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L’irresponsabilité
Alors que la révision constitutionnelle pointe à l’horizon, l’alliance Bouteflika multiplie les déclarations en faveur de la révision de la loi électorale.
Pour un acteur ordinaire de la scène politique une telle exigence serait l’absurdité elle-même. Pourquoi se prononcer en faveur d’une révision du texte fondamental, pour tout de suite avancer l’exigence préalable d’une révision de la loi électorale ? Pas pour l’alliance au nom de laquelle s’exprime Belkhadem. D’ailleurs , Soltani vient, illico presto, en écho, et seule une pseudo obligation de réserve fait différer la tirade d’Ouyahia au prochain conseil national.
En vérité, les alliés sont conséquents dans leur démarche. Pour eux la loi, leur loi, puisqu’ils ont la main mise sur les institutions actuelles, est supérieure à la constitution ! Tel est leur leitmotiv. Etendard d’une Inversion singulière des hiérarchies.
Ce n’est pourtant pas une innovation, elle a déjà cour dans l’actuelle constitution. Puisque des libertés et des droits proclamés dans le texte fondamental, se trouvent être totalement suspendu du fait de lois scélérates. Dès lors que l’expression dans « le cadre de la loi »se trouve inséré dans un article de la constitution, vous pouvez avoir la certitude que celui-ci est totalement vidé de son sens, et absolument inopérant. Dans le cadre de la loi ? Mais la constitution est le cadre de la loi.
L’alliance de Bouteflika, est dans une tentative de conjuration du changement démocratique. Elle tente de fixer des limites qui infléchissent la portée d’une révision constitutionnelle, pour conserver sa main mise sur le destin de notre peuple et sur les richesses du pays.
Incapable de s’amender, ils cherchent leur salut dans une entente avec tous les diables ; islamistes, puissances impériales occidentales, despotes en instances de renversement. Leur obsession : échapper à l’exigence de changement démocratique.
Ce changement est inéluctable. Autant qu’il se réalise par le biais d’un large débat populaire qui préparera l’élection d’une constituante souveraine. Un débat que piloterait une instance de transition et dont l’institution militaire serait garante des conditions de sa sérénité. Trois générations d’Algériens, sont là, prêtent à débattre du vivre ensemble ; de l’Algérie à bâtir pour les générations futurs. Une Algérie qui n’a de pétrole que celui qu’elle pompe aujourd’hui, et que la bureaucratie s’emploie à distribuer pour acheter la conscience des Algériens.
A défaut de l’ouverture d’une perspective de changement pacifique, le changement empruntera la voie de l’aventure et du chaos. Le choix n’est pas dans le camp du peuple.
Alors que la révision constitutionnelle pointe à l’horizon, l’alliance Bouteflika multiplie les déclarations en faveur de la révision de la loi électorale.
Pour un acteur ordinaire de la scène politique une telle exigence serait l’absurdité elle-même. Pourquoi se prononcer en faveur d’une révision du texte fondamental, pour tout de suite avancer l’exigence préalable d’une révision de la loi électorale ? Pas pour l’alliance au nom de laquelle s’exprime Belkhadem. D’ailleurs , Soltani vient, illico presto, en écho, et seule une pseudo obligation de réserve fait différer la tirade d’Ouyahia au prochain conseil national.
En vérité, les alliés sont conséquents dans leur démarche. Pour eux la loi, leur loi, puisqu’ils ont la main mise sur les institutions actuelles, est supérieure à la constitution ! Tel est leur leitmotiv. Etendard d’une Inversion singulière des hiérarchies.
Ce n’est pourtant pas une innovation, elle a déjà cour dans l’actuelle constitution. Puisque des libertés et des droits proclamés dans le texte fondamental, se trouvent être totalement suspendu du fait de lois scélérates. Dès lors que l’expression dans « le cadre de la loi »se trouve inséré dans un article de la constitution, vous pouvez avoir la certitude que celui-ci est totalement vidé de son sens, et absolument inopérant. Dans le cadre de la loi ? Mais la constitution est le cadre de la loi.
L’alliance de Bouteflika, est dans une tentative de conjuration du changement démocratique. Elle tente de fixer des limites qui infléchissent la portée d’une révision constitutionnelle, pour conserver sa main mise sur le destin de notre peuple et sur les richesses du pays.
Incapable de s’amender, ils cherchent leur salut dans une entente avec tous les diables ; islamistes, puissances impériales occidentales, despotes en instances de renversement. Leur obsession : échapper à l’exigence de changement démocratique.
Ce changement est inéluctable. Autant qu’il se réalise par le biais d’un large débat populaire qui préparera l’élection d’une constituante souveraine. Un débat que piloterait une instance de transition et dont l’institution militaire serait garante des conditions de sa sérénité. Trois générations d’Algériens, sont là, prêtent à débattre du vivre ensemble ; de l’Algérie à bâtir pour les générations futurs. Une Algérie qui n’a de pétrole que celui qu’elle pompe aujourd’hui, et que la bureaucratie s’emploie à distribuer pour acheter la conscience des Algériens.
A défaut de l’ouverture d’une perspective de changement pacifique, le changement empruntera la voie de l’aventure et du chaos. Le choix n’est pas dans le camp du peuple.