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Le piège Belkhadem

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    Le piège de Belkhadem

    Vous voulez construire une maison ? Suivez les conseils de Belkhadem. Construisez d’abord les murs ; ensuite, coulez l’ossature.



    De quoi je parle ? Pardon, de la loi électorale, et de la révision constitutionnelle. Dans un régime normal, la constitution s’impose à toutes les lois. Dans le cas de l’Algérie, de Belkhadem, l’assemblé islamo-nationaliste va d’abord réviser la loi électorale, pour ensuite procéder à la révision de la loi fondamentale. Ce qui, place la dissolution de l'assemblée entre la révision de la loi électorale et la révision de la constitution. Et, nigauds que nous sommes nous ne devrions pas voir le piège annoncé.



    Dans tous les cas de figure ce tripatouillage vise à forcer le sens de la révision constitutionnelle dans un sens régressif, réactionnaire et antipopulaire.



    Vous me direz qu'à trop vouloir interpréter les choses on risque de se tromper. Mais il est une conclusion exempte de toute erreur: si révision constitutionnelle il y a, il ne faudrait lui reconnaitre de légitimité que si elle est précédé d'un débat nationale populaire, exempte de pressions, de violences, et de précipitation.



    Après, quarante et une année de patience, nous pouvons bien prendre le temps de discuter jusqu’à l’an 51 pour nous doter d’une légitime constitution.



    La précipitation, et l’enfermement d’une éventuelle révision constitutionnelle disqualifierait celle-ci aux yeux de tous les patriotes.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    @mob_dz,

    ...
    Dans tous les cas de figure ce tripatouillage vise à forcer le sens de la révision constitutionnelle dans un sens régressif, réactionnaire et antipopulaire.
    ...
    Pour comprendre ce que veut cet islamo-arabo-bâathiste, il suffit de lire la lettre de son mentor à Boutesrika dont je cite quelques extraits ci-après ( c'était déjà en 1999 ).

    La Tribune,17 Octobre 1999

    Une lettre est parvenue de la Présidence adressée par M. Abdelkader Hadjar, président de la commission des relations extérieures à l'Assemblée populaire nationale (APN), au président de la République. Dès lors que la lettre a trait à des questions sur lesquelles le peuple algérien s'est prononcé en toute transparence et franchise et a exprimé son soutien à la politique du président de la République, il est un devoir de la publier pour enrichir le dialogue et élargir la liberté d'expression. La source de la présidence de la République a ajouté que partant de son respect de la liberté d'opinion et tenant compte de la dernière remarque jointe à la lettre, le président de la République, et prenant Dieu à témoin, se fait un devoir de ne prendre connaissance de cette lettre qu'après sa publication et ce, comme tous les citoyens. Le président de la République ne renie pas ceux avec qui il a partagé, sincèrement et fidèlement, une fraternité et une amitié mais ne se soumet point à la pression ou au marchandage quels qu'ils soient dans la défense des intérêts suprêmes du peuple. Et dès lors que l'amour de la patrie prend source dans l'amour de Dieu, il n'est nullement prêt, ni aujourd'hui ni demain, à se plier à une pression ou marchandage qui pourraient susciter la colère de Dieu et de son prophète outre l'engagement pris vis-à-vis du peuple sachant que l'engagement est une responsabilité à assumer devant Dieu et les hommes conformément à ce qui est stipulé dans la Constitution de la République. Voici la traduction APS du message:
    «Au cher frère et honorable ami, Abdelaziz Bouteflika, président de la République, j'ai longtemps hésité avant de vous adresser cet écrit. J'ai hésité aussi quant au style qui conviendrait le plus. Je suis resté déchiré entre l'espoir que je fonde sur vous et le désarroi mêlé à la peur. L'impatience et la nervosité me rongeaient en attendant le discours que vous deviez prononcer aux Nations unies. Mon cour battait de plus en plus fort au fur et à mesure que se rapprochait l'heure du journal télévisé, ce cour souffrant pris d'un malaise à Dubaï depuis quelques mois en route vers Téhéran. Votre marque d'attention et de sympathie furent d'un grand réconfort et, avec l'aide de Dieu, le rétablissement fut prompt. Je craignais une autre crise si jamais vous veniez à lire votre discours en français sous prétexte de faire passer le message africain et conformément à l'adage «parle aux gens dans le langage qu'ils comprennent» tant répété par certains «prodigues de conseil». Voilà que vous prononcez le message de l'Afrique en langue arabe, oui bel et bien en langue arabe, symbole de fierté et de dignité, de puissance et de force, alors que vous représentez notre continent et notre chère Algérie et vous voilà critiquant les artisans de la polarité dominative, la mondialisation injuste, la globalisation arrogante au nom de l'africanisation naissante et de l'arabité prometteuse.
    ...
    L'intégralité de la lettre,cest là : http://www.algeria-watch.org/farticle/hadjar.htm

    P.

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    • #3
      On ne peut pas faire d'un ane un cheval de course

      Mon cher mob_dz,

      Quant vous remplacez Mr MEHRI par Mr BELKHADEM vous ne pouvez pas obtenir un meilleur raisonnement; On ne peut pas faire d'un ane un cheval de course !!!!!!

      Le cas n'est pas particulier a BELKHADEM (Ministre d'Etat representant personnel du President de la Republique), il est presque general a tous les decideurs politiques!!!
      Le Sage

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      • #4
        celui là est vraiment le pire de tous

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