Le piège de Belkhadem
Vous voulez construire une maison ? Suivez les conseils de Belkhadem. Construisez d’abord les murs ; ensuite, coulez l’ossature.
De quoi je parle ? Pardon, de la loi électorale, et de la révision constitutionnelle. Dans un régime normal, la constitution s’impose à toutes les lois. Dans le cas de l’Algérie, de Belkhadem, l’assemblé islamo-nationaliste va d’abord réviser la loi électorale, pour ensuite procéder à la révision de la loi fondamentale. Ce qui, place la dissolution de l'assemblée entre la révision de la loi électorale et la révision de la constitution. Et, nigauds que nous sommes nous ne devrions pas voir le piège annoncé.
Dans tous les cas de figure ce tripatouillage vise à forcer le sens de la révision constitutionnelle dans un sens régressif, réactionnaire et antipopulaire.
Vous me direz qu'à trop vouloir interpréter les choses on risque de se tromper. Mais il est une conclusion exempte de toute erreur: si révision constitutionnelle il y a, il ne faudrait lui reconnaitre de légitimité que si elle est précédé d'un débat nationale populaire, exempte de pressions, de violences, et de précipitation.
Après, quarante et une année de patience, nous pouvons bien prendre le temps de discuter jusqu’à l’an 51 pour nous doter d’une légitime constitution.
La précipitation, et l’enfermement d’une éventuelle révision constitutionnelle disqualifierait celle-ci aux yeux de tous les patriotes.
Vous voulez construire une maison ? Suivez les conseils de Belkhadem. Construisez d’abord les murs ; ensuite, coulez l’ossature.
De quoi je parle ? Pardon, de la loi électorale, et de la révision constitutionnelle. Dans un régime normal, la constitution s’impose à toutes les lois. Dans le cas de l’Algérie, de Belkhadem, l’assemblé islamo-nationaliste va d’abord réviser la loi électorale, pour ensuite procéder à la révision de la loi fondamentale. Ce qui, place la dissolution de l'assemblée entre la révision de la loi électorale et la révision de la constitution. Et, nigauds que nous sommes nous ne devrions pas voir le piège annoncé.
Dans tous les cas de figure ce tripatouillage vise à forcer le sens de la révision constitutionnelle dans un sens régressif, réactionnaire et antipopulaire.
Vous me direz qu'à trop vouloir interpréter les choses on risque de se tromper. Mais il est une conclusion exempte de toute erreur: si révision constitutionnelle il y a, il ne faudrait lui reconnaitre de légitimité que si elle est précédé d'un débat nationale populaire, exempte de pressions, de violences, et de précipitation.
Après, quarante et une année de patience, nous pouvons bien prendre le temps de discuter jusqu’à l’an 51 pour nous doter d’une légitime constitution.
La précipitation, et l’enfermement d’une éventuelle révision constitutionnelle disqualifierait celle-ci aux yeux de tous les patriotes.
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