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Les rebelles libyens ont réclamé jeudi des livraisons d'armes et de munitions pour vaincre les forces de Mouammar Kadhafi.
"Nous avons besoin d'armes et de munitions. C'est notre seul problème. (...) J'espère que nous aurons les armes nécessaires pour libérer la Libye", a déclaré le porte-parole des forces armées de la rébellion, le colonel Ahmed Bani.
Parmi les revendications du commandement rebelle figurent en bonne place des armes anti-chars pour lutter contre les blindés des forces loyalistes qui ont fait des dégâts dans l'Est et dans les villes de l'Ouest.
De nombreux pays ont promis de livrer des armes aux troupes anti-gouvernementales, a ajouté le porte-parole, en refusant de dire lesquels.
L'armée rebelle, constituée essentiellement de volontaires jeunes et inexpérimentés, a dû battre en retraite le week-end dernier dans son bastion de Benghazi mais a regagné du terrain cette semaine grâce aux frappes aériennes de la coalition.
Bani a toutefois rejeté toute aide étrangère pour entraîner les forces rebelles sur le terrain.
"Notre culture ne peut pas accepter des troupes étrangères sur notre sol. Le seul expert étranger que nous avons est Google Earth", a-t-il dit.
COMBATS À AJDABIAH ?
Sur le terrain, Bani a expliqué que la ville d'Ajdabiah, située au sud de Benghazi, était le théâtre d'une "féroce bataille". L'information n'a pas pu être confirmée par des journalistes présents sur la ligne de front.
Les forces gouvernementales manqueraient de renforts et les rebelles seraient en train de tenter de convaincre leurs ennemis de se rendre, en utilisant la médiation d'un dignitaire religieux.
"Nous ne voulons pas tous les tuer. Nous souhaitons les convaincre de faire la paix", a expliqué Bani.
Le porte-parole des rebelles a également dénoncé la présence de mercenaires serbes aux côtés des forces kadhafistes. Cette affirmation n'a pas pu être confirmée de source indépendante.
Sur le front Ouest, Misrata est toujours aux mains des rebelles, a assuré le porte-parole, réfutant les déclarations contraires.
Vingt-deux chars de l'armée auraient été placés hors d'état de nuire après une attaque mercredi, a-t-il dit.
La principale crainte des forces anti-gouvernementales sur ce front est l'arrivée de mercenaires venus du Tchad pour prêter main forte aux forces kadhafistes. Bani a appelé la coalition à attaquer l'aéroport afin d'éviter ce déploiement.
RÉORGANISATION DE L'ARMÉE
Bani a en outre annoncé une réorganisation des forces anti-gouvernementales.
Le commandant de la "nouvelle armée" sera désormais Khalifa Hefta. Le général Abdoul Fatah Younes, qui a servi pendant 40 ans dans les rangs de l'armée de Kadhafi, sera le chef d'état-major.
"La révolution a commencé avec le peuple. Il n'y avait pas d'armée. A présent, nous avons un plan pour préparer une nouvelle armée", a estimé Bani.
Pour la première fois, la conférence de presse s'est déroulée dans un hôtel huppé de Benghazi plutôt que dans leur quartier général en piteux état.
L'objectif déclaré des rebelles est de marcher sur Tripoli, de chasser Kadhafi du pouvoir et d'instaurer la démocratie en Libye.
Source: Reuters
"Nous avons besoin d'armes et de munitions. C'est notre seul problème. (...) J'espère que nous aurons les armes nécessaires pour libérer la Libye", a déclaré le porte-parole des forces armées de la rébellion, le colonel Ahmed Bani.
Parmi les revendications du commandement rebelle figurent en bonne place des armes anti-chars pour lutter contre les blindés des forces loyalistes qui ont fait des dégâts dans l'Est et dans les villes de l'Ouest.
De nombreux pays ont promis de livrer des armes aux troupes anti-gouvernementales, a ajouté le porte-parole, en refusant de dire lesquels.
L'armée rebelle, constituée essentiellement de volontaires jeunes et inexpérimentés, a dû battre en retraite le week-end dernier dans son bastion de Benghazi mais a regagné du terrain cette semaine grâce aux frappes aériennes de la coalition.
Bani a toutefois rejeté toute aide étrangère pour entraîner les forces rebelles sur le terrain.
"Notre culture ne peut pas accepter des troupes étrangères sur notre sol. Le seul expert étranger que nous avons est Google Earth", a-t-il dit.
COMBATS À AJDABIAH ?
Sur le terrain, Bani a expliqué que la ville d'Ajdabiah, située au sud de Benghazi, était le théâtre d'une "féroce bataille". L'information n'a pas pu être confirmée par des journalistes présents sur la ligne de front.
Les forces gouvernementales manqueraient de renforts et les rebelles seraient en train de tenter de convaincre leurs ennemis de se rendre, en utilisant la médiation d'un dignitaire religieux.
"Nous ne voulons pas tous les tuer. Nous souhaitons les convaincre de faire la paix", a expliqué Bani.
Le porte-parole des rebelles a également dénoncé la présence de mercenaires serbes aux côtés des forces kadhafistes. Cette affirmation n'a pas pu être confirmée de source indépendante.
Sur le front Ouest, Misrata est toujours aux mains des rebelles, a assuré le porte-parole, réfutant les déclarations contraires.
Vingt-deux chars de l'armée auraient été placés hors d'état de nuire après une attaque mercredi, a-t-il dit.
La principale crainte des forces anti-gouvernementales sur ce front est l'arrivée de mercenaires venus du Tchad pour prêter main forte aux forces kadhafistes. Bani a appelé la coalition à attaquer l'aéroport afin d'éviter ce déploiement.
RÉORGANISATION DE L'ARMÉE
Bani a en outre annoncé une réorganisation des forces anti-gouvernementales.
Le commandant de la "nouvelle armée" sera désormais Khalifa Hefta. Le général Abdoul Fatah Younes, qui a servi pendant 40 ans dans les rangs de l'armée de Kadhafi, sera le chef d'état-major.
"La révolution a commencé avec le peuple. Il n'y avait pas d'armée. A présent, nous avons un plan pour préparer une nouvelle armée", a estimé Bani.
Pour la première fois, la conférence de presse s'est déroulée dans un hôtel huppé de Benghazi plutôt que dans leur quartier général en piteux état.
L'objectif déclaré des rebelles est de marcher sur Tripoli, de chasser Kadhafi du pouvoir et d'instaurer la démocratie en Libye.
Source: Reuters
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