La prise en charge d’un seul cas de cancer du col de l’utérus coûte à l’Etat 2,5 millions DA dont 280.000 DA affectés à la chimiothérapie, a affirmé le président de la Société algérienne de Fertilité et de contraception (SAFEC), le professeur Mohamed Bouzekrini.
Intervenant à l’occasion des 17èmes journées de la SAFEC, Pr. Bouzekrini, gynécologue, a indiqué que le cancer du col de l’utérus venait en 2ème position des cancers touchant la femme en Algérie. La prévalence du cancer de l’utérus est de 9 cas pour 100.000 habitants, soit 1.600 cas par an avec 4 décès/jour, selon le même spécialiste.
Dans ce contexte, Pr. Bouzekrini a déploré le décès de 50% des femmes atteintes durant les cinq premières années du dépistage de la pathologie, 80% des femmes se présentant pour le traitement alors que la maladie a atteint un stade avancé.
Les spécialistes participant à cette rencontre précisent que le taux d’atteinte dans le monde est de 10%, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour les participants, les « Human Papilloma Virus 16 et 18″ sont les deux principaux virus à l’origine du cancer du col de l’utérus en plus d’autres facteurs dont les affections de la sphère ORL qui sont à l’origine du cancer du col de l’utérus dans 30% des cas.
Pour une meilleure prise en charge du cancer du col de l’utérus, les spécialistes soulignent l’importance du dépistage précoce et de prévention à travers le traitement des différentes maladies pouvant affecter l’appareil génital en vue d’éviter leur évolution outre la vaccination qui est désormais utilisé dans plus de 100 pays.
Les spécialistes ont également précisé que plusieurs facteurs dont le tabagisme sont à l’origine du cancer de l’anus lié dans la plupart des cas au cancer du col de l’utérus et plus répandu chez les homosexuels et les sidéens.
Les travaux de ce congrès scientifique dureront jusqu’à demain samedi où l’accent sera mis sur l’importance de l’utilisation des différents moyens contraceptifs.
source APS
Intervenant à l’occasion des 17èmes journées de la SAFEC, Pr. Bouzekrini, gynécologue, a indiqué que le cancer du col de l’utérus venait en 2ème position des cancers touchant la femme en Algérie. La prévalence du cancer de l’utérus est de 9 cas pour 100.000 habitants, soit 1.600 cas par an avec 4 décès/jour, selon le même spécialiste.
Dans ce contexte, Pr. Bouzekrini a déploré le décès de 50% des femmes atteintes durant les cinq premières années du dépistage de la pathologie, 80% des femmes se présentant pour le traitement alors que la maladie a atteint un stade avancé.
Les spécialistes participant à cette rencontre précisent que le taux d’atteinte dans le monde est de 10%, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour les participants, les « Human Papilloma Virus 16 et 18″ sont les deux principaux virus à l’origine du cancer du col de l’utérus en plus d’autres facteurs dont les affections de la sphère ORL qui sont à l’origine du cancer du col de l’utérus dans 30% des cas.
Pour une meilleure prise en charge du cancer du col de l’utérus, les spécialistes soulignent l’importance du dépistage précoce et de prévention à travers le traitement des différentes maladies pouvant affecter l’appareil génital en vue d’éviter leur évolution outre la vaccination qui est désormais utilisé dans plus de 100 pays.
Les spécialistes ont également précisé que plusieurs facteurs dont le tabagisme sont à l’origine du cancer de l’anus lié dans la plupart des cas au cancer du col de l’utérus et plus répandu chez les homosexuels et les sidéens.
Les travaux de ce congrès scientifique dureront jusqu’à demain samedi où l’accent sera mis sur l’importance de l’utilisation des différents moyens contraceptifs.
source APS
Autour de moi aucune femme ne fait de frottis(dépistage préventif) et cela me désole car une quelconque infection pourrait être traitée et moins de femmes mourront.
je pourrais accuser aussi le laxisme des gynécologues car en europe pas un instant ils n'hésitent à conseiller et à pousser les patientes à se faire dépister.
1 - Qu'est-ce que le frottis ?
Le frottis est un test de dépistage qui permet le prélèvement des cellules à la surface du col. Les cellules sont alors examinées sous microscope. Selon l'aspect de ces cellules on pourra alors supposer que le col est normal, qu'il présente une infection, des anomalies pouvant correspondre à des lésions pré-cancéreuses appelées dysplasies ou encore SIL (lésions pavimenteuses intra-épithéliales) ou évoque un cancer du col. Le frottis de dépistage est un test assez performant pour détecter les cellules anormales du col mais comme beaucoup d'autres tests cette performance n'est pas de 100 %. Même si le test a été pratiqué correctement, il y a un petit risque pour que le résultat soit étiqueté normal alors que les anomalies sur le col existent. C'est la raison pour laquelle il est très important d'avoir un frottis de dépistage à un rythme régulier (une fois tous les deux ans), et ce pour ne pas méconnaître d'éventuelles anomalies qui auraient pu être occultées au précédent frottis.2 - Pourquoi ai-je besoin d'un frottis de dépistage ?
Le cancer du col est un cancer évitable. En effet à la différence des autres sites de l'organisme il est possible de détecter très précocement les lésions qui pourraient évoluer en cancer. Pris en charge et traité à un stade précoce d'anomalie, il est presque toujours possible d'éviter le développement du cancer. Nous disposons aujourd'hui de techniques de dépistage sophistiquées qui permettent de garantir aux patientes une protection quasi-totale contre ce cancer. A l'exception des rares échecs du dépistage le cancer du col ne devrait pas s'observer chez les femmes régulièrement dépistées.3 - Quelles sont les femmes qui doivent-être testées ?
Toutes les femmes âgées de 20 à 65 ans doivent se soumettre au dépistage du cancer du col. Parce que justement les lésions précancéreuses du col utérin ne s'accompagnent d'aucun symptôme il est fondamental de comprendre que pour être protégée du cancer du col le dépistage doit-être pratiqué à un rythme régulier. Le test de dépistage est proposé à toutes les femmes, en tout cas à toutes celles qui ont eu des rapports sexuels. Chez les jeunes filles dont l'activité sexuelle a démarré à un âge précoce le test de dépistage peut dans certaines conditions être pratiqué avant l'âge de 20 ans. Après la ménopause il faut continuer à pratiquer des frottis que vous preniez ou pas un traitement hormonal de substitution. Après une hystérectomie le frottis du vagin doit-être poursuivi à un rythme espacé.4 - Comment pratique-t-on le frottis ?
Le prélèvement est assuré à l'aide d'une brosse ou d'un balai adaptés aux dimensions et à l'aspect du col. Ce prélèvement consiste à racler la surface du col en particulier la zone la plus sensible où se développent les anomalies, appelée zone de transformation qui se situe le plus souvent entre l'orifice du col et la partie extérieure du col. Parfois, en particulier chez la femme ménopausée cette zone de transformation remonte dans le canal cervical ; un prélèvement adapté à ce niveau là est nécessaire. Les cellules ainsi prélevées sont ensuite étalées sur une lame et fixées. La lame est ensuite envoyée au laboratoire pour la lecture.
Commentaire