Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La discorde entre les Alliés sur la Lybie.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La discorde entre les Alliés sur la Lybie.

    Editorial

    Beaucoup de gens ont été surpris lorsque la France a émergé comme l'un des défenseurs les plus pgnaces de l'action militaire en Libye, en particulier les Américains qui étaient habitués aux critiques françaises sur l'Irak, et aux français traînant les pieds en Afghanistan. Sans la pression consnte et des le debut du président Nicolas Sarkozy pour la resolution du no-flight zone de l´ONU' , l'intervention militaire aurait pu venir trop tard pour sauver les gens Benghazi,des menaces meurtrières du colonel Mouammar El-Kadhafi.

    Maintenant, M. Sarkozy a besoin de prendre du recul et laisser l'OTAN prendre la commande. Après une conversation téléphonique avec le président Obama, le mardi, il semble qu´il soit prêt à le faire, mais les détails doivent être finalisés rapidement. Les efforts de la France à paraitre comme le chef de file et coordinateur principal de cette intervention ont inutilement tendu les relations avec les autres pays participants. Il est temps pour la coalition militaire de s´unir et de ne pas voler en éclats. Il est irresponsable que la séquence du commandement n'a pas été décidée avant que l'opération militaire soit lancée.

    M. Sarkozy avait ses propres raisons pour prendre une telle position agressive sur la Libye. Son gouvernement avait manqué la révolution pacifique et démocratique en Tunisie en s'accrochant au dictateur brutal et vénal de ce pays. Il a vu la Libye comme une chance pour récupérer le prestige français en Afrique du Nord, une région que France a longtemps considéré comme important pour son économie et sa sécurité. Et il a sauté sur l'occasion pour ressembler à un leader mondial dans la course aux lélections presidentielles prevue l'année prochaine.

    En revanche, l'administration Obama, a été divisée et hesitante à prendre part dans des opérations militaires dans un troisième pays musulman, alors qu´elle est toujours profondément impliqué en Irak et en Afghanistan. Donc, c'est la France qui a pris les devants en reconnaissant les rebelles libyens, et avec la Grande-Bretagne, la rédaction d'une résolution de l´ONU autorisant des actions militaires pour protéger les civils libyens.

    Si la France avait poussé moins dur, les forces pro-gouvernement pourrait bien avoir avancé plus loin dans la ville rebelle de Benghazi, où le colonel Kadhafi avait juré de ne montrert aucune pitié. Cela a fait pas mal pour améliorer l´image de la France dans le monde entier.

    Mais si M. Sarkozy veut sortir de cette crise avec son statut international encore améliorée, la bonne chose à faire est de prendre du recul et laisser une combinaison des pays de l'OTAN prenant part aux opérations militaires, prendre le commandement de l´operation. Ce type d'approche hybride a été utilisée auparavant lors d'autres pays ont rejoint l'OTAN dans une action militaire, par exemple au Kosovo dans les années 1990s et aujourd'hui en Afghanistan. Il n'est pas parfait, mais il est mieux que les autres alternative, incluant celle de la France, concernant un conseil des ministres des Affaires étrangères des pays participants, pour fournir une orientation politique tandis que l'OTAN se limite a l´exécution de l´operation militaire. Cela representera une prescription pour la paralysie et la discorde, et les défections possibles de la coalition.

    L´Italie, par exemple, est le pays de l´OTAN le plus proche au front libyen et le pays européen avec le plus grand intérêt économiques dans les résultats. Il a clairement fait savoir qu'il préfère une mission dirigée par l'OTAN à un commandement français. Il en irait de meme pour la Norvège, qui a refusé de participer à moins que l'OTAN soit en charge. Et le leadership de l'OTAN pourrait aider a adoucir la coordination avec la Turquie, un membre important de l'OTAN, qui prévoit l´envoie des navires de guerre, mais evite le combat actuel.

    Le leadership de l'OTAN servira le mieux les intérêts américains. Les États-Unis a pris les devants en assommant la défense aérienne libyenne. Cela a de sens, car les Etats-Unis sont les seuls qui ont les missiles cruise pour faire le travail. Maintenant, l'administration Obama veut passer le leadership militaire à ses partenaires de l'OTAN. M. Sarkozy ferait pour lui-même , et la cause démocratique libyenne qu´il soutienne, une grande faveur en faisant passer la direction des operations a l'OTAN.


    New York Times.

  • #2
    Le texte original en anglais:

    Editorial
    Discord Among Allies
    Many people were taken aback when France emerged as one of the most pugnacious advocates of military action in Libya, especially Americans who were accustomed to French criticism over Iraq and French foot-dragging over Afghanistan. Without President Nicolas Sarkozy’s early and constant pressure for a United Nations-endorsed no-flight zone, military intervention might have come too late to save Benghazi’s people from the murderous threats of Col. Muammar el-Qaddafi.

    Now, Mr. Sarkozy needs to step back and let NATO take the lead. After a phone conversation with President Obama on Tuesday, he seems ready to do so, but the details need to be finalized quickly. French efforts to appear the leader and prime coordinator of that intervention have needlessly strained relations with other participating countries. This is a time for the military coalition to come together, not to splinter. It is irresponsible that the command sequence was not decided before the military operation was launched.

    Mr. Sarkozy had his reasons for taking such an aggressive stance on Libya. His government had badly bungled the peaceful democratic revolution in Tunisia by clinging to that country’s brutal and venal dictator. He saw Libya as a chance to recoup French prestige in North Africa, a region France has long considered important to its economy and security. And he jumped at the chance to look like a world leader in the run-up to next year’s hotly contested presidential election.


    The Obama administration, meanwhile, was internally split and reluctant to take on military operations in a third Muslim nation while still deeply involved in Iraq and Afghanistan. So it was France who took the lead in recognizing the Libyan rebels and, with Britain, in drafting a United Nations Security Council resolution authorizing military actions to protect Libyan civilians.


    Had France pushed less hard, pro-government forces might well have advanced further into the rebel-held city of Benghazi, where Colonel Qaddafi had sworn to show no mercy. That did quite a lot to enhance France’s image around the world.


    But if Mr. Sarkozy wants to emerge from this crisis with his international standing still enhanced, the right thing to do is to step back and let a NATO-coordinated combination of the countries taking part in military operations assume command. That kind of hybrid approach has been used before when other countries joined NATO in military action, for example in Kosovo in the 1990s and in Afghanistan today. It is not perfect, but it is better than the alternatives, including France’s pet idea of a council of participating foreign ministers providing political direction while NATO confined itself to military execution. That’s a prescription for paralysis and discord, and possible defections from the coalition.


    Italy, for example, is the nearest NATO nation to the Libyan battlefront and the European country with the greatest economic stake in the outcome. It has made clear that it prefers a NATO-led mission to a French-led one. So would Norway, which has refused to participate unless NATO is in charge. And NATO leadership might make for smoother coordination with Turkey, an important NATO member, which plans to send warships but avoid actual combat.

    NATO leadership best serves American interests. The United States took the lead in knocking out Libyan air defenses. That made sense because it alone has the cruise missiles for the job. Now the Obama administration rightly wants to hand off military leadership to its NATO partners. Mr. Sarkozy would do himself, and the Libyan democratic cause he supports, a big favor by smoothing the path to NATO leadership.

    Commentaire

    Chargement...
    X