissu des entreprises de services à l'agriculture, et pour améliorer le conseil aux exploitations agricoles par des compétences dans ce domaine. La relation entre producteur agricole et transformateur sera renforcée. Ainsi, des crédits bonifiés seront à terme mis à la disposition des unités industrielles agroalimentaires, comme les laiteries, qui octroieront, à leur tour, des préfinancements aux éleveurs et cultivateurs de leurs filières. Par ailleurs, un fonds de garantie des crédits pour l’agriculture et aux activités rurales sera bientôt lancé. Il sera doté de 20 milliards de dinars maximum. « Les agriculteurs se sont toujours plaints des difficultés d’accès aux crédits bancaires. Il était nécessaire de lancer un fonds de garanties des crédits, de la même manière de ce qui a été fait pour la PME. "Pour nous, c'est une grande décision car elle vient conforter toute la dynamique du renouveau agricole et rural engagée depuis 2008», a indiqué Rachid Benaissa.

                              __________________________________________________ ______________

                              Présidentielle 2009
                              Bouteflika efface la dette des agriculteurs et des éleveurs

                              Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession, a annoncé samedi à Biskra que l’Etat a décidé d’effacer la totalité de la dette des agriculteurs et des éleveurs qui s’élève à 41 milliards de DA.


                              "Dans le but d’encourager le monde agricole à fournir l’effort intense attendu de lui pour moderniser l’activité et augmenter ses diverses productions, j’annonce que l’Etat a décidé d’effacer la totalité de la dette des agriculteurs et des éleveurs qui s’élève actuellement à 41 milliards DA", a déclaré le chef de l’Etat dans un discours prononcé à l’occasion de la rencontre nationale sur le renouveau de l’économie agricole et le renouveau rural.

                              "Cette dette, a-t-il poursuivi, sera rachetée par le Trésor public et de ce fait, les banques doivent cesser, dès ce jour, toute démarche pour le recouvrement de leurs créances auprès des agriculteurs et des éleveurs". Par ailleurs, le président Bouteflika a souligné que "le saut qualitatif que nous entendons ainsi faire dans le développement de l’agriculture nécessitera la mobilisation d’un concours financier de l’Etat de près de 200 milliards DA, soit près de 3 milliards de dollars par année".


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