Les investissements industriels du CCG ont presque triplé durant la dernière décennie pour atteindre 100 milliards de dollars et le secteur de l’immobilier est estimé aujourd’hui à 120 milliards de dollars.
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Les prix du pétrole sont repartis à la hausse hier, battant un nouveau record à New York, à 75 dollars le baril, sur fond d’inquiétudes concernant la crise iranienne et l’approvisionnement en essence aux États-Unis.
« Une autre série de chiffres haussiers (sur les stocks américains) est venue s’ajouter aux pressions déjà fortes des tensions géopolitiques », explique Adam Sieminski, analyste à la Deutsche Bank. « L’équilibre entre l’offre et la demande est précaire et l’approvisionnement en essence problématique aux États-Unis », renchérit Kevin Norrish, de la banque Barclays.
Pour Barclays, les prix devraient poursuivre leur progression et « l’impact psychologique des chiffres ronds que sont 75 et 80 dollars » ne doit pas être sous-estimé. D’autres analystes évoquaient la possibilité d’un baril à 100 dollars dans un avenir proche.
L’annonce mercredi d’une chute de plus de 5 millions de barils des stocks d’essence américains a ravivé les craintes d’une pénurie de carburant cet été aux États-Unis.
Ces stocks sont désormais de 4,6 % inférieurs à leur niveau d’il y a un an, alors que la saison des grands déplacements, synonyme de forte demande, va bientôt commencer aux États-Unis et que de nouvelles normes sur la composition de l’essence pourraient ralentir la production.
Le marché s’inquiète aussi de la récente escalade de tensions entre l’Iran et les États-Unis sur le programme nucléaire de Téhéran, et craint une intervention militaire de Washington. L’Iran pourrait riposter à toute sanction prise à son encontre en interrompant ses exportations – estimées à 2,7 millions de barils par jour (mbj) – ou en bloquant le détroit d’Ormuz, passage stratégique pour le trafic pétrolier.
Outre le dossier nucléaire iranien, le conflit en Irak, les violences communautaires au Nigeria et le spectre d’une nouvelle saison des ouragans très active dans le golfe du Mexique préoccupent grandement le marché.
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