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Un médicament qui rend accro au jeu et au sexe ?

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  • Un médicament qui rend accro au jeu et au sexe ?

    Et si le Requip rendait accro au jeu et au sexe ? Didier Jambart, 52 ans, en est convaincu. Cet habitant de Loire-Atlantique réclame ce jeudi 450 000€ de dommages et intérêts au laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) devant le tribunal de Nantes, pour ne pas lui avoir signalé les effets indésirables du médicament Requip, qu’on lui avait prescrit en 2003 pour soigner sa maladie de Parkinson. Pour lui, il n’y a aucun doute possible, c’est bien ce produit qui l’a rendu dépendant au jeu et au sexe. En un an, il a dépensé 100 000€ dans les casinos et s’est même mis à voler les cartes de crédit de ses conquêtes afin d’assouvir sa nouvelle passion. Il a également développé une hypersexualité inquiétante qui l’a mené à exhibitionnisme. D’après son avocat, Me Antoine Bégui, le laboratoire GSK a demandé une nouvelle expertise.
    Un homme se suicide
    L’Agence française de sécurité sanitaire aurait décelé une centaine de cas similaires à celui de Didier Jambart. Le site Internet de 20minutes rapporte en effet un autre cas concernant un médicament voisin du Requip, le Sifrol, également prescrit en cas de Parkinson. La femme d’un ancien patient explique au quotidien gratuit comment son mari est devenu du jour au lendemain accro au sexe : « Je passais ma vie au lit pour le satisfaire, mais ça ne lui suffisait pas », « il couchait à droite et à gauche, il s’exhibait sur Internet devant des femmes… J’ai même acquis la conviction qu’il se prostituait », explique Dominique. A bout de nerfs, son mari finira par se pendre en septembre 2009. « Mon mari n’aurait jamais dû se tuer. Je tiens le neurologue pour responsable de sa mort : jamais il ne nous a prévenus des effets secondaires du Sifrol », indique-t-elle.
    Des attouchements sur sa petite-fille
    Un autre cas, tout aussi dramatique, aurait été recensé dans la Sarthe, près du Mans, selon France-Soir. Richard Pareau, un homme de 70 ans, aurait lui aussi développé de graves troubles du comportement sexuel, jusqu’à commettre des attouchements sur sa petite-fille. Egalement soigné pour la maladie de Parkinson, il développe une hypersexualité que sa femme, âgée de 66 ans, a beaucoup de mal à gérer. Elle alerte alors la neurologue de son mari mais celle-ci ne parle pas du tout des effets secondaires du médicament. De son côté, le retraité est de plus en plus en proie à des pulsions sexuelles incontrôlées et passe sa vie sur des sites pornographiques. Il finit par envoyer des mails obscènes à sa petite-fille avant de pratiquer des attouchements sexuels sur la fillette. La mère de l’enfant ayant découvert les faits, la famille décide d’attaquer les laboratoires Boehringer Ingelheim France et Novartis Pharma SAS, qui commercialisent les médicaments en question, ainsi que les médecins prescripteurs. Le parquet du Mans doit maintenant décider de poursuivre ou les faits d’attouchement reprochés au grand-père.
    Elle;fr
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.
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