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Réformes ou replâtrages ?

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    UN DOCUMENT CONCLUT LA SÉRIE DE CONCLAVES DES SIX
    Réformes ou replâtrages ?

    La réunion des Six, ces fameux conclaves entre Bouteflika et les plus hauts responsables des institutions de l’Etat, a pris fin jeudi dernier avec la présentation, par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, d’un rapport de conclusions. C’est ce que nous a confié une source proche de la présidence.
    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -

    Il s’agit, pour rappel, de réunions secrètes entre Bouteflika, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, le président de l’APN, Abdelaziz Ziari, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaieh, et du ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem. Elles ont eu lieu successivement les mercredi 9 et jeudi 10 mars, puis le lundi 14 mars et, enfin, le jeudi 17 mars au palais d’El- Mouradia.
    «La réunion de jeudi dernier était la dernière du genre. Elle s’était penchée sur le rapport présenté par Ouyahia», a indiqué notre source. Un rapport qui porte, selon notre source, sur l’ensemble des points évoqués lors des précédentes réunions.
    «Ces réunions étaient motivées par les derniers développements au niveau national et international. Il s’agissait d’arrêter un certains nombre de mesures pour faire face à la situation.» Des mesures qui sont intimement liées à l’évolution de la situation, particulièrement au niveau interne. «Tout dépendra du niveau de la contestation. De sa nature aussi et des formes que cela prendrait, éventuellement ».
    Cela est surtout valable s’agissant d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée. «C’est là une extrémité que la situation n’exige pas, pour le moment», croit savoir notre source. Ceci étant, ce qui est certain, désormais, c’est la révision de la Constitution.
    «Une révision qui interviendra courant cette année et se fera à travers le Parlement et non pas par voie référendaire, confirme encore notre source. De la sorte, Abdelaziz Bouteflika évitera de mener une campagne électorale, physiquement très exigeante.
    Que changera-t-il dans la loi fondamentale ? «La conjoncture internationale d’ensemble l’imposant presque, il est certain que le président reviendra à l’ancienne formule d’avant novembre 2008, en reprenant la limitation des mandats présidentiels à seulement deux», a encore confié notre source. L’ère des présidences à vie étant à jamais révolue avec le vent des révoltes qui secoue le monde arabe depuis décembre dernier, Bouteflika ne peut plus se permettre de rester en rade. «L’effet d’annonce sera important.
    Et en plus, cela n’influera aucunement sur lui ( Bouteflika, ndlr) car, le concernant, la comptabilité commencera à partir de 2014, une loi n’étant jamais à effet rétroactif.» Aussi, est-il attendu «d’autres amendements significatifs et qui iront dans le sens d’un renforcement des prérogatives du Parlement et de celles du Premier ministre pour un meilleur équilibre des pouvoirs », a ajouté notre source. «L’élu doit être valorisé.
    C’est d’ailleurs dans ce sens que s’orientera la nouvelle mouture du code de la commune qui a fait l’objet d’intenses consultations entre Ouyahia, Belkhadem et Ziari sur recommandation du président», selon la même source.
    Le gouvernement reprend ses réunions
    Le Premier ministre étant complètement «absorbé» par la préparation du rapport demandé par Bouteflika, le gouvernement avait dû reporter deux réunions qu’il devait tenir la semaine dernière. Ce n’est donc que lundi dernier que les membres du gouvernement ont reçu une convocation pour une réunion de l’exécutif aujourd’hui, mercredi. Selon une source gouvernementale, l’ordre du jour portera sur l’examen de l’avant-projet des statuts des personnels de la Télévision nationale et de la Radio nationale, essentiellement.
    Pour demain, jeudi, Ouyahia prévoit une autre réunion, celle du Conseil des participations de l’Etat et qui se penchera sur plusieurs questions économiques, notamment l’épineuse affaire des holdings publics.
    Le soir DZ
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    C'est la " montagne " qui accouche d'une souris.

    L’impotent Boutesrika ne veut toujours rien entendre pour dégager.

    Qu'attend le pouvoir réel pour le dégommer ?

    J'attends jusqu'au 19 juin 2011. Si d'ici là rien n'est fait pour le remplacer par une personnalité crédible qui aura à gérer la transition dans notre pays, je dévoilerai à l'opinion nationale et internationale la structure de notre pouvoir réel. Un appel sera également fait au peuple pour le renversement, par la voix pacifique, du pouvoir despotique et la mise aux arrêts de tous ses membres influents pour être jugés par des juridictions populaires nationales ou la juridiction internationale ( La C.P.I entre autre ). C'est dans l'intervalle entre le 19 juin et le 01 juillet 2011 que l'action populaire connaîtra son apogée.

    La date du 03 juillet comme date de l'indépendance, de la démocratie, de la souveraineté populaire et de la gloire de notre révolution sera réhabilitée en fanfare. Celle humiliante du 05 juillet sera jetée dans le sac de l'histoire.

    La plate-forme du congrès de la SOUMMAM sera notre feuille de route pour la refondation nationale.

    Hommes et femmes de la patrie, prenons date et soyons au rendez-vous de l'appel de l'histoire.


    P.
    Dernière modification par Pangeen, 23 mars 2011, 08h55.

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