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La lettre de si l'Ho : Game Over?
Un texte dont il faut prendre acte, non pour l’histoire, mais pour le court terme des négoces de coulisses et des conciliabules de salons.
Balise pour une entente, ou procès-verbal de non conciliation ? Question d’autant plus inévitable que Hocine Ait Ahmed conclue sa missive sur ce qui ressemble au report sine-die de ce qu’il propose comme solution : « Ceux qui participeront à l’élaboration de ce processus [refondation institutionnelle] seront les premiers algériens véritablement libres, et ceux qui seront partis avant, ne se seront pas battus pour rien. ». D’autant plus que cette lettre est concomitante à l’adoption par Bouteflika, Ouyahia, Ben Salah, ziari, Belkhadem et Boualem Bessaieh, d’un document consignant les conclusions de leurs réunions secrètes. Les quelques jours qui viennent apporterons la réponse.
Passons sur les auto-satisfécits, et la glorification d’un « ni, ni » qui, s’il avait trouvé échos au sein de notre peuple, aurait privé la lutte pour l’endiguement du terrorisme islamiste de son atout essentiel : l’appui populaire à l’action de l’ANP et des services de sécurité
Passons aussi sur les petits pics (petits au sens de mesquins) lancés en direction de la CNCD en général, et du RCD en particulier.
Passons, simplement parce qu’il y a tellement à dire sur tout le reste. D’abord sur le « sang versé ». Il parle d’abord du sang versé dans les combats fratricides de l’été 62. Mine de rien, il enjambe, silencieux, aveugle, et sourd, les quelques centaines de morts de l’affrontement FFS/ANP de 1963 ; pour débouler dans un sujet central s’il s’agissait de discuter de la place du sacré dans le profane ! Mais déception, il s’agit de la « formulation » du sacré dans le politique. Formulation du spirituel, me diriez-vous ? Absolument pas, dans ce propos « Ce qui est sacré, [ce n’est plus seulement] le sang déjà versé ». Le sang déjà versé ! Celui de M’Barek Mahiou, ou de Katia Ben Guana ? Cela aurait été trop beau! Il s’agit de celui de Antar Zouabri et de ses acolytes qui se préparaient à changer le peuple Algériens (Changer ici au sens lui substituer un autre peuple).
Ainsi les islamistes placent le sang de leurs morts au centre du politique ; et si El Hocine croit qu’il peut les convaincre que « Ce qui est sacré, ce n’est plus seulement le sang déjà versé, c’est aussi la construction d’un système politique qui rende sacrée la préservation du sang des algériens. » . Illusion (?) quand tu nous tiens !
Nous sommes les témoins d’un débat qui nous échappe totalement puisqu’il se déroule (s’est déroulé ?) derrière notre dos. Entre autre révélations sur ces complots, l’ « intention » « de dissoudre des institutions ou des partis ».
Trois conclusions importantes ressortent de cette lettre :
* Hocine Ait Ahmed en bon nationaliste, qu’il n’a cessé d’être, ne désespère pas de sceller l’alliance Islamo-nationaliste.
* L’Islam politique continue à combiner deux tactiques, celle du lestage en élargissant son poids au sein des institutions par un pseudo démocratisme, celle de la pression et de la surenchère pour maximaliser les concessions.
* La bureaucratie rentière est prête à concéder concession sur concession à l’islamisme.
Balise pour une entente, ou procès-verbal de non conciliation ? Question d’autant plus inévitable que Hocine Ait Ahmed conclue sa missive sur ce qui ressemble au report sine-die de ce qu’il propose comme solution : « Ceux qui participeront à l’élaboration de ce processus [refondation institutionnelle] seront les premiers algériens véritablement libres, et ceux qui seront partis avant, ne se seront pas battus pour rien. ». D’autant plus que cette lettre est concomitante à l’adoption par Bouteflika, Ouyahia, Ben Salah, ziari, Belkhadem et Boualem Bessaieh, d’un document consignant les conclusions de leurs réunions secrètes. Les quelques jours qui viennent apporterons la réponse.
Passons sur les auto-satisfécits, et la glorification d’un « ni, ni » qui, s’il avait trouvé échos au sein de notre peuple, aurait privé la lutte pour l’endiguement du terrorisme islamiste de son atout essentiel : l’appui populaire à l’action de l’ANP et des services de sécurité
Passons aussi sur les petits pics (petits au sens de mesquins) lancés en direction de la CNCD en général, et du RCD en particulier.
Passons, simplement parce qu’il y a tellement à dire sur tout le reste. D’abord sur le « sang versé ». Il parle d’abord du sang versé dans les combats fratricides de l’été 62. Mine de rien, il enjambe, silencieux, aveugle, et sourd, les quelques centaines de morts de l’affrontement FFS/ANP de 1963 ; pour débouler dans un sujet central s’il s’agissait de discuter de la place du sacré dans le profane ! Mais déception, il s’agit de la « formulation » du sacré dans le politique. Formulation du spirituel, me diriez-vous ? Absolument pas, dans ce propos « Ce qui est sacré, [ce n’est plus seulement] le sang déjà versé ». Le sang déjà versé ! Celui de M’Barek Mahiou, ou de Katia Ben Guana ? Cela aurait été trop beau! Il s’agit de celui de Antar Zouabri et de ses acolytes qui se préparaient à changer le peuple Algériens (Changer ici au sens lui substituer un autre peuple).
Ainsi les islamistes placent le sang de leurs morts au centre du politique ; et si El Hocine croit qu’il peut les convaincre que « Ce qui est sacré, ce n’est plus seulement le sang déjà versé, c’est aussi la construction d’un système politique qui rende sacrée la préservation du sang des algériens. » . Illusion (?) quand tu nous tiens !
Nous sommes les témoins d’un débat qui nous échappe totalement puisqu’il se déroule (s’est déroulé ?) derrière notre dos. Entre autre révélations sur ces complots, l’ « intention » « de dissoudre des institutions ou des partis ».
Trois conclusions importantes ressortent de cette lettre :
* Hocine Ait Ahmed en bon nationaliste, qu’il n’a cessé d’être, ne désespère pas de sceller l’alliance Islamo-nationaliste.
* L’Islam politique continue à combiner deux tactiques, celle du lestage en élargissant son poids au sein des institutions par un pseudo démocratisme, celle de la pression et de la surenchère pour maximaliser les concessions.
* La bureaucratie rentière est prête à concéder concession sur concession à l’islamisme.
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