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Il vas falloir protéger ce projet

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  • Il vas falloir protéger ce projet

    L energie du Sahara pour éclairer l’Europe

    Alimenter l'Europe en énergie « propre » grâce à un gigantesque réseau de centrales solaires à travers le Sahara et sur la péninsule arabique… Ce projet visionnaire pourrait voir le jour. Douze entreprises de poids européennes, parmi lesquelles le conglomérat Siemens, les électriciens Eon et RWE, et la Deutsche Bank, ont donné le 13 juillet à Munich le coup d'envoi de cette révolution énergétique. Pour l’instant, ce projet génère enthousiasme et scepticisme.


    Le projet Desertec prévoit la création d'un réseau de centrales solaires dans le Sahara et sur la péninsule ibérique
    Son nom de code: Desertec. Coût estimé: entre 400 et 600 milliards d'euros. Un bureau d'études doit être créé d'ici à la fin octobre. Les plans d'investissement sont attendus dans les trois ans à venir. Et les premières livraisons d'énergie dans les dix ans. D'ici à 2025, ce projet pharaonique doit pouvoir couvrir 15 % des besoins énergétiques de l'Europe. Et « une part considérable » dans les pays producteurs. L'idée est fortement soutenue par le gouvernement allemand : « ce projet visionnaire présente un fort potentiel pour accroître la coopération régionale à travers toute l'Afrique du Nord, entre des États qui ont toujours des frontières fermées », a défendu, vendredi 10 juillet, Frank-Walter Steinmeier, le ministre des affaires étrangères de la chancelière Angela Merkel.


    Déperdition d'énergie

    Si Desertec peut réduire la dépendance de l'Europe à l'égard du pétrole du Moyen-Orient et du gaz russe, le projet prête le flanc à de nombreuses critiques. Éthiques tout d'abord. « Le problème prioritaire, c'est de répondre aux besoins énergétiques des pays du Sud et non à ceux de l'Europe », souligne dans le quotidien Le Monde, Houda Ben Jannet Allal, directrice du développement stratégique à l'Observatoire méditerranéen de l'énergie (OME), qui regroupe les principales compagnies énergétiques de la région. A l'exception de l'Algérie, de l'Egypte et de la Libye, qui disposent de ressources fossiles, les pays du Sud de la Méditerranée sont en situation de dépendance énergétique. Deuxième critique : Desertec risque de mettre le Vieux-Continent à la merci de régimes instables ou de menaces terroristes. Enfin, le projet divise les partisans du solaire eux-mêmes, car certains craignent une immense déperdition d'énergie durant le transport de l'électricité.


    Des miroirs dans le désert

    Le projet prévoit de disposer des centrales solaires thermiques sur une zone de 300 km². Ces centrales n'auraient rien à voir avec les cellules photovoltaïques qui commencent à fleurir sur les toits de nos maisons. Le principe est tout autre. Des miroirs paraboliques sont répartis dans le désert de manière à suivre la course du soleil et capter un maximum de rayons lumineux. L'énergie ainsi récupérée chauffe le cœur de la centrale, qu'on refroidit avec de l'eau. La vapeur produite fait tourner des turbines. Et le tour est joué. De l'électricité peut être acheminée jusqu'en Europe du Nord en passant par des câbles à haute tension courant au fond de la Méditerranée.


    Des miroirs de paraboliques pourraient être implantés dans le désert

  • #2
    On est dans l apres pétrole

    On est dans l apres pétrole
    PRODUIRE DE L'ÉLECTRICITÉ PHOTOVOLTAÏQUE DANS LE SAHARA D'ICI 10 ANS


    La plus centrale photovoltaïque du monde devrait être montée dans le désert du Sahara grâce à un groupement d'entreprises allemandes. Elle pourrait produire 15% de la consommation énergétique européenne d'ici 2025.
    C'est un projet qui est évoqué depuis longtemps aussi bien dans les sphères politiques qu'au niveau des principaux fournisseurs d'énergie en Europe : exploiter l'abondance du soleil présent dans le désert du Sahara pour produire de l'électricité photovoltaïque. Mais ce projet est pharaonique et nécessiterait des investissements colossaux.

    Malgré tous ces inconvénients, ce projet pourrait bien être amené à voir le jour car de très grosses entreprises allemandes se sont manifestées afin de devenir investisseur pour cette gigantesque centrale photovoltaïque. Ils devraient créer un consortium baptisé Desertec afin d'étudier la faisabilité et les modalités de ce projet. Il faut dire que les chiffres évoqués ont de quoi faire tourner la tête. En effet, les experts tablent sur un investissement de 400 milliards d'euros. L'Allemagne espère ainsi assoir sa suprématie sur l'énergie solaire dans le monde. L'installation seule de cette centrale pourrait coûter 350 milliards d'euros. Les 50 milliards restant étant attribués à la création d'un gigantesque réseau souterrain qui passerait dans la Méditerranée afin d'acheminer l'électricité produite par les panneaux photovoltaïques. D'après les prévisions, les premiers foyers à bénéficier de cette électricité verte devrait être approvisionné d'ici 2025. Cette gigantesque centrale solaire pourrait alors produire jusqu'à 15% des besoins énergétiques européens !

    Voici le détail des entreprises allemandes qui pour l'instant ce sont manifestées pour investir dans ce projet : la Deutsche Bank, E. ON, RWE et Siemens. Une réunion d'information se tiendra le 13 juillet à Munich où sont conviés différents ministères ainsi que des responsables de la Commission européenne et du Club de Rome.

    Le président du conseil de surveillance de Muniche, M. Jeworrek, espère que les premiers plans seront près d'ici 2 à 3 ans maximum. Il souhaite également la participation active de l'Espagne et de l'Italie, ce qui semble être en bonne voie. Les pays concernés en Afrique du nord semblent pour l'instant avoir un avis favorable quant à ce projet. Seul point noir : la participation française qui risque d'être quasiment nulle car selon M. Jeworrek, la France compte encore beaucoup trop sur l'énergie nucléaire.

    Pour l'instant donc, les signaux sont au vert et les divers investisseurs se montrent enthousiastes. Dans le Sahara, une surface de 300 km sur 300 km suffirait pour couvrir les besoins en énergie de la planète entière. Mais cela ne doit pas occulter les problèmes du réchauffement climatique. Pour M. Jeworrek, ce problème même s'il prendra du temps à être réellement perceptible sera bien plus dangereux que la crise financière que nous traversons actuellement car ce sera l'ensemble du système qu'il faudra revoir et pas seulement un secteur économiques. Les conséquences pourraient alors être bien plus graves. La communauté mondiale commence à peine à réaliser que les enjeux climatiques et écologiques sont énormes. Il est maintenant urgent d'agir concrètement. Ce projet est une piste.

    Selon M. Jeworrek, le coût lié aux catastrophes naturelles provoquées par le réchauffement climatique qui pèse sur les compagnies d'assurances augmente de 3 à 4 % chaque année et deviendra impossible à gérer à terme. En 2008, l'indemnisation de ces catastrophes a coûté 200 milliards de dollars aux assureurs.

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